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Comment amortir l’impact du coronavirus sur les transferts des Marocains...
16 avril 2020 10:58
Que fait l'état en contre partie aux MRE ,?

Quand on assiste au refus de rapatrier leur corps ,ceux des chibanis et autres morts non pas avec coronavirus !!

Devises oui ,assistance circulez !!
B
16 avril 2020 12:07
Focaliser sur les transferts ?
Table rase ...
Focaliser plutôt, sur les compétences expatriées ou naturalisées, émettrices de ces transferts.

Rapatrier les compétences pour servir le pays en optimisant les conditions de retour et d'établissement au Maroc : lignes de crédits à taux réduits et facilités pour couvrir les frais de premier établissement : facilités pour bénéficier de locaux dans les zones industrielles, les ports, consortium bancaires pour les crédits au bénéfice les binationaux qui peuvent prétendre à des lignes de financements mixtes maroco-étrangères, etc ...

Pour les transferts proprement dits, des avantages pourraient être mis en place, teks qu'une rémunération, une prime, ou un avoir mobilisable en cas d'investissement, sur les comptes en devises étrangères, une possibilité de bénéficier de ligne de crédit, etc ...

Pour les investissements, la présence sur le territoire est incontournable et avec le confinement et la limitation de la mobilité, il faudrait attendre la levée des restrictions de déplacement au sein du pays comme aux frontières.
16 avril 2020 13:40
@ De fibre-à-fibre & Scanner,tout à fait,à rajouter la dévaluation progressive du dirham pourrait accentuer les transferts de devises vers le pays.
a
16 avril 2020 14:34
Bonjour à toutes et à tous

A mon avis ce ne sont pas les transferts qui permettront au Maroc de prendre son envol.
Les compétences il y en a, les milliards il y en a, il faut une crise comme celle que nous vivons pour qu enfin la matière grise se mette au travail comme c est le cas pour la fabrication des respirateurs, des masques en auto suffisance voire pour l exportation.
Il faut oser dans tous les domaines et partir du principe :ce qu un âne sait un autre peut l apprendre.
Il faut arrêter de dépendre des autres depuis 1956 il serait urgent de se prendre en charge, la facilité d exporter les forces vives pour recevoir les devises a fait son temps c est une forme d esclavage moderne qui devrait faire honte à notre gouvernement.
Le Maroc exporte des hommes et des femmes comme il exporte des tomates et des oranges nous sommes donc une marchandise et le gouvernement est composé de fermiers qui attend de nous la récolte.
Le Maroc est - il un pays souverain?
Pour moi un pays souverain est celui qui éduque et forme ses enfants, soigne sa population, donne du travail et en capacité de nourir son peuple.
Il y a trop à dire.
Bonne journée.
B
18 avril 2020 14:00
Soulever la question des transferts, c'est jeter un regard prospectif sur les questions financières, les besoins en devises fortes.

Fortes, en s'appuyant sur des éventuels Euros bonds, sur un auto rééchelonnement de leurs propres dettes, sur un fond commun inépuisable où chaque pays européen puiserait à hauteur de ses besoins propres, rompant les équilibres internes comme le pacte de stabilité ?

Quel sera le devenir des endettements des pays en voie de développement ?

Sur France 24, lors d'un interview, en background une planche à billet en marche, résume-t-elle l'évolution probable ?

Nous avons connu par le passé une crise de même nature causée par la fluctuation du dollars, qui a fini par faire doubler l'endettement d'une entreprise marocaine, du fait de l'évolution du cours du dollars par rapports au dirham entre le moment de l'ouverture des accréditifs et le moment du paiement effectif. A l'époque la stabilité du deutschemark, pour libeller les contrats de vente avait permis à d'autres entreprises marocaines de ne pas avoir de grandes surprises

Combien nous coutera notre endettement en intérêts et principal au sortir de cette crise ? Faudra-t-il se synchroniser et s'accoupler à l'évolution européenne afin de préserver le même niveau en terme de convertibilité ?

Quel prix faudra-t-il payer pour un tel suivi des évolutions, des cours, en terme de niveau de vie, de pouvoir d'achat, d'équilibre de la balance commerciale ?

Une dévaluation de la monnaie africaine pour un endettement souscrit en dollars ou en euros, aurait de le lourdes conséquences en terme de paiement de la dette extérieure, de la reprise et de la croissance.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 18/04/20 14:11 par Scanner.
 
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