Une Hollandaise piège la localisation par satellite de la Range Rover de son mari. Et identifie sa maîtresse en Belgique
Incroyable acharnement en Belgique de la presse people hollandaise : elle traque jusqu'en Brabant wallon une femme soupçonnée par des paparazzi d'avoir, ou d'avoir eu, une liaison avec l'un des hommes d'affaires les plus en vue aux Pays-Bas.
Gros problème, cependant : le magazine Privé qui traite l'affaire sur... onze pages, page une comprise, s'est trompé de femme, et a publié par erreur des photos floutées d'une personne présentée à tort comme la maîtresse du Hollandais Hans Breukhoven, propriétaire aux Pays-Bas et en Belgique des magasins Free Record Shop (70 adresses chez nous).
Les photos étaient floutées mais insuffisamment : en tout cas, il ne nous a fallu que 90 minutes, hier, pour la retrouver. Mais nous avons eu aussi la police locale sur le dos.
Dans Privé , Mme Connie Breukhoven explique aussi comment elle a piégé son mari : en piratant, avec des complicités possibles aux Pays-Bas, le système de localisation par satellite de sa Range Rover.
Un des couples les plus glamour aux Pays-Bas. Elle, Connie, chanteuse connue aux Pays-Bas sous le nom de Vanessa. Sa robe de mariée pesait 7,5 kg de perles et avait nécessité 45 mètres de soie pure. Hans lui avait offert une Bentley. Lui préférait une Z3, réplique exacte (et numérotée) de celle de James Bond dans Goldeneye . Assez récemment, Connie s'est offert un petit appartement à 2 millions d'euros à Amsterdam. Le signe, pour les journalistes, qu'après 20 ans, le couple marié en novembre 1987 battait de l'aile.
Pour Connie, Hans avait une maîtresse. Mais comment savoir ?
"Je suis en Allemagne", disait-il. "N'en fais pas trop. C'est mauvais pour la santé", répondait-elle. Mais elle savait qu'il mentait.
Avec le repérage satellitaire de sa Range Rover, elle le suivait à la trace : il n'était pas en Allemagne mais en Belgique en dessous de Bruxelles.
Pour trouver l'adresse, Connie a profité d'un voyage du mari en République dominicaine. Le chauffeur l'a aidée en donnant comme départ l'hôtel Conrad, avenue Louise.
Après vingt minutes, tourner à droite et encore 500 mètres, puis un lotissement de petites villas.
Bref, une enquête de détective. Mais elle a trouvé. Et ramené de Belgique les preuves qui manquaient.
Elle a même réalisé à quel point son mari était prudent. S'il s'offrait un week-end d'amoureux à Barcelone, ce n'était jamais au départ de Schiphol mais depuis Bruxelles-National. Elle a découvert aussi qu'il avait failli se faire prendre, un jour où, trop pressé, Hans s'est fait flasher sur l'autoroute d'Anvers-Breda où il n'avait aucun motif de se trouver s'il rentrait soi-disant d'Allemagne.
Selon la presse hollandaise, huit jours de sports d'hiver ont réconcilié le couple : Connie a pardonné.
Entre-temps, on apprend que les brillants paparazzi hollandais se sont... joliment trompés de jeune femme et ont publié les photos d'une habitante charmante du Brabant wallon qui n'a rien à voir, qui a des enfants et n'a pas l'intention du tout de quitter son compagnon. En la localisant en 90 minutes chrono, nous pensons apporter la preuve qu'elle est tout à fait reconnaissable et pourrait donc attaquer Privé en justice et réclamer ce qu'il convient.
Pour se rattraper, Privé promet aujourd'hui l'interview de la (vraie) maîtresse du Brabant wallon de l'homme d'affaires hollandais, une dame sur bien des plans tout à fait remarquable et courageuse.
ça arrive dans toutes les couches de la société, qu'en pensez-vous?
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