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M.Bush réaffirme sa détérmination à faire progresser la liberté dans le...
a
4 février 2005 12:59
(M. Bush réaffirme sa détermination à faire progresser la liberté dans
le
monde)

Dans son discours sur l'état de l'Union prononcé le 2 février 2005
devant
le Congrès réuni en séance plénière, le président des Etats-Unis, M.
George W. Bush, a déclaré que les élections du 30 janvier en Irak
ouvraient « une nouvelle phase » au cours de laquelle les Etats-Unis
allaient jouer de plus en plus un rôle de soutien.

« Nous concentrerons de plus en plus nos efforts sur la formation de
forces de sécurité irakiennes plus capables, encadrées par d'excellents
officiers, et sur la création d'une structure de commandement efficace
»,
a-t-il déclaré dans son allocution qui a été télédiffusée en direct à
la
nation.

Le président s'est toutefois refusé à fixer un calendrier de retrait
des
forces américaines d'Irak, déclarant que cela risquait de faire le jeu
des
terroristes qui penseraient « qu'ils n'ont qu'à patienter ».

« Nous sommes en Irak pour parvenir à un résultat, à savoir un Etat
démocratique, représentatif de tout son peuple, en paix avec ses
voisins
et capable de se défendre. »

M. Bush a déclaré que l'engagement de son gouvernement en faveur de la
liberté dans le monde, mais particulièrement au Moyen-Orient, était «
mis
à l'épreuve en Irak » et que les Etats-Unis s'acquittaient avec honneur
de
cet engagement.

Le président a applaudi au courage des millions d'Irakiens qui avaient
bravé de lourds dangers pour participer aux élections : « Dans
n'importe
quelle nation, le fait de voter est un acte de responsabilité civique ;
pour des millions d'Irakiens, c'était aussi un acte de courage
personnel,
et ils méritent le respect de nous tous. » Il a rendu un hommage
particulier à la militante irakienne en faveur des droits de l'homme,
Safia Taleb al-Suhail, qui assistait au discours en tant qu'invitée
spéciale de Mme Laura Bush, l'épouse du président.

Au sujet du processus de paix au Proche-Orient, M. Bush a déclaré que
l'objectif souhaité, qui était de favoriser la coexistence pacifique de
deux Etats, Israël et la Palestine, était « à portée de main » et que
les
Etats-Unis allaient aider les deux parties à l'atteindre. Il a indiqué
qu'il demanderait au Congrès 350 millions de dollars au titre de l'aide
aux réformes politique, économique et sécuritaire des Palestiniens.

Le président a également affirmé qu'il chercherait, au cours de son
second
mandat, à bâtir des coalitions destinées à « vaincre les dangers de
notre
époque ». Il a demandé à la Syrie de cesser de soutenir le terrorisme
et à
« ouvrir la porte à la liberté ».

Quant à l'Iran, M. Bush l'a appelé « le principal Etat dans le monde à
soutenir le terrorisme ». Il a indiqué que son gouvernement
travaillait,
avec ses alliés européens, à obtenir que l'Iran renonce à son programme
d'armement nucléaire et à son appui au terrorisme.

La première moitié du discours a porté surtout sur les questions
intérieures, en particulier la réforme du plan national de retraite
qui,
selon le président, « court à la faillite » à partir de 2042 si rien
n'est
fait pour y remédier. M. Bush a invité le Congrès à sauver et à
renforcer
le plan de retraite en en examinant honnêtement toutes les options. «
Je
travaillerai avec les membres du Congrès en vue de dégager la
combinaison
la plus efficace de réformes. »

L'objectif étant « une plus grande sécurité lors de la retraite », le
président a proposé la création de comptes de retraites personnels, qui
permettraient à leurs titulaires d'investir une partie de leurs
cotisations afin de faire fructifier cet argent « à un taux supérieur à
tout ce que le système actuel permet d'obtenir ».

M. Bush a par ailleurs préconisé une réforme de l'immigration qui
permettrait à des travailleurs étrangers de « remplir des emplois que
les
Américains ne prennent pas » et qui assurerait un meilleur contrôle aux
frontières.

On trouvera ci-après le texte intégral du discours du président Bush
sur
l'état de l'Union.

(Début du texte)

La Maison-Blanche
Bureau du secrétaire de presse

Le discours du président Bush sur l'état de l'Union
prononcé devant le Congrès en séance plénière
le 2 février 2005

Monsieur le Président de la Chambre des représentants, Monsieur le
Vice-Président Cheney, distingués membres du Congrès, chers
concitoyens :

Au moment où un nouveau Congrès se réunit, nous tous qui appartenons
aux
composantes élues du gouvernement bénéficions d'un grand privilège :
nous
devons notre charge aux voix du peuple que nous servons. Et ce soir,
c'est
un privilège que nous partageons avec les nouveaux dirigeants élus de
l'Afghanistan, des Territoires palestiniens, de l'Ukraine et d'un Irak
libre et souverain.

Il y a deux semaines, je me tenais sur les marches du Capitole et
renouvelais l'engagement que j'avais pris envers notre nation de
promouvoir l'idéal de liberté pour tous. Je vais exposer ce soir les
grandes orientations qui nous rapprocheront de cet idéal, chez nous et
à
travers le monde.

Ce soir, grâce à une économie saine et en expansion, au nombre
croissant
d'Américains qui retrouvent un emploi, au rôle de force active du bien
que
joue notre pays dans le monde, notre union est confiante et forte.

Notre génération a le bonheur de connaître l'accroissement des
possibilités, les progrès de la médecine, la sécurité due aux
sacrifices
de nos parents. Maintenant, tandis que nous voyons le miroir refléter
un
peu de gris - ou beaucoup de gris - et que nous voyons nos enfants
entrer
dans l'âge adulte, nous nous posons la question suivante : Que sera
l'état
de leur union ? Mesdames et Messieurs les membres du Congrès, ce sont
les
choix que nous ferons ensemble qui fourniront la réponse à cette
question.
En abordant un problème après l'autre, au cours des prochains mois,
faisons ce qu'a toujours fait notre peuple : bâtissons un monde
meilleur
pour nos enfants et nos petits-enfants.

Nous devons avant tout bien gérer notre économie et revigorer les
grandes
institutions sur lesquelles comptent des millions de nos concitoyens.
La
croissance de l'économie américaine dépasse celle de tous les autres
grands pays industrialisés. Au cours des quatre années écoulées, nous
avons fait bénéficier tous nos contribuables d'un allégement fiscal,
sommes venus à bout d'une récession, avons ouvert de nouveaux marchés à
l'étranger, poursuivi en justice les sociétés coupables de
malversations,
porté à son plus haut niveau de l'histoire le nombre de personnes qui
possèdent leur logement et, rien que dans l'année passée, avons créé
2,3
millions d'emplois. Quand il a fallu passer à l'action, le Congrès a
agi -
et la nation lui en est reconnaissante.

Nous devons maintenant ajouter à ces réalisations. En rendant notre
économie plus souple, plus inventive, plus dynamique, nous conserverons
aux Etats-Unis leur rôle de premier plan dans l'économie mondiale.

La prospérité des Etats-Unis exige que l'on freine le penchant du
gouvernement fédéral pour les dépenses. Je me réjouis de l'enthousiasme
des deux partis pour la discipline fiscale. Je vais soumettre au
Congrès
un budget qui maintient au-dessous de l'inflation l'accroissement des
dépenses discrétionnaires, rend permanent l'allégement fiscal et tient
son
cap pour réduire le déficit de moitié d'ici 2009. Mon budget réduit
considérablement ou élimine plus de 150 programmes gouvernementaux
inefficaces, qui font double emploi ou qui ne répondent pas à des
objectifs prioritaires. Le principe est évident : l'argent du
contribuable
doit être dépensé judicieusement, ou il ne doit pas être dépensé du
tout.

Pour rendre notre économie plus forte et plus dynamique, nous devons
préparer une nouvelle génération à occuper les emplois du XXIe siècle.
Dans le cadre de la loi sur l'enseignement « No Child Left Behind »,
les
critères sont élevés, les résultats des tests améliorés et nous
comblons
l'écart de niveau des élèves appartenant à une minorité. Nous devons
maintenant exiger de meilleurs résultats de nos écoles secondaires pour
que tous les diplômes qu'elles décernent soient la clé de la réussite.
Nous aiderons 200.000 travailleurs supplémentaires à acquérir la
formation
qui leur permettra d'accéder à un meilleur emploi en réformant notre
système de formation professionnelle et en renforçant nos centres
universitaires de premier cycle ( » community colleges »). Et nous
faciliterons l'accès des Américains à l'université en augmentant le
montant des Bourses Pell.

Pour rendre leur économie plus forte et plus dynamique, les Etats-Unis
doivent récompenser et non punir les efforts et les rêves des chefs
d'entreprise. La petite entreprise est la voie du progrès, en
particulier
pour les femmes et les minorités, si bien que nous devons affranchir
les
petites entreprises d'une réglementation inutile et mettre les
créateurs
d'emplois honnêtes à l'abri de procès futiles. La justice est faussée
et
notre économie freinée par les procès collectifs irréfléchis et les
demandes injustifiées d'indemnisation concernant l'amiante - et
j'exhorte
le Congrès à adopter cette année une réforme de la législation dans ces
domaines.

Pour que notre économie soit plus forte et plus dynamique, nous devons
rendre les soins médicaux plus abordables et accroître l'accès des
familles à une meilleure couverture médicale et à un droit de regard
plus
grand sur leurs décisions en matière de santé. Je demande au Congrès
d'approuver un programme général de soins de santé prévoyant des
crédits
d'impôt pour aider les travailleurs à faible revenu à contracter une
assurance, un dispensaire dans chaque circonscription, une amélioration
des techniques informatiques pour prévenir les erreurs médicales et les
coûts inutiles dans ce domaine, des plans d'assurance maladie de groupe
pour les petites entreprises et leurs employés, une expansion des
comptes
d'épargne pour frais médicaux et une réforme des responsabilités des
médecins qui réduira le coût des soins de santé et garantira aux
patients
les praticiens et les soins dont ils ont besoin.

Pour assurer la croissance de notre économie, nous avons également
besoin
d'approvisionnements fiables en énergies abordables, respectueuses de
l'environnement. Il y a quatre ans, j'ai soumis une stratégie
énergétique
générale qui encourage la conservation, les énergies de substitution,
la
modernisation du réseau électrique national et l'augmentation de notre
production intérieure - y compris une énergie nucléaire propre et sans
danger. Mon budget prévoit également un financement important pour la
technologie de pointe - les automobiles fonctionnant à l'hydrogène, le
charbon propre et les sources renouvelables telles que l'ethanol.
Quatre
années de débats suffisent. J'exhorte le Congrès à adopter une
législation
qui accroîtra la sécurité des Etats-Unis et diminuera leur dépendance
vis-à-vis de l'énergie étrangère.

Toutes ces propositions sont indispensables à l'expansion de notre
économie et à la création d'emplois, mais elles ne sont que la première
phase des tâches qui nous incombent. Pour mettre en place la prospérité
des générations futures, nous devons moderniser des institutions qui
avaient été créées pour répondre aux besoins d'une autre époque. Une
année
après l'autre, les contribuables sont accablés d'un code fiscal
archaïque
et incohérent. J'ai chargé un groupe bipartite d'étudier le code fiscal
de
fond en comble. Et lorsqu'il fera part de ses recommandations, vous et
moi
travaillerons ensemble pour doter le pays d'un code fiscal qui
favorisera
la croissance, un code facile à comprendre et équitable pour tous.

Le régime d'immigration des Etats-Unis est aussi dépassé - il ne
convient
plus aux besoins de notre économie et aux valeurs de notre pays. Nous
ne
devrions pas nous satisfaire de lois qui punissent des travailleurs
assidus, désireux seulement de subvenir aux besoins de leur famille,
qui
privent les entreprises de travailleurs bien disposés et qui invitent
le
chaos à notre frontière. Le moment est venu d'adopter en matière
d'immigration une politique qui permette aux travailleurs étrangers
venus
à titre temporaire de remplir des emplois que les Américains ne
prennent
pas, qui rejette toute amnistie, qui nous informe de ceux qui arrivent
dans notre pays et de ceux qui en sortent et qui ferme la frontière aux
trafiquants de stupéfiants et aux terroristes.

L'une des institutions les plus importantes de l'Amérique - symbole de
confiance entre générations - a également besoin d'une réforme
judicieuse
et efficace. La sécurité sociale (plan national de retraite) a été une
grande victoire morale du XXe siècle et nous devons en respecter les
nobles objectifs dans ce nouveau siècle. Cependant, dans son état
actuel,
le système est sur la voie de la faillite. Nous devons donc unir nos
efforts pour renforcer et sauvegarder la sécurité sociale.

Aujourd'hui, plus de 45 millions d'Américains touchent des pensions de
la
sécurité sociale et des millions d'autres se rapprochent de l'âge de la
retraite - pour eux, le système est solide et dispose de bonnes bases
financières. J'ai un message à faire passer à tous les Américains de 55
ans ou plus : ne laissez personne vous induire en erreur ; pour vous,
le
système de sécurité sociale ne changera en aucune manière. Pour les
travailleurs plus jeunes, le système de sécurité sociale a de graves
problèmes qui ne feront qu'empirer avec le temps. La sécurité sociale a
été créée il y a des dizaines d'années, dans une époque très
différente. A
cette époque-là, les gens ne vivaient pas aussi longtemps. Les pensions
étaient beaucoup moins élevées qu'à l'heure actuelle. Et, il y a un
demi-siècle, pour chaque personne touchant une pension, on comptait
environ 16 actifs cotisant au système.

Notre société a connu des changements que les fondateurs de la sécurité
sociale n'auraient pu imaginer. Dans le monde actuel, les gens vivent
plus
longtemps et, par conséquent, touchent des pensions plus longtemps. Et
ces
pensions vont augmenter considérablement dans les décennies à venir. Et
au
lieu d'avoir 16 actifs pour chaque retraité, on ne compte aujourd'hui
environ que trois actifs. Et dans les décennies à venir, ce chiffre
passera à seulement deux actifs pour chaque retraité. Chaque année, les
actifs sont de moins en nombreux à financer les pensions de plus en
plus
élevées de retraités de plus en plus nombreux.

Voici donc le résultat : dans 13 ans, en 2018, le système de sécurité
sociale déboursera plus d'argent qu'il n'en percevra. Et chaque année
supplémentaire amènera un nouveau déficit, plus grand que l'année
précédente. Par exemple, en 2027, le gouvernement devra d'une façon ou
d'une autre débourser 200 milliards de dollars supplémentaires pour
maintenir le système à flot - et, en 2033, le déficit annuel dépassera
les
300 milliards de dollars. En 2042, l'intégralité du système sera
épuisée
et en faillite. Si des mesures ne sont pas prises pour éviter cette
situation, les seules solutions consisteront à augmenter
considérablement
les cotisations, à recourir à de nouveaux emprunts massifs ou à
effectuer
des réductions soudaines et draconiennes des prestations de sécurité
sociale ou d'autres programmes gouvernementaux.

Je concède que 2018 et 2042 peuvent paraître bien loin. Mais ces dates
ne
sont en fait pas si lointaines, comme tout parent vous le dira. Si vous
avez un enfant de cinq ans, vous vous demandez déjà comment vous
paierez
ses frais de scolarité dans 13 ans. Si vous avez des enfants âgés de 20
à
30 ans, comme certains d'entre nous, l'idée que la sécurité sociale
s'effondre avant leur départ en retraite n'est pas une mince affaire.
Et
ce ne devrait pas être une mince affaire pour le Congrès des
Etats-Unis.
Vous et moi partageons une même responsabilité. Nous devons adopter des
réformes qui permettent de résoudre une bonne fois pour toutes les
problèmes financiers de la sécurité sociale.

Pour remédier définitivement aux problèmes de la sécurité sociale, il
faudra examiner sans restriction et sans préjugé les possibilités qui
existent. Certains ont proposé de restreindre les pensions versées aux
retraités fortunés. Tim Penny, ancien membre du Congrès, a évoqué la
possibilité d'indexer les pensions sur les prix au lieu des salaires.
Pendant les années 1990, mon prédécesseur, le président Clinton, a
envisagé de reculer l'âge de la retraite. L'ancien sénateur John Breaux
a
suggéré de dissuader les travailleurs de percevoir leur pension plus
tôt
que prévu. Le regretté sénateur Patrick Moynihan a recommandé de
modifier
le barème de calcul des pensions. Toutes ces idées sont à examiner.

Je sais qu'aucune de ces réformes ne sera facile. Mais nous devons
aller
de l'avant, courageusement et honnêtement, car la sécurité de la
retraite
de nos enfants est plus importante que la politique politicienne. Je
coopérerai avec les membres du Congrès pour trouver l'ensemble de
réformes
le plus adapté. J'écouterai tous ceux qui ont de bonnes idées à
proposer. Nous devons, cependant, respecter certains principes de base.
Nous devons faire en sorte que la sécurité sociale soit définitivement
viable et ne pas remettre cette tâche à plus tard. Nous ne pouvons
compromettre notre santé économique en accroissant les prélèvements sur
les salaires. Nous devons faire en sorte que les Américains disposant
de
faibles revenus bénéficient de l'aide dont ils ont besoin pour vivre
leur
retraite dans la dignité et la tranquillité d'esprit. Nous devons
garantir
qu'il n'y aura aucun changement pour les personnes aujourd'hui
retraitées
ou proches de l'âge de la retraite. Et nous devons faire en sorte que
toute modification apportée au système soit progressive, de façon à ce
que
les travailleurs plus jeunes aient des années pour se préparer et
planifier leur avenir.

En réformant la sécurité sociale, il nous incombe également de faire en
sorte que le système soit plus avantageux pour les travailleurs les
plus
jeunes. Et le meilleur moyen d'atteindre cet objectif est de recourir
aux
comptes personnels volontaires d'épargne retraite. En voici le
principe.
Aujourd'hui, un certain pourcentage de l'argent que vous gagnez est
déduit
de votre salaire pour financer les pensions de sécurité sociale des
futurs
retraités. Si vous faites partie des plus jeunes travailleurs, je pense
que vous devriez avoir la possibilité de mettre de côté une partie de
cet
argent sur votre propre compte d'épargne retraite, de façon à vous
constituer de solides réserves pour votre avenir.

Voici pourquoi ces comptes personnels sont plus avantageux : avec le
temps, votre argent croîtra à un rendement plus élevé que tout ce que
le
système actuel peut fournir - et votre compte vous donnera à l'âge de
la
retraite des sommes bien supérieures au chèque que vous recevrez de la
sécurité sociale. En outre, vous pourrez, si vous le souhaitez,
transmettre à vos enfants ou à vos petits-enfants l'argent accumulé sur
votre compte personnel. Et, ce qui est encore mieux, l'argent placé sur
ce
compte vous appartient et le gouvernement ne pourra jamais le prendre.

L'objectif ici est de bénéficier d'une plus grande sécurité à l'âge de
la
retraite ; nous fixerons donc des règles de prudence pour ces comptes
personnels. Nous veillerons à ce que l'argent ne puisse être investi
que
dans un portefeuille défensif d'obligations et d'actions. Nous
veillerons
à ce que vos bénéfices ne soient pas anéantis par des frais insidieux
des
sociétés de Wall Street. Nous veillerons à ce qu'il existe de bonnes
possibilités de protéger vos investissements de fluctuations soudaines
du
marché à la veille de votre retraite. Nous veillerons à ce qu'un compte
personnel ne puisse pas être vidé d'un coup, mais fasse l'objet de
retraits réguliers, s'ajoutant aux pensions ordinaires de la sécurité
sociale. Et nous veillerons à ce que ce plan tienne compte d'impératifs
fiscaux, en instituant progressivement ces comptes d'épargne retraite
personnels, et en augmentant graduellement les plafonds annuels de
cotisations, de façon à permettre à terme à tous les travailleurs de
mettre de côté sur leur compte quatre points de pourcentage des
cotisations déduites de leur salaire.

Les comptes de retraite personnels sont connus du personnel de la
fonction
publique, car vous avez déjà quelque chose de similaire, le Thrift
Savings
Plan, qui permet aux fonctionnaires de verser une partie de leur
salaire
dans l'un de cinq fonds d'investissement diversifiés. Il est temps de
faire bénéficier les jeunes Américains de cette même sécurité et de ce
même choix et de cette même autonomie.

La deuxième grande responsabilité que nous avons envers nos enfants et
petits-enfants consiste à honorer et à transmettre les valeurs qui
soutiennent une société libre. Parmi les gens de ma génération,
beaucoup
ont renoué avec la famille et la foi, après un long voyage, et sont
déterminés à inculquer à leurs enfants le sens des responsabilités et
le
respect de la moralité. Ce n'est pas le gouvernement qui est la source
de
ces valeurs, mais le gouvernement ne doit jamais les saper.

Le mariage étant une institution sacrée et le fondement de la société,
il
n'appartient pas à des juges militants de le définir. Pour le bien des
familles, des enfants et de la société, je soutiens le principe d'un
amendement à la constitution visant à protéger l'institution du
mariage.

Parce que la grandeur d'une société se mesure à l'aune de ses égards
envers les faibles et les vulnérables, nous devons nous efforcer de
promouvoir une culture du respect de la vie. La recherche médicale peut
appuyer cet objectif en facilitant la mise au point de traitements et
de
remèdes capables de sauver des vies et de surmonter les handicaps - et
je
remercie le Congrès d'avoir doublé le financement de l'Institut
national
de la santé. Pour promouvoir une culture du respect de la vie, nous
devons
nous assurer que les progrès scientifiques restent toujours subordonnés
à
la dignité de l'être humain, et non qu'ils tirent avantagent de
certaines
vies au profit d'autres. Nous devrions tous pouvoir nous mettre
d'accord
sur certaines normes claires. Je vais œuvrer avec le Congrès en vue de
garantir qu'il ne sera créé d'embryons humains ni à titre expérimental
ni
en vue de la fabrication de cellules ou d'organes de rechange et que la
vie d'un être humain ne sera jamais ni achetée ni vendue comme s'il
s'agissait d'une vulgaire marchandise. L'Amérique restera à l'échelle
mondiale le fer de lance d'une recherche médicale ambitieuse, dynamique
et
toujours éthique.

Comme les tribunaux doivent toujours rendre la justice dans un souci
d'impartialité, il incombe aux juges d'interpréter fidèlement la loi,
et
non de légiférer sur le siège. En tant que président, je suis astreint
par
la Constitution à nommer des hommes et des femmes qui comprennent le
rôle
des tribunaux dans notre démocratie et qui possèdent les hautes
qualifications requises. C'est ce que j'ai fait. La Constitution
confère
aussi une responsabilité au sénat : celle de soumettre à un vote toute
nomination qui lui est proposée en ce sens.

Comme l'une des valeurs les plus profondes de notre pays est la
compassion, nous ne devons jamais tourner le dos à un compatriote pour
qui
les possibilités de l'Amérique semblent hors d'atteinte. Notre
gouvernement continuera d'appuyer les groupes à vocation
confessionnelle
ou civique qui font luire l'espoir dans les environnements difficiles.
Il
importe maintenant de nous concentrer sur les jeunes, en particulier
sur
les jeunes gens en milieu urbain, pour leur proposer des options autres
que l'apathie, les gangs ou la prison. Ce soir, je propose une
initiative
sur trois ans qui a pour but d'aider le monde associatif à mettre les
jeunes hors de la portée des gangs et à leur faire découvrir un idéal
de
virilité qui respecte la femme et rejette la violence. La campagne
contre
le milieu des gangs s'inscrira dans une action plus générale en faveur
des
jeunes à risque, laquelle fera intervenir parents et pasteurs,
entraîneurs
et animateurs, dans le cadre de toute une gamme de programmes, par
exemple
dans le domaine de l'alphabétisation et des sports. Je suis fier de
confier la responsabilité de cette action nationale à mon épouse, Laura
Bush.

Au vu des souffrances et de la peur que le VIH et le sida infligent à
un
si grand nombre de personnes, je vous demande de proroger la loi Ryan
White de façon à encourager la prévention ainsi qu'à assurer l'octroi
de
soins aux victimes de cette maladie et leur prise en charge. Et tandis
que
nous mettons à jour cette loi, nous devons concentrer nos efforts sur
nos
compatriotes parmi lesquels l'incidence de la contamination est la plus
élevée, à savoir les Afro-Américains des deux sexes.

Comme le principe de la justice égalitaire forme l'un des piliers de
notre
unité nationale, nous devons nous assurer que les Américains de toutes
races et de tous milieux ont confiance dans notre système judiciaire.
En
Amérique, nous devons être doublement sûrs de ne pas tenir les
individus
responsables de crimes qu'ils n'ont pas commis ; dès lors, nous allons
considérablement élargir le recours aux analyses de l'ADN en vue de
prévenir les condamnations injustifiées. Sous peu, je soumettrai au
Congrès une proposition visant à financer une formation spéciale
destinée
aux avocats de la défense dans les affaires relevant de la peine
capitale
parce que quiconque se bat pour sa vie doit avoir un avocat compétent à
ses côtés.

Notre troisième responsabilité vis-à-vis des générations futures, c'est
de
laisser derrière nous une Amérique à l'abri du danger et protégée par
la
paix. Nous allons léguer à nos enfants toutes les libertés dont nous
jouissons, à commencer par la principale, à savoir une vie exempte de
crainte.

Au cours des trois années et demie qui se sont écoulées depuis le 11
septembre 2001, nous avons pris des mesures sans précédent pour
protéger
nos compatriotes. Nous avons créé un nouveau ministère qui a pour tâche
de
défendre notre territoire, axé la mission du FBI sur la prévention du
terrorisme, entrepris de réformer nos services de renseignements,
démantelé des cellules terroristes à travers le pays, élargi nos
travaux
de recherche sur les mécanismes de défense contre les attaques
biologiques
et chimiques, rehaussé la sécurité aux frontières et formé plus d'un
demi-million de premiers intervenants. Les policiers et les pompiers,
les
policiers armés à bord d'avions, les chercheurs et tant d'autres encore
travaillent jour après jour à rendre notre territoire plus sûr, et nous
leur adressons à tous nos remerciements.

De concert avec ses alliés et amis, notre pays fait aussi face à
l'ennemi
à l'étranger, en prenant des mesures qui sont résolues, couronnées de
succès et ininterrompues. Le réseau terroriste Al-Qaïda qui a attaqué
notre pays a encore des chefs, mais un grand nombre de ses hauts
commandants ont été éliminés. Il y a encore des Etats qui apportent un
soutien aux terroristes et qui leur offrent un refuge, mais leur nombre
a
diminué. Il y a encore des pays qui cherchent à obtenir des armes de
destruction massive, mais ils ne le font plus sans attirer notre
attention
et sans en subir les conséquences. Notre pays est encore la cible de
terroristes qui veulent tuer de nombreuses personnes et nous intimider
tous, mais nous poursuivrons notre offensive contre eux jusqu'à la
victoire.

Poursuivre nos ennemis constitue une obligation essentielle de la lutte
contre le terrorisme, et je remercie le Congrès d'avoir fourni à nos
soldats hommes et femmes les ressources dont ils ont besoin. En cette
période de guerre, nous devons continuer d'apporter un soutien aux
membres
de nos forces armées et de leur donner les instruments de la victoire.

D'autres pays du monde entier se tiennent à nos côtés. En Afghanistan,
une
force internationale contribue à assurer la sécurité. En Irak, 28 pays
ont
envoyé des contingents, l'Organisation des Nations unies et l'Union
européenne ont fourni une assistance technique pour l'organisation des
élections et l'OTAN joue un rôle primordial dans la mission destinée à
former des officiers irakiens. Nous coopérons avec 60 Etats dans le
cadre
de l'Initiative de sécurité en matière de prolifération de manière à
découvrir et à empêcher le transfert de matières dangereuses. Nous
collaborons étroitement avec des Etats d'Asie en vue de convaincre la
Corée du Nord de renoncer à ses ambitions nucléaires. Le Pakistan,
l'Arabie saoudite et 9 autres pays ont capturé des terroristes membres
d'Al-Qaïda. Au cours des quatre prochaines années, mon gouvernement
continuera de former des coalitions qui vaincront les dangers de notre
époque.

A long terme, la paix que nous recherchons ne sera établie qu'en
mettant
fin aux conditions qui favorisent l'extrémisme et les idéologies
meurtrières. Si des régions entières du monde restent la proie du
désespoir et voient la haine se répandre, elles deviendront un terrain
propice au recrutement de terroristes, et le terrorisme régnera aux
Etats-Unis et dans d'autres pays libres pendant des dizaines d'années.
La
seule force assez puissante pour stopper la montée de la tyrannie et de
la
terreur et remplacer la haine par l'espoir est le désir de liberté de
l'homme. Nos ennemis le savent, et c'est pourquoi le terroriste
Zarkaoui a
récemment déclaré la guerre à ce qu'il a appelé « le principe
diabolique »
de la démocratie. Nous avons déclaré nos propres intentions :
l'Amérique
se tiendra aux côtés des alliés de la liberté afin de soutenir les
mouvements démocratiques au Moyen-Orient et au-delà, avec l'objectif
ultime de mettre fin à la tyrannie dans notre monde.

Les Etats-Unis n'ont ni le droit, ni le désir, ni l'intention d'imposer
leur forme de gouvernement à quiconque. C'est l'une des principales
différences entre nous et nos ennemis. Ils cherchent à imposer et à
étendre l'empire de l'oppression, dans lequel un groupe minuscule de
dirigeants brutaux autoproclamés contrôle chaque facette de la vie.
Notre
but est de construire et préserver une communauté de nations libres et
indépendantes, dotées de gouvernements responsables devant leurs
citoyens
et représentatifs de leur culture. Et parce que les démocraties
respectent
leurs propres peuples et leurs voisins, le progrès de la liberté
conduira
à la paix.

Ce progrès connaît en ce moment un grand élan, confirmé par les femmes
qui
ont voté en Afghanistan, les Palestiniens qui ont choisi un nouveau
gouvernement et les Ukrainiens qui ont affirmé leur droit démocratique
d'élire un président. Nous sommes les témoins d'événements marquants de
l'histoire de la liberté. Et dans les années à venir, nous ajouterons
de
nouveaux épisodes à cette histoire.

Le début de la réforme et de la démocratie dans les territoires
palestiniens montre le pouvoir de la liberté de briser les anciennes
habitudes de violence et d'échec. Demain matin, la secrétaire d'Etat
Rice
entamera une tournée qui l'emmènera jusqu'en Israël et en Cisjordanie
aux
fins d'entretiens avec le Premier ministre Sharon et le président
Abbas.
Elle discutera avec eux de la façon dont nous et nos amis pouvons aider
le
peuple palestinien à mettre fin au terrorisme et à créer les
institutions
d'un Etat pacifique, indépendant et démocratique. Afin de promouvoir
cette
démocratie, je vais demander au Congrès 350 millions de dollars pour
soutenir les réformes palestiniennes dans les domaines de la politique,
de
l'économie et de la sécurité. L'objectif de deux Etats démocratiques,
Israël et la Palestine, vivant côte à côte en paix est à portée de la
main, et l'Amérique les aidera à l'atteindre.

Afin de promouvoir la paix et la stabilité dans le grand Moyen-Orient,
les
Etats-Unis coopéreront avec leurs amis dans la région afin de lutter
contre la menace commune qu'est le terrorisme, tout en encourageant un
renforcement de la liberté. Des réformes prometteuses sont déjà en
train
de prendre racine dans un rayon allant du Maroc à la Jordanie, en
passant
par le Bahreïn. Le gouvernement d'Arabie saoudite peut prouver son
ascendant dans la région en accordant à son peuple un rôle accru
lorsqu'il
s'agit de déterminer son avenir. Et la grande et fière nation
égyptienne,
qui a montré le chemin conduisant à la paix au Moyen-Orient, peut
maintenant montrer le chemin qui conduira à la démocratie au
Moyen-Orient.

Afin de promouvoir la paix dans le Grand Moyen-Orient, nous devons
affronter des régimes qui continuent d'abriter des terroristes et
cherchent à se doter d'armes de destruction massive. La Syrie permet
encore que son territoire, ainsi que certaines parties du Liban, soient
utilisés par des terroristes qui cherchent à détruire toute chance de
paix
dans la région. Vous avez adopté et nous appliquons la Loi sur la
responsabilisation de la Syrie : nous attendons du gouvernement syrien
qu'il cesse tout appui au terrorisme et ouvre la porte à la liberté.
Aujourd'hui, l'Iran reste le principal Etat dans le monde à soutenir le
terrorisme et cherche à acquérir l'arme nucléaire tout en privant son
peuple de la liberté qu'il recherche et qu'il mérite. Nous nous
associons
à nos alliés européens pour signifier clairement au régime iranien
qu'il
doit renoncer à son programme d'enrichissement de l'uranium et à tout
retraitement de plutonium, et mettre fin au soutien qu'il apporte au
terrorisme. Au peuple irakien, je dis ce soir : vous qui voulez votre
propre liberté, l'Amérique se tient à vos côtés.

Notre engagement générationnel à la cause de la liberté, notamment au
Moyen-Orient, est actuellement mis à l'épreuve en Irak et nous nous en
acquittons. Ce pays est un front essentiel dans la guerre contre la
terreur, c'est pourquoi les terroristes ont choisi d'y livrer bataille.
Nos hommes et nos femmes en uniforme se battent contre les terroristes
en
Irak pour que nous n'ayons pas à les affronter ici sur notre
territoire.
Et la victoire de la liberté en Irak renforcera ce nouvel allié dans la
guerre contre le terrorisme, encouragera tous les réformateurs
démocratiques, de Damas à Téhéran, apportera plus d'espoir et de
progrès à
une région en proie aux troubles et, ainsi, dissipera une terrible
menace
qui pèse sur la vie de nos enfants et de nos petits-enfants.

Nous réussirons parce que le peuple irakien attache une grande
importance
à sa propre liberté, ainsi qu'il l'a montré au monde dimanche dernier.
Aux
quatre coins de l'Irak, en prenant souvent de grands risques, des
millions
d'Irakiens se sont rendus aux urnes et ont élu 275 hommes et femmes
pour
qu'ils les représentent au sein d'une nouvelle Assemblée nationale
provisoire.

Une jeune femme, à Bagdad, a raconté qu'elle avait été réveillée par le
son des mortiers le jour de l'élection et qu'elle s'était demandé s'il
ne
serait pas trop dangereux d'aller voter. Et de préciser : « En
entendant
ces explosions, j'ai compris que les insurgés étaient faibles, qu'ils
avaient peur de la démocratie, qu'ils étaient en train de perdre (...)
Je
suis donc allée chercher mon mari, mes parents, et nous sommes tous
allés
voter ensemble. » Les Américains reconnaissent cet esprit de liberté,
car
ils le partagent. Dans n'importe quelle nation, le fait de voter est un
acte de responsabilité civique ; pour des millions d'Irakiens, c'était
aussi un acte de courage personnel, et ils méritent le respect de nous
tous.

L'un des grands défenseurs de la démocratie et des droits de l'homme en
Irak est Safia Taleb al-Suhail. De son pays, elle dit : « Nous avons
été
occupés pendant 35 ans par Saddam Hussein. C'était cela la vraie
occupation (...) Je remercie le peuple américain qui en paye le prix
(...)
mais surtout les soldats. » Il y a onze ans, le père de Safia a été
assassiné par les services de renseignement de Saddam Hussein. Il y a
trois jours, à Bagdad, Safia a finalement pu voter pour les dirigeants
de
son pays, et nous sommes honorés de sa présence parmi nous ce soir.

Les terroristes et les insurgés sont violemment opposés à la
démocratie,
et continueront à l'attaquer. Pourtant, le mythe le plus puissant des
terroristes est en train de se désintégrer. Le monde entier voit que
les
chauffeurs des voitures piégées et les assassins ne font pas que
combattre
les forces de la coalition : ils essaient de détruire les espoirs des
Irakiens, qui se sont exprimés lors d'élections libres. Et le monde
entier
sait maintenant qu'un petit groupe d'extrémistes ne réussira pas à
écraser
la volonté du peuple irakien.

Nous réussirons en Irak, parce que les Irakiens sont résolus à lutter
pour
leur liberté et à écrire eux-mêmes leur histoire. Ainsi que l'a déclaré
le
premier ministre Allaoui dans son allocution au Congrès, en septembre
dernier : « Les Irakiens ordinaires sont impatients (...) de porter sur
leurs épaules tout le poids de la sécurité de leur pays, aussi tôt que
possible. » C'est le désir naturel d'une nation indépendante, et cela
correspond également à la mission déclarée de la coalition en Irak. La
nouvelle situation politique en Irak ouvre une nouvelle phase de notre
tâche dans ce pays. Sur la recommandation de nos commandants sur le
terrain et en consultation avec les autorités irakiennes, nous
concentrerons de plus en plus nos efforts sur la formation de forces de
sécurité irakiennes plus capables, encadrées par d'excellents
officiers,
et sur la création d'une structure de commandement efficace. A mesure
que
ces forces acquerront de l'autonomie et se doteront de responsabilités
plus grandes en matière de sécurité, les Etats-Unis et leurs
partenaires
au sein de la coalition assumeront de plus en plus un rôle de soutien.
En
fin de compte, les Irakiens doivent pouvoir défendre leur pays, et nous
aiderons cette nouvelle nation fière à assurer sa liberté.

Récemment, un interprète irakien demandait à un journaliste : « Dites à
l'Amérique de ne pas nous abandonner. » Lui et tous les Irakiens
peuvent
en être certains : alors que notre stratégie militaire s'adapte aux
circonstances, notre engagement demeure ferme et inchangé. Nous
défendrons
la liberté de nos amis irakiens, et la liberté en Irak rendra
l'Amérique
plus sûre pour des générations à venir. Nous n'allons pas établir de
calendrier artificiel de retrait, cela enhardirait les terroristes en
leur
faisant croire qu'ils n'ont qu'à patienter. Nous sommes en Irak pour
parvenir à un résultat, à savoir un Etat démocratique, représentatif de
tout son peuple, en paix avec ses voisins et capable de se défendre.
Lorsque ce résultat sera atteint, nos soldats, hommes et femmes, qui
servent en Irak rentreront chez eux couverts de l'honneur qu'ils y
auront
acquis.

A l'instant même, des Américains en uniforme servent leur pays à
l'étranger, prenant souvent de gros risques sur mes ordres. Nous les
avons
formés et nous les avons équipés ; et ils nous ont donné un exemple
d'idéalisme et de caractère qui emplit de fierté tous les Américains.
Les
volontaires qui forment notre armée sont inlassables au combat,
inébranlables dans leur loyauté, sans pareils sur le plan de l'honneur
et
de la probité, et de jour en jour ils font de notre pays un lieu plus
sûr.
Parmi nos soldats hommes et femmes, certains ont subi d'horribles
blessures, et notre pays reconnaissant fera tout son possible pour les
aider à s'en remettre. Nous avons dit adieu à des hommes et à des
femmes
de très haut mérite, qui ont péri pour que nous soyons libres et dont
la
mémoire sera honorée à tout jamais par notre pays.

Nous honorons ainsi la mémoire du sergent Byron Norwood, natif de
Pflugerville, au Texas, un « Marine » tué pendant la bataille de
Falloujah. Sa mère, Janet, m'a envoyé une lettre pour me dire à quel
point
Byron aimait être un « Marine » et à quel point il était fier d'être au
premier plan de la lutte contre le terrorisme. Elle m'a écrit ces
mots :
« La dernière fois que Byron était à la maison, je lui ai dit que je
voulais le protéger, comme je l'avais fait depuis sa naissance. Il m'a
serrée dans ses bras et m'a dit : Tu as fait ton travail, Maman.
Maintenant, c'est à mon tour de te protéger. » Mesdames et Messieurs,
avec
un cœur reconnaissant, nous honorons les défenseurs de la liberté et
les
familles de nos soldats, représentés ici ce soir par les parents du
sergent Norwood, Janet et Bill Norwood.

Au cours des quatre dernières années, les Américains ont été témoins
d'événements de grande ampleur. Nous avons connu des moments de
chagrin,
des heures d'incertitude, des journées de victoire. Tout au long de
cette
période, même lorsque nous étions en désaccord, nous avons vu les
éléments
qui nous unissent dans notre objectif. L'attaque lancée contre la
liberté
dans notre monde a réaffirmé notre confiance dans le pouvoir qu'a la
liberté de changer le monde. Nous sommes tous embarqués dans une grande
aventure, qui nous commande de faire rayonner la promesse de la liberté
dans notre pays, de renouveler les valeurs qui soutiennent notre
liberté
et de diffuser la paix qui naît de la liberté.

Comme Franklin Roosevelt l'a un jour rappelé aux Américains, « chaque
âge
est soit un rêve qui meurt, soit un rêve qui se réalise ». Nous vivons
dans le pays où naissent les rêves les plus ambitieux. L'abolition de
l'esclavage n'était qu'un rêve... jusqu'au jour où elle est devenue
réalité. La libération de l'Europe écrasée par le fascisme n'était
qu'un
rêve... jusqu'au jour où elle s'est réalisée. La chute de l'empire du
communisme n'était qu'un rêve... jusqu'au jour où elle s'est produite.
Notre génération a ses rêves à elle, et nous abordons nous aussi
l'avenir
avec confiance. La route de la Providence est inégale et imprévisible,
mais nous savons où elle aboutit : elle aboutit à la liberté.

Je vous remercie, et que Dieu bénisse l'Amérique.
article retransmis par :acharif moulay abdellah bouskraoui
N
4 février 2005 13:19
Je ne sais pourquoi je n'arrive jamais a lire un article transmit par abdellah bouzakraoui.
 
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