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Bouteff plus libre et arroguant que jamais !
A
5 août 2004 11:08
Source : http://www.lefigaro.fr/international/20040805.FIG0238.html

ALGÉRIE Le limogeage du chef d'état-major est la dernière péripétie du combat entre le président et l'armée
Bouteflika, patron de la «grande muette»

Alger : Arezki Aït-Larbi
[05 août 2004]


«Primauté du politique sur le militaire !» Ce principe républicain, énoncé en août 1956 par le premier congrès du FLN, n'aura vécu que quelques mois. En décembre 1957, Abane Ramdane, le coordinateur civil du mouvement indépendantiste, était assassiné par les hommes du colonel Boussouf, le père des services secrets algériens qui impose les militaires au-devant de la scène.


Près d'un demi-siècle plus tard, l'Algérie continue de vivre au rythme des répliques de ce coup d'Etat originel. Dès la signature des accords d'Evian, le 18 mars 1962, le colonel Boumediene, chef d'état-major de «l'armée des frontières» stationnée au Maroc, défiait le gouvernement provisoire de la République algérienne. Quelques semaines plus tard, il ramène Ahmed Ben Bella sur un char, et l'impose comme premier président de l'Algérie indépendante. Après avoir laminé l'opposition dans le sang, le colonel dépose son protégé le 19 juin 1965, et dirige le pays d'une poigne de fer, à la tête d'un Conseil de la révolution, composé en majorité par des militaires.


Parmi les principaux conspirateurs, un jeune ministre des Affaires étrangères, qui manifestait déjà des qualités d'intrigant bien précoces : Abdelaziz Bouteflika. Lorsque le dictateur lâche le pouvoir en rendant l'âme en décembre 1978, Abdelaziz Bouteflika se positionne comme favori à la succession. Il est écarté par l'armée au profit du colonel Chadli Bendjedid.

La Sécurité militaire, l'omniprésente police politique a placé ses hommes dans toutes les institutions pour traquer les velléités contestataires. Mais, peu à peu, elle perd le contrôle sur la société. L'opposition, acculée à la clandestinité, tente, avec des fortunes diverses, de se faire entendre. La première secousse qui ébranle le régime, viendra de Kabylie. C'est le Printemps berbère de 1980.


Révoltée par la répression qui frappe l'université, toute la région s'embrase, acculant le pouvoir à libérer les prisonniers. En 1982, les islamistes tiennent le haut du pavé. Avec quelques fidèles, Mustapha Bouiali prend le maquis dans la Mitidja, dans le centre du pays. Une année plus tard, les partisans de Ben Bella prennent les armes dans les Aurès. Cette série de dissidences sporadiques culmine avec les émeutes sanglantes d'octobre 1988. L'armée tire sur la foule des jeunes manifestants qui crient leur désespoir dans la fureur. Bilan : plus de 500 morts et des centaines de suppliciés, victimes de la torture, qui se dressent comme un mur de haine entre le peuple et son armée.


Pour se régénérer, le régime lâche du lest et concède une «ouverture démocratique» en trompe-l'oeil. A la faveur d'une nouvelle Constitution qui légalise le multipartisme, une soixantaine de partis sont agréés. A quelques exceptions près, ce sont des sigles sans consistance, suscités par les «Services». Objectif : discréditer toute alternative démocratique, encourager la fureur islamiste, pour revenir en sauveur. Avec la victoire du FIS aux législatives pluralistes de décembre 1991, et sa menace – bien réelle – d'instaurer un Etat théocratique, l'armée revient dans la posture du «rempart républicain contre le péril vert», pousse le président Chadli à la démission et annule le scrutin.


Mohammed Boudiaf, un historique de la guerre d'indépendance de 73 ans, est appelé à la rescousse pour couvrir l'opération de sa «légitimité révolutionnaire». En s'attaquant aux intérêts des barons du régime qu'il qualifie de «mafia politico-financière», l'opposant réfugié au Maroc depuis 1964 signe son arrêt de mort : le 29 juin 1992, il est tué à bout portant, d'une rafale de kalachnikov par un membre de sa garde rapprochée. Ali Kafi, son successeur, est un ancien colonel durant la guerre d'indépendance. Il cède la place, en février 1994, à un militaire pur jus, le général à la retraite Liamine Zeroual.


Arrivé au pouvoir dans un contexte sécuritaire et économique des plus difficile, le général Zeroual tente de redonner au pays des institutions légitimes. En conflit avec ses collègues de l'état-major, il écourte son mandat et convoque des élections présidentielles anticipées, sans y participer. Coopté par l'armée comme tous ses prédécesseurs, Abdelaziz Bouteflika revient au pouvoir le 15 avril 1999. Tenu à l'écart de la vie publique pendant 20 ans, l'homme a eu le temps de mûrir sa revanche. Dès le début de son mandat, le «moins mauvais des candidats» marque son territoire et se retourne contre ses «parrains», qu'il désigne comme un frein à sa volonté de réforme.


Jaloux de leurs prérogatives, les chefs de l'armée actionnent alors leurs relais dans la «société civile» et dans la presse privée pour freiner l'offensive du président. Homme rusé, ce dernier connaît le talon d'Achille de ses adversaires : ils sont hantés par le cauchemar des milliers de «disparus» durant les années 90. En privé, l'un de ses proches divulgue ses cartes comme une arme de destruction massive : «Si les généraux lui font barrage pour un second mandat, plus de 7 000 dossiers de disparus sont déjà ficelés et prêts à atterrir sur le bureau des instances internationales.» Ces luttes d'influence au sommet de l'Etat bloquent toute politique de redressement du pays, qui peine à sortir d'une décennie de violences. Avec des dégâts collatéraux parfois sanglants.

Fin 2003, c'est l'armistice ; président et hiérarchie militaire trouvent un deal. Le 8 avril 2004, Bouteflika est réélu avec un score de 85% des suffrages. Reste à connaître la contrepartie concédée aux chefs de l'armée. Pour des analystes proches du sérail, les principaux généraux auraient accepté de quitter le champ politique en douceur, après avoir obtenu des garanties pour une «retraite paisible et sans soucis». Dans les prochains mois, une amnistie générale pourrait les mettre à l'abri de toute poursuite judiciaire. Reste une certitude : le départ du général Lamari renforce le pouvoir du président Bouteflika. Après avoir laminé l'opposition et désigné ses fidèles au sommet de toutes les institutions, il s'impose désormais comme le patron incontesté de la grande muette, dernière citadelle à tomber sous son contrôle. Retranché une fois de plus derrière une façade civile, assis sur une cagnotte de 35 milliards de dollars de réserves de change, le régime autoritaire risque de se refermer davantage, au détriment des libertés démocratiques

nous naissons tous égaux en droits et obligations
t
5 août 2004 12:10
le figaro a écrit:
<<<Dès la signature des accords d'Evian, le 18 mars 1962, le colonel Boumediene, chef d'état-major de «l'armée des frontières» stationnée au Maroc....................>>>

Eh oui, le maroc a aidé les algériens, pour avoir leur indépendance en les laissant s´ instaler au Maroc.
Mais l´ algérie laisse s´ installer chez elle "le polisario" pour déstabilser le maroc.
mais est ce que ces algériens sont tellement ingras à ce point lasmiling smiley?
A
5 août 2004 12:26
Salam !!




le malheure algérien c'est d'avoir choisi au moment de son indépendance le camps soviétique on en voit le resultat !
85% de suffrage pour Bouteflika prouve bien qu'il n'y a plus d'opposition solide en Algérie, !!!!

"Puisque tout coeur qui bat pour la liberté, n'a droit qu'à un peu de plomb, j'en réclame ma part !"( Louise Michelle )
a
5 août 2004 12:47
En tout cas, Bouteflika fait bien son travail. Il fait son travail doucement et surement pour ne pas mettre le pays a feu et a sang.

Esperons q la république des généraux prendra fin dans les plus brefs délais, pour laisser le champ libre a Bouteflika, homme auquel j'accorde tout mes respects.
g
5 août 2004 19:42
Amar,

Fais attention,quand tu relates l'hisoire donne l'integralite:

L'Algerie durant la guerre d'independance n'a pas trouve de sources pour s'approvisionner en armes,elle s'est adresse aux pays europeens et meme aux Etats-Unis,mais l'influence de la France,les a dissuade.

La France etait a l'epoque membre de l'Otan,les francais utilisaient le support de l'Otan (avion,materiel de guerre et meme des pilotes) pour bombarder des villages civiles sans defense pour les chatier d'avoir heberger des moudjahines.

Alors ,l'Algerie n'avait d'autres choix que de se tourner vers l'Egypte (socialiste),la Yougoslavie de Tito (socialiste),la Chine (communiste),et l'Union Sovietique (communiste)pour s'approvisionner en armes.

,donc l'Algerie pour sa survie et son combat pour l'independance,n'avait pas le choix,il lui fallait des armes,apres le refus des americans,des anglais et memes des allemands.

Ce n'etait pas un choix,c'etait une necessite.

Et a l'epoque c'etait ce qu'il fallait faire pour gagner la guerre.

Alors communiste ou pas,ne change rien a la situation sur le terrain aujourd'hui,et meme si nous avions ete liberaux,capitalistes,ou meme monarchique,la situation avec le Maroc,n'aurait pas change.
m
5 août 2004 20:00
Excuses moi mais l'histoire ne dit pas çà :

ce sont les USA qui ont fait pression sur la france et qui ont introduit pour la premiére fois l'affaire algérienne devant le conseil de sécurité de l'ONU ..

Les francais étaient fous...

Le choix socialiste (république démocratrique et populaire) était un choix politique du parti unique : le FLN qui devait conduire la révolution et ils ont pris comme modéle les pays dits révolutionnaires : Cuba, Yougoslavie etc...

Tout çà vient du choix d'un parti unique : le FLN , à ne pas oublier comme grande catastrophe (souk el fallah, arzew ...) ..
A
5 août 2004 20:48
Salam !!


gmar khouya, je ne veux pas polimiquer sur le passé, et je sais qu'à l'époque les pays qui luttaient pour leur emmencipation n'avaient guére le choix pour trouver de l'aide c'était les Etats Unis ou l'URSS, et les membres du FLN à l'époque c'étaient des braves qui méritent notre respect et notre admiration la plus absolut ! Ceulement maintenant que les temps ont changés je constate que le FLN n'est plus utile à l'Algérie et qu'il devrait laisser la place à une nouvelle génération qui conduirat l'Algérie vers la voie de la reconciliation avec son peuple premmiérement et les notres ensuites !

"Puisque tout coeur qui bat pour la liberté, n'a droit qu'à un peu de plomb, j'en réclame ma part !"( Louise Michelle )
g
6 août 2004 23:19
Hey Amar Sans Souci,

Je n'ai jamais preconise que le FLN etait parfait,ou que le FLN devait etre eternellement au pouvoir.
D'ailleurs,le FLN est discredite par la majorite des Algeriens,mais les Algeriens ne veulent plus tomber dans le piege des partis demagogiques ou ceux d'extreme-droite comme dans certains pays arabes.
Je pense qu'avec l'emergence d'autres partis politiques,les Algeriens auront plus de choix.

Le debat en Algerie,est beaucoup centre sur les details des elections,les listes,les partis appuyes par les gouvernements,les militaires.

C'est bien pour cela qu'il faut des ONG etrangeres pour surveiller,controler et verifier toutes les elections en Algerie et meme dans tout le maghreb.

En tunisie,Ben Ali est au pouvoir,a vie.il emprisonne tous les opposants,je suppose qu'au Maroc,vous avez le memes problemes.

C'est pour cela,que je dis,nous n'avons que des dictatures au Maghreb,on ne peux construire une Union des Etats avec des etats dictatures.

Par contre,l'Union des peuples du Maghreb est meme,la plus envisageable.

gmar.
I
A
7 août 2004 00:19
salam !!


gmar je suis tout à fait d'accord avec toi, les peuples maghrébins vont finir par exiger l'union sacrée !!! ET l'obtenire tel est notre destin. En attendant ce jour sacré, veilles à tenir ta langue mon frére sinon je fais une razzia sur Oran et Sidi Bel Abbés si tu respectes pas mon ROI grrrrrrrrrrr
en plus il y a longtemps que je n'y suis pas allé !
à plus khouya !

"Puisque tout coeur qui bat pour la liberté, n'a droit qu'à un peu de plomb, j'en réclame ma part !"( Louise Michelle )
A
10 août 2004 18:31
Tu dis "En tunisie,Ben Ali est au pouvoir,a vie.il emprisonne tous les opposants,je suppose qu'au Maroc,vous avez le memes problemes."

Vous êtes une République, nous sommes un Royaume! Aucun point de comparaison très cher ! Réveille-toi!

Dans notre Royaume dont la tête ne changera qu'à sa mort (c'est ce que l'on appelle Monarchie) nous avons beaucoup plus de libertés que vous!!

Hassan II est mort, allah yarhamou, c'est tout, s'il a fait du mal ou du bien, c'est à Dieu de voir et aux historiens aussi point barre!

Mohammed Vi n'a rien à voir avec ce qu'a fait son père, et en tout cas, tout ce qu'il a fait jusqu'ici est bien!

N'insulte pas Ben Ali, commence avec tes généraux et Bouteff quand tu veux critiquer les dictateurs, car au moins, à dictatures égales, Ben ALi a réussi le bien être de ses citoyens, ce qui n'est pas le cas des dirigeants algériens avec le peuple algérien, malgré la manne importante de pétrole et de gaz!

Avant de voir la paille qu'il y a dans l'oeil de ton voisin, comence par voir la poutre que tu as dans ton oeil!

nous naissons tous égaux en droits et obligations
m
10 août 2004 19:56
35 milliards
avec une dette de plus que la moitié supposant un lourd sevice ?

35 c'est de la com mes amis

salami wa tahiyati
 
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