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Laâyoune : Après le communiqué du parquet, la police interdit une réunion de l’ONG de Haidar

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Les participants à la réunion du 20 septembre pour la création de l’«Instance sahraouie contre l’occupation marocaine» (ISCOM). / DR
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Hier, le parquet général a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire sur les circonstances de la tenue, le dimanche 20 septembre, du «congrès fondateur» de l’«Instance sahraouie contre l’occupation marocaine» (ISCOM) que préside Aminatou Haidar.

Immédiatement après la publication de cette annonce, les autorités policières de Laâyoune ont pris des mesures destinées à empêcher la tenue d’une réunion du bureau exécutif de l’ONG, prévue mardi 29 septembre au domicile de Jmaia El Ghalia (alias Jimmy).

Une vidéo diffusée par des médias proches du Polisario montre en effet des policiers en tenue civile interdire des membres de l’ISCOM d’accéder au lieu de la rencontre.

Le communiqué du parquet précisait que l’enquête lancée «permettra de prendre les mesures juridiques adéquates pour préserver l’ordre public et donnera lieu à la sanction juridique pour atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume, avec effet de dissuasion à la fois publique et privée garantissant la préservation des constantes nationales».

Parallèlement, le Front Polisario a mobilisé ses séparatistes de l’intérieur pour soutenir l’ONG d’Aminatou Haidar. Ainsi, la «Coordination des ONG sahraouies des droits de l'homme» a publié, ce mercredi, un communiqué pour exprimer sa «solidarité» avec les membres de l’ISCOM et dénoncer «les harcèlements, les agressions physiques et le siège» imposés sur cette association nouvellement créée.