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Sur France 24, Boukadoum fait l'impasse sur le dialogue interlibyen au Maroc

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Sabri Boukadoum, ministre des Affaires étrangères algérien sur France 24 / DR
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Alors que la ville de Bouznika au Maroc accueille un dialogue interlibyen, la chaîne France 24 (francophone) a diffusé mardi 8 septembre une interview, d’une quinzaine de minutes, réalisée depuis Alger, avec le ministre algérien des Affaires étrangères.

Une belle tribune offerte à l’Algérie pour présenter sa solution à la guerre civile en Libye  et louer les bienfaits du dialogue à condition qu’il ne se tient pas au royaume. «Nous devons convaincre les parties libyennes de la nécessité de miser sur le dialogue pour régler tous les problèmes», a ainsi déclaré Sabri Boukadoum. «Nous avons la même approche avec nos voisins», citant tout particulièrement la Tunisie. «Nous souhaitons que l’Egypte y adhère», a-t-il complété.

C’est dire que la coordination entre les trois capitales sur ce dossier marque le pas. Pour mémoire début août, des médias algériens avaient annoncé que le département de Boukadoum préparait une réunion avec la participation de la Tunisie et l’Egypte pour relancer la troïka.

Dans son plaidoyer en faveur de la solution du voisinage, il a souligné que son pays compte élargir le champ d’action de son approche pour inclure ce qu’il a appelé le «grand voisinage» en Europe et en Afrique pour «inclure tous les pays ayant un intérêt en Libye», citant de nombreux exemples sur les deux continents mais sans mentionner le Maroc qui pourtant est au coeur des négociations entre l'Est et l'Ouest libyens.

Sabri Boukadoum a préféré rappeler qu’«Alger avait accueillie, il y a six mois une réunion» avec plusieurs pays de la région. En effet, le 23 janvier, Alger avait invité les ministres des Affaires étrangères du Tchad, du Soudan et du Niger ainsi que du Mali à rejoindre leurs homologues de la troïka pour examiner la crise libyenne.