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Amnesty International Maroc appelle au «rejet de toute fausse accusation» contre Omar Radi

Publié
Photo d'illustration. / DR
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Amnesty International Maroc a appelé, mardi soir, au «rejet de toute fausse accusation contre le journaliste indépendant Omar Radi».

Dans un communiqué relayé sur sa page Facebook, la section Maroc de l’ONG a déclaré qu'elle «craint sérieusement que ces nouvelles accusations soient fabriquées et qu'elles visent à harceler Omar Radi, à diffamer sa réputation et à faire taire sa voix». «Son harcèlement continu ne fait que confirmer les menaces auxquelles sont confrontés les militants et les journalistes au Maroc en raison de la divulgation des violations des droits de l'homme», poursuit le communiqué.

Tout en assurant que «les allégations de violences sexuelles doivent toujours être prises au sérieux», Amnesty International Maroc rappelle qu’en même temps, «les autorités marocaines ont un historique d'accusations de crimes sexuels comme méthode tactique pour poursuivre les journalistes et les militants des droits humains».

«Les autorités doivent également abandonner toute fausse accusation contre Omar Radhi, enquêter de manière impartiale et approfondie sur toute plainte contre lui et garantir ses droits dans les procédures légales qui doivent être suivies», insiste-t-elle.

Et de rappeler que «l'escalade contre Radi intervient après qu'Amnesty International a publié un rapport, le 22 juin, révélant comment le gouvernement marocain a ciblé le téléphone d'Omar Radi avec le logiciel d'espionnage israélien NSO».

Omar Radi a été placé en détention provisoire, la semaine dernière, accusé d'attentat à la pudeur avec violences, viol et de recevoir des fonds d'entités étrangères afin de nuire à la sûreté intérieure et extérieure du royaume.