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A pas de charge, le gouvernement prépare les prochaines élections. Saadeddine El Othmani, accompagné des ministres de l’Intérieur et de la Justice, a reçu jeudi une délégation de partis non-représentés au Parlement, indique le site de la présidence du gouvernement.
La veille, le chef de l’exécutif s’est réuni avec les formations ayant une représentativité dans l’institution législative pour l’examen des modifications à apporter aux lois électorales, tels le découpage des circonscriptions, le seuil, les deux listes nationales et le mode du scrutin.
«Nous voulons que cette préparation se fasse, comme toujours, de manière consensuelle, et nous voulons également poursuivre les réformes politiques au Maroc», a-t-il souligné dans des déclarations au site de son parti.
Et de placer ces consultations dans la perspective de «rétablir la confiance en l'action politique, les partis politiques et les institutions» et de convaincre «les jeune à s’engager de manière active dans ce processus».
El Othmani et le ministère de l’Intérieur font face à un calendrier serré. Ils doivent persuader essentiellement les «grands» partis à se mettre d’accord sur le cadre légal des prochains rendez-vous des Marocains avec les urnes avant que la session du printemps au Parlement, dont l’ouverture est prévue en avril, n’arrive à échéance.
Le gouvernement s’est déjà préparé à ces rounds de négociations en inscrivant dans le budget 2020 du ministère de l’Intérieur une valorisation du montant de ses subventions annuelles accordées aux directions des partis.
