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France : La Grande mosquée de Paris, grande perdante du scrutin du CFCM

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L'intérieur de la Grande mosquée de Paris. / DR
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Le scrutin pour le renouvellement du Conseil français du culte musulman (CFCM) a eu lieu les 10 et 17 novembre, au niveau régional. Selon l’instance de représentation des musulmans de France, qui a repoussé l’élection de son nouveau président au samedi 7 décembre, plus d’un millier de lieux de culte y ont participé, indique le journal La Croix.

Malgré une participation atteignant les 40% dans les mosquées hexagonales, les fidèles ont toutefois quelque peu boudé le scrutin, indique de son côté Le Point.

La fédération Musulmans de France (ex-UOIF) n’a obtenu qu’un seul élu (région Champagne-Ardenne) mais, grâce à ses neuf membres cooptés, elle continuera de siéger au conseil d’administration du CFCM. L’organisation ne représente toutefois que sa cinquième force.

In fine, les grands gagnants de ce scrutin, sur la base du nombre de suffrages recueillis, sont l’Union des musulmans de France (UMF), de Mohammed Moussaoui, réputée proche du Maroc. L’UMF ne compte en revanche aucun représentant coopté, mais elle constituera toutefois la deuxième force du CFCM.

Son concurrent direct, le Rassemblement des musulmans de France, lui aussi d’obédience marocaine, a obtenu moitié moins d’élus que l’UMF, mais se hisse au rang de première force représentative au CFCM grâce à ses éléments cooptés.

Le grand perdant de ce scrutin, en revanche, est la Grande mosquée de Paris. «Les partisans de Dalil Boubakeur arrivent bien loin derrière ceux qui ont choisi Mohammed Moussaoui. Malgré ses membres cooptés, elle arrive également derrière l’UMF», indique Le Point.