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Sahara occidental : Après WSRW, CODESA publie aussi son rapport

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Aminatou Haidar, présidente de la CODESA. / Ph. DR
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Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme (CODESA) emboîte le pas à l’ONG Western Sahara Ressource Watch. Ainsi, le média pro-Polisario Radio Maizirat a publié hier le rapport de l’association dirigée par Aminatou Haidar sur la situation des droits de l’Homme au Sahara.

Un document qui rappelle le tout début de la mise en place, puis le démantèlement par les autorités marocaines, du camp Gdeim Izik près de Laâyoune en 2010, avant d’aborder la situation des «prisonniers de ce démantèlement». Sans mentionner les 11 membres des forces de l’ordre assassinés en 2010, la CODESA dénonce la situation des prisonniers sahraouis, rappelant que «certains ont été condamnés à de la prison à perpétuité».

Citant plusieurs manifestations organisées au Sahara par des séparatistes de l’intérieur, l’ONG fait état de «violences et répressions face aux revendications des Sahraouis». Le rapport insiste sur la «nécessité d’établir un mécanisme de surveillance des droits de l’Homme» au Sahara «comme abordé par les Etats-Unis en 2013». L’association d’Aminatou Haidar ne manque pas l’occasion d’énumérer certaines de ses revendications, épinglant au passage les autorités marocaines.

Aux côtés de sa carte sur «les violences au Sahara occidental», le Polisario fait aussi des allégations d’exploitation des ressources naturelles du territoire l’un de ses chevaux de bataille. C’est ainsi que l’ONG pro-Polisario WSRW a elle aussi publié cette semaine un rapport sur les «exportations de phosphate du Sahara occidental».