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Le MUR rejette le compromis sur la langue d’enseignement des matières scientifiques

Publié
Abderrahim Chikhi, président du Mouvement unicité et réforme (MUR). / Ph. DR
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Le Mouvement unicité et réforme (MUR), la matrice du PJD, est vent debout contre le compromis auquel sont parvenus les groupes parlementaires au sujet de la langue d’enseignement des matières scientifiques.

Le bureau exécutif du MUR a exprimé, dans un communiqué, son «rejet absolu de toutes les décisions qui pourraient affecter le statut de l’arabe en tant que langue fondamentale dans l’enseignement aux côtés de l’amazigh».

Le Mouvement d'Abderrahim Chikhi, qui «condamne fermement l’adoption de langue d’enseignement étrangère», ne manque pas de rappeler alors que les «faits et les expériences internationales» ont montré que les Etats développés font appel à leurs langues nationales dans l’enseignement.

Le MUR s’est prononcé en faveur d’une «ouverture à l’apprentissage de langues les plus parlées dans le monde». Un appel indirect pour accorder la priorité à l’anglais dans l’école marocaine. Abdelilah Benkirane avait d’ailleurs évoqué cet appel, lors de son intervention à la séance inaugurale du 6e congrès du «Collectif national pour la langue arabe» tenu les 15 et 16 mars à Rabat.

Enfin, le Mouvement unicité et réforme a demandé aux parlementaires d’«assumer leur responsabilité historique et de respecter la Constitution du pays, qui accorde une place distincte aux langues officielles, à savoir l’arabe et l’amazigh».