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Le Maroc extrade deux ressortissants saoudiens suite à un mandat de l’Interpol

Publié
Un tribunal dans la capitale saoudienne Riyad. / Ph. DR
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L’Arabie saoudite a extradé deux de ses ressortissants du Maroc, dans le cadre d’un mandat d’arrêt émis par le bureau de liaison de l’Interpol en Arabie saoudite. C’est ce qu’a rapporté lundi le média saoudien Sabq, citant une dépêche de l’agence saoudienne de presse.

«Dans le cadre de la coopération internationale de l’Interpol-Arabie saoudite avec les autres Etats membres pour la lutte contre la criminalité transnationale et à la suite du suivi continu par l’Arabie saoudite des personnes recherchées, le 10/3/1440 de l’hégire (19 novembre 2018, ndlr), deux citoyens recherchés dans le cadre d’affaires financières ont été extradés», poursuit le média.

Celui-ci précise que les deux Saoudiens ont été arrêtés au Maroc. «Le premier s’est enfui au Maroc et avait refusé d’appliquer une décision de la justice, l’obligeant à régler un montant de 99,3 millions de riyals saoudien», précise-t-on de même source. Quant au deuxième, il aurait été impliqué dans une affaire de fraude et aurait, toujours selon l’agence saoudienne, signé des contrats avant de s’accaparer d’un montant de 1,3 million de riyals saoudien et s’enfuir vers le Maroc. «Les deux ressortissants ont été transférés vers les services compétents pour poursuivre les enquêtes les concernant», conclut le média en ligne.

Cette affaire rappelle sans doute celle de Turki Ben Bandar. Extradé du Maroc vers l’Arabie saoudite en 2015, le prince saoudien n’avait pas fait l’objet de mandat d’arrêt de la part de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol), qui a nié début novembre avoir publié une «notice» à son encontre. Pourtant, le ministère marocain de la Justice, réagissant à une information relayée par Le Monde, avait assuré que ce prince saoudien, disparu depuis son extradition vers Riyad, avait été extradé «conformément à des procédures judiciaires strictes».