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Sahara : Au CDH de l’ONU, tous les Etats du Golfe appuient les efforts du Maroc

Au lendemain des entretiens du 10 septembre à Abou Dhabi entre le roi Mohammed VI et le prince héritier des Emirats arabes unis, Mohamed Ben Zayed, les monarchies du Golfe appuient au CDH de l’ONU les efforts du Maroc dans le règlement de la question du Sahara occidental.

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Le roi du Maroc avec les chefs d’Etats du CCG / Archive - DR
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Après de longs mois de tension, est-ce le début d’un réel réchauffement dans les relations du Maroc avec certaines monarchies du Conseil de Coopération du Golfe ? C'est du moins ce que laisse entendre le soutien des Etats du CCG à la position du royaume sur le dossier du Sahara à l'occasion de la 39e session du Conseil des droits de l’Homme.

L’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unies, Oman, le Qatar et même le Koweït ont apposé, mardi, leurs signatures à une proposition louant les efforts de Rabat dans le règlement de la question du Sahara occidental.

Le texte, qui a eu l’adhésion de 17 pays du CDH des Nations unies, a salué l’ouverture du Maroc aux missions diligentées par des instances de l’ONU en vue de s’enquérir sur la situation des droits de l’Homme dans la province.

Des motifs de satisfaction pour Rabat

L’initiative, en elle-même, constitue un motif de satisfaction pour le Maroc. En effet, recueillir l’appui de 17 Etats -dont des africains- sur un total de 47 que compte le tour de table du CDH de l’ONU n’est pas un acquis négligeable.

A cela s’ajoute le soutien clair des monarchies du Golfe, sachant que le 13 juin à Moscou elles avaient boudé, à l’exception du Qatar et du sultanat d'Oman, la candidature du royaume à l’organisation du mondial 2026, préférant voter en faveur de la candidature conjointe des Etats-Unis-Canada-Mexique.

Ce qui s’est passé mardi au Conseil des droits de l’Homme est le premier signe annonciateur d’un réchauffement dans les relations entre le Maroc et le CCG, particulièrement l’axe Arabie saoudite-Emirats. Un vote de soutien qui intervient seulement vingt-quatre heures après la rencontre entre le roi Mohammed VI et le prince héritier des Emirats, Mohamed Ben Zayed, le 10 septembre à Abou Dhabi.

Rappelons que le 29 avril dernier, suite à l’adoption de la résolution 2414 au Conseil de sécurité, le Koweit avait curieusement plaidé pour «l'autodétermination du peuple du Sahara occidental», «au respect de la légalité internationale» et invité les parties «à entamer des négociations sans condition et avec bonne foi». Une défiance aux traditionnelles relations d’amitié entre le Koweit et le Maroc qui avait été chaleureusement accueilli, en son temps, par le Polisario.