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Rabat accueille, depuis hier et jusqu’au jeudi 5 juillet, un autre round de négociations en vue de la conclusion d’un nouvel accord de pêche. A seulement dix jours de l’expiration de l’actuel protocole, prévu le 14 juillet, cette série de pourparlers est très suivie par les professionnels espagnols.
Ils appréhendent en effet la perspective de l’arrêt de pêcher dans les eaux atlantiques marocaines alors que des problèmes techniques, telle que l’obligation du débarquement des prises de poissons autorisées dans les ports marocains, ne sont pas encore résolus.
Le nouveau gouvernement espagnol accorde également un intérêt particulier au cours des négociations. La secrétaire générale au ministère de la Pêche, Alicia Villauriz, a réaffirmé hier «l’engagement ferme» de l’exécutif de Pedro Sanchez à travailler avec la Commission européenne pour assurer la survie de l’activité.
Depuis avril, le Maroc et la Commission européenne ont entamé une série de négociations. Le volet politique, portant sur les eaux du Sahara occidental, a été abordé avec des représentants du ministère des Affaires étrangères. Une fois cet obstacle dépassé, les deux parties ont ensuite examiné les questions techniques, tels que le débarquement et le montant annuel de la compensation financière.
