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France : Les bruits de couloirs de l’Elysée sur une liaison supposée entre Manuel Valls et Najat Vallaud-Belkacem

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Des bruits de couloirs circulaient à l’Elysée sur une liaison supposée entre Manuel Valls et Najat Vallaud-Belkacem. / DR
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Dans les entrailles du «Château», les rumeurs vont bon train. Les bruits de couloirs de l’Elysée, qui auraient concouru à la déroute de plusieurs adversaires politiques de François Hollande, font l’objet d’un ouvrage à paraître, «Bienvenue Place Beauvau, Police : les secrets inavouables d’un quinquennat» (éd. Robert Laffont), écrit par les journalistes d’investigation au Canard enchaîné Didier Hassoux et Christophe Labbé et la journaliste indépendante Olivia Recasens.

D’après les bonnes feuilles publiées par l’hebdomadaire Valeurs actuelles, le livre décrit un vaste système de surveillance instauré par le chef de l’Etat après sa prise de fonction, en mai 2012. Ses cibles ? Nicolas Sarkozy et Manuel Valls - son propre Premier ministre -, entre autres. «Derrière ces ennuis à répétition qui ciblent les principaux rivaux du président sortant, difficile de ne pas voir la patte de Hollande», écrivent en effet les auteurs.

Hormis l’orchestration des casseroles judiciaires que traîne Nicolas Sarkozy, la vie privée de Manuel Valls en prend aussi pour son grade. Ainsi, la rumeur selon laquelle ce dernier aurait entretenu une liaison avec sa ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, aurait été largement répandue auprès des hauts commis de l’Etat.

Agacé, l’ancien Premier ministre avait choisi de couper court à la rumeur en expliquant qu’avec son épouse, la violoniste Anne Gravoin, «ils forment un couple très soudé». Manuel Valls avait d’ailleurs confié au producteur Michel Denisot : «Ces rumeurs se veulent destructrices et ne sont pas anodines. Elles sont faites pour expliquer qu’au fond, si vous mentez dans votre vie privée, c’est que vous mentez dans votre vie publique. (…) Moi, je résiste. Il faut protéger aussi vos proches qui, eux, ne sont pas préparés. Il ne faut pas se laisser faire, c’est très important.»