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PJD : Après la condamnation d’Abdelali Hamieddine, Benkirane ordonne le silence

Publié
Abdelilah Benkirane / Ph. Abdeljalil Bounhar - AP - SIPA
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A sa manière, le secrétaire général du PJD a réagi à la condamnation de Abdelali Hamieddine à trois ans de prison ferme, pour son implication dans l’assassinat de l’étudiant de gauche Ben Aïssa Aït El Jid, en 1993. Abdelilah Benkirane a ordonné le silence à l’ensemble des adhérents à sa formation politique. Il a enjoint, dans un communiqué, à «tous les membres et responsables du parti à ne donner aucune déclaration ou commentaire sur le verdict rendu, le mardi 11 juillet 2023, par la chambre criminelle de première instance près la Cour d’appel de Fès».

Face à des situations délicates, Benkirane est habitué de prendre de telles décisions. Après la publication, en mars dernier, du communiqué du cabinet royal sur les relations entre le Maroc et Israël, Abdelilah Benkirane avait ordonné aux militants du PJD d’observer le silence.

Au lendemain de l’appel lancé, le 10 janvier 2017, par le roi Mohammed VI à la Chambre des représentants d’élire un nouveau président et ensuite d’accélérer l’adoption par le Maroc de l’Acte constitutif de l’Union africaine, Benkirane Il avait aussi brandit le même diktat.