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France : Après Iquioussen, un autre imam du Nord menacé d'expulsion

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La mosquée d'Hautmont, près de Maubeuge, fermée en 2018 pour apologie du terrorisme. / lavoixdunord
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Le tribunal de Lille a rendu, mercredi 21 septembre, un avis favorable à l'expulsion de l'ancien responsable de la mosquée d'Hautmont, près de Maubeuge. Selon France Bleu, l’avis fait suite à un recours de la préfecture du Nord qui a demandé l'expulsion de l'ancien responsable de l'association en charge de la mosquée d'Hautmont, fermée en 2018 pour apologie du terrorisme.

L'homme, de nationalité algérienne, est accusé par les services de l'Etat d'être proche de personnes radicalisées et de revendiquer «une vision de l'Islam incompatible avec les valeurs de la République». La préfecture y voit donc une «menace fondamentale pour les intérêts de l'Etat». Le procureur de la République d’Avesnes-sur-Helpe avait même décidé de reporter le mariage de ce ressortissant d’origine algérienne, dont l’union avec une citoyenne française devait avoir lieu en mairie d’Hautmont le samedi 3 septembre. À l'audience, l'homme s'est défendu en pointant le manque de preuves concrètes, et avance n'avoir eu que des fonctions administratives au sens de l'association Assalem. Son avocate dénonce également un "acharnement" à son encontre.

L’affaire avait eu plus d'écho dans le contexte de l'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen, validée à la fin du mois d'août par le Conseil d'Etat, et qui a été arrêté vendredi 30 septembre en Belgique, où il se serait rendu, en exécutant lui-même l’Ordre de quitter le territoire français (OQTF) émis à son encontre.

Le mois dernier, dans le sillage de cette affaire, le ministre français de l’Intérieur a assuré qu’il y aura «d’autres imams Iquioussen», faisant état d’une «liste» de «prédicateurs», «de présidents ou agitateurs d’associations», «moins d’une centaine de personnes», qui pourraient subir le même sort.