Menu

flash_2

Les médias du Polisario annoncent une visite de De Mistura à Tindouf et à Alger

Publié
Staffan de Mistura, l’envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara occidental. / DR
Temps de lecture: 1'

Les médias du Front Polisario ont annoncé, cette semaine, une visite de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental à Tindouf. Ainsi, selon ECSaharaui, Staffan de Mistura «devrait arriver ce vendredi dans les camps». Samedi, il devrait être reçu par les responsables du mouvement séparatiste ainsi que «la délégation de négociation» du Front, dirigée par Khatri Addouh. 

La même source, citant des sources bien informées, ajoute que l’envoyé onusien se rendrait également à Alger et en Mauritanie, dans le cadre d'une nouvelle tournée qui intervient en préparation à son rapport qu’il doit soumettre avant la réunion du Conseil de sécurité prévue à la mi-octobre. «Il s’agit de la deuxième visite qu’il effectue dans la région pour tenter de relancer le processus de paix entre le Front Polisario et le Maroc», poursuivent les mêmes sources.

L’envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara occidental s’est rendu au Maroc en juillet dernier. Il a été reçu par le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita lors d’une réunion à laquelle a pris part le représentant du royaume auprès de l’ONU, l'ambassadeur Omar Hilale. A l'époque, l'ONU a annoncé une visite «au Maroc et au Sahara». Toutefois, son déplacement dans les provinces du Sud n’a pas eu lieu. «Il a décidé de ne pas se rendre au Sahara occidental pendant ce voyage, mais se réjouit de le faire lors de ses prochaines visites dans la région», a expliqué Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général de l'ONU dans une déclaration.

Cette affaire a fait l'objet d’une campagne médiatique lancée par l’Algérie et le Polisario. La première a accusé le Maroc de «saboter les efforts de De Mistura» alors que le mouvement séparatiste a pointé du doigt une manifestation de «l'obstructionnisme» du Maroc. Toutefois, l’ONU a répondu en réfutant ces accusations et en affirmant que l’émissaire onusien «n'a pas perdu sa liberté de mouvement» et qu’il «a le contrôle sur où il veut aller».