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Armement : Le constructeur français Naval Group courtise la marine royale marocaine

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Naval Group a organisé, hier, une opération séduction en présentant son «savoir faire technologique et industriel» au profit de quelques pays clients de l’industrie d’armement française, dont le Maroc. Une occasion pour échanger «sur les capacités de nos bâtiments de surface, qui offrent une supériorité opérationnelle à la Marine et garantissent notre autonomie stratégique», a souligné le chef d’état-major de la marine française, l’amiral Pierre Vandier.

L’invitation de représentants de la Marine royale marocaine à cet événement témoigne de la volonté du constructeur français de signer de nouveaux contrats avec le Maroc. Déjà en juillet dernier, les nouvelles sur l'ouverture de négociations entre le Maroc et l’Italie pour l’achat au groupe Fincantieri de deux Frégates multi-missions (FREMM), a alerté le groupe français. «Un nouveau succès italien, surtout au Maroc, ferait non seulement désordre en France mais serait aussi perçu comme une véritable claque de Rabat vis-à-vis de Paris, qui, il est vrai, entretiennent actuellement des relations glaciales», écrivait alors le journal français La Tribune.

Outre la menace italienne, la Turquie est un nouveau concurrent qui pourrait marcher sur les plates bandes du constructeur naval français. Cette semaine, Tactical Report, un média spécialisé en armement, a révélé que la Marine royale discute avec la société turque Ares Shipyard l’achat de 15 vedettes rapides, 10 unités destinées à la surveillance des eaux marocaines et 5 autres pour l’exécution d’opérations spéciales.