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La ministre espagnole des Affaires étrangères a botté en touche une question sur les circonstances de l’entrée, le 18 avril, de Brahim Ghali en Espagne. «Tous les protocoles en vigueur dans ce genre de cas ont été suivis», a souligné Arancha Gonzalez lors d’un point de presse animé conjointement, ce vendredi 9 juillet, avec son homologue français, Jean Yves Le Drian.
La cheffe de la diplomatie espagnole a rappelé que le secrétaire général du Front Polisario était à bord «d’un avion officiel algérien», rapporte l’agence Europa Press. Une version qu’elle a déjà donnée, le vendredi 2 juillet, dans une interview accordée à la radio nationale d’Espagne.
Le juge d’instruction du tribunal n°7 de Saragosse, Rafael Lasala, a en effet sommé la ministère des Affaires étrangères et l’état-major de l’armée de l’air de donner le nom de la personne qui a ordonné à la base de Saragosse de dispenser Brahim Ghali du contrôle aux frontières. Hier un général de l’armée de l’air a pointé du doigt, le chef de cabinet de la ministre des Affaires étrangères, Camilo Villarino, accusant le diplomatie récemment nommé à Moscou d'être l'auteur de ces instructions.
