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Loi sur le séparatisme en France : Pour le CFCM, «l’islam accepte la critique»

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Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui. / DR
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La commission spéciale du projet de loi contre le séparatisme a auditionné, lundi, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), une semaine après les autres cultes. Mohammed Moussaoui a ainsi estimé, durant cette audition, que les musulmans doivent «répondre avec dignité» aux reproches, rapporte Le Figaro.

Questionné sur le statut de la critique dans l’islam, le président du CFCM a assuré que «l’islam accepte volontiers que des critiques lui soient portées, y compris dans ses fondements, ses croyances, son credo». «Cela n’est pas incompatible avec la liberté d’expression. Elle est fondamentale, elle est un outil et une valeur importante pour les musulmans également», a ajouté le responsable musulman.

«Je pense que nos concitoyens qui veulent critiquer notre religion, ses fondements, ou qui veulent s’étonner sur certaines pratiques ont le droit de le faire en toute liberté. Et les musulmans ne doivent pas s’offusquer de cela.»

Mohammed Moussaoui

Pour le président du CFCM, les musulmans «doivent par contre répondre avec dignité, dans un débat intellectuel contradictoire».

La Croix rappelle, de son côté, que les autres représentants des cultes ont été auditionnés, lundi 4 janvier, par la commission spéciale du projet de loi contre le séparatisme. La semaine dernière, Mohamed Moussaoui était «hospitalisé pour une sciatique», ce qui explique le report de l’audition du CFCM, explique le quotidien.