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Agressions de femmes voilées en France : Les faits requalifiés en «violences volontaires»

Publié
Photo d'illustration. / Ian Langsdon - EPA/MAXPPP
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Deux femmes ont été mises en examen, jeudi, pour «violences volontaires», accompagnées de propos racistes qu'elles contestent, après l'agression au couteau de deux musulmanes voilées dimanche 18 octobre près de la Tour Eiffel.

Selon LCI, qui cite une source judiciaire, ces deux suspectes ont été mises en examen, la veille, pour «violences aggravées par la réunion, l'usage d'une arme, l'état d'ivresse, et les propos à caractère raciste». Les faits ont été ainsi «requalifiés» à l’issue des gardes à vue, explique de son côté l’Agence France-Presse (AFP).

L'auteure présumée des coups de couteaux a été placée en détention provisoire et son amie laissée libre sous contrôle judiciaire, selon des sources proches du dossier.

Me Arié Alimi, avocat des victimes qui réclament des poursuites pour «tentative de meurtre», a déposé une plainte pour que l'enquête soit requalifiée en «tentative de meurtre à raison de l'appartenance de la victime à une race ou à une religion», note LCI.

La première victime, âgée de 19 ans a reçu trois coups par une arme blanche. La seconde, une femme de 40 ans, a été blessée par six coups, dont un lui perforant le poumon, et est toujours hospitalisée.

Les deux femmes disent avoir été traitées de «sales arabes» par leurs agresseuses. «L'une des femmes faisait également référence au voile que portaient plusieurs femmes de la famille, en parlant de "ce truc que tu as sur la tête"», poursuit la plainte.

Après l'agression à l'arme blanche, survenue dimanche près de la Tour Eiffel à Paris, et l'identification d'une première suspecte le jour même, une seconde femme a été interpellée, mardi. Les deux femmes voilées ont «reçu plus de huit jours d'interruption de travail. Au moins l'une des victimes portait le voile», précise-t-on.