Le président de Melilla dénonce la fermeture de la frontière commerciale par le Maroc. Pour Juan José Imbroda c’est «un affront à la souveraineté espagnole sur la ville».
Le Maroc acceptera-t-il de négocier directement avec le Polisario alors qu’il conteste la légitimité du mouvement à représenter les Sahraouis ? La marge de manœuvre de Rabat semble réduite, au moment où elle est étroitement surveillée par un certain John Bolton.
Le 9 août 2016, l’ancien chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, signait le décret ministériel n°2.15.770 fixant les conditions et modalités de recrutement par contrats dans les administrations publiques. Le texte a ensuite été publié au Bulletin officiel dans son édition du 15 août de la même année. A l’époque, l’Union national du travail au Maroc (le bras syndical du PJD) a observé
Depuis le 1er août, la frontière commerciale avec Melilla est fermée. Un coup dur pour les commerçants de la ville. Désemparés, certains ont saisi Pedro Sanchez alors que d’autres ont préféré frapper à la porte de la chancelière Angela Merkel.
Au Nigéria, le groupe anti-Maroc se renforce par l’adhésion de nouvelles recrues. En témoigne, une conférence organisée le 10 août à Abuja.
Ce samedi, Pedro Sanchez a pu rallier à sa cause Angela Merkel. A l’issue d’un sommet tenu en Espagne, les deux réclament davantage d’aides de la part de la Commission européenne au Maroc. Le royaume ibérique souffre également de «la pression migratoire» a dit le chef du gouvernement espagnol lors d’un point de presse conjoint avec la chancelière allemande. Il s’est dit favorable pour «octroyer au Maroc
En plein crise migratoire, un lieutenant colonel de l’armée espagnole accuse à son tour le Maroc d’être à l’origine du problème. Diego Camacho n’a fait que dire haut ce que de nombreux militaires chuchotent entre eux. En témoigne leurs déclarations fuitées à la presse en août 2017 à ce sujet.
Presque tous les pays de la Ligue arabe sont solidaires avec l’Arabie saoudite dans sa crise avec le Canada à l’exception du Qatar et du Maroc. Cette exception ne fait pas, pour autant, de Doha et de Rabat deux havres du respect des droits de l’Homme.
Comme en 2005, la migration offre à l’Espagne de Pedro Sànchez une occasion de réclamer davantage de soutien financier à l’Union européenne. Et comme en 2005, cette politique s’appuie, en partie, sur l’engagement du Maroc.
La carte partisane au Maroc ne devrait pas connaître de changements notables. D'un côté le PJD qui enchaîne en plein été les réunions politico-religieuses et de l'autre... tous les autres. Même le RNI, longtemps présenté comme un concurrent potentiel des islamistes, vit à l’heure des interrogations et des incertitudes.