Le divorce entre Chabat et Benkirane est, plus que jamais, une question de temps. Les deux leaders ont atteint le point du non-retour. Le secrétaire général de l’Istiqlal a même appelé son homologue du PJD à chercher un autre allié capable de lui garantir la majorité au parlement.
Une année après la controverse sur la croisière d’homosexuels et de lesbiennes qui voulaient jeter l’ancre au port de Casablanca, voilà que surgit une nouvelle affaire sur une prétendue cérémonie de mariage de deux Français à Essaouira.
Rabat a, enfin, décidé de hausser le ton contre Alger. Le royaume a fait savoir, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, qu’il refuse les trois conditions des autorités algériennes pour une normalisation des relations.
Sur la question du Sahara, le gouvernement Benkirane se complait dans le rôle de spectateur. Les hommes du Palais tiennent le haut du pavé. Saâdeddine El Otmani vient de souffrir d'une autre mise à l’écart au profit de son rival, Taïeb Fassi Fihri, le conseiller du roi.
Les relations maroco-algériennes sont au point mort. Le souhait de Rabat d’une normalisation se heurte à des conditions récemment émises par Alger. La lutte contre le trafic de cannabis en est l’une d’elle. Morad Medelci, le chef de la diplomatie a sous-entendu que son pays «est presque visé» par le Maroc.
Mardi 18 juin, Hamid Chabat annonçait, alors qu’il était en tournée au Sahara, que sa réunion avec le roi est prévue cette semaine. Il a eu raison. Le souverain l’a reçu aujourd’hui. Une audience que Benkirane refuse de commenter.
Parité ; abolition de la peine capitale ; accélération du processus des réformes politiques ; abrogation de l’article 489 du code pénal marocain interdisant les rapports sexuels entre les personnes du même sexe, sont les principales recommandations du Conseil de l’Europe au Maroc pour qu’il mérite réellement le statut de «partenaire pour la démocratie». Explications.
Pour Abdellah Bouanou, le PJD a un problème avec le courant conservateur au sein de l’entourage royal qui retarde la mise en application de la stratégie de réformes du gouvernement Benkirane. En revanche, selon e député de Meknès, les islamistes modérés s’entendent avec «les modernistes» du Palais.
A défaut d’une participation aux élections législatives et communales, les MRE auront-ils au moins une présence au Conseil économique et social ? Même si le texte n’est pas encore adopté, nombreux sont les signaux attestant de la volonté des groupes à la Chambre des conseillers de corriger et l’erreur du cabinet Benkirane et de leurs collègues les députés en vue d’accorder aux
Comme en 1995, le Qatar connait une nouvelle révolution de palais à une exception près, c’est le père qui abdique, cette fois, au profit de son fils. Les raisons de ce changement ne sont pas encore révélées : S’agit-il d’un dictat des Etats-Unis en représailles aux mauvaises fréquentations du cheikh Hamad de certains milieux intégristes, hostiles à Washington ? Concernant les relations entre