A cause de l’insécurité qui touche les grandes villes marocaines, les têtes des préfets de police à Tétouan et Fès viennent de tomber. En revanche à Casablanca, c’est une colère royale qui a précipité la chute du chef de la police locale, bien qu’il semblerait que le phénomène du «Tcharmil» ne soit pas non plus étranger à cette révocation.
A Alger comme à Rabat, John Kerry a évité tout propos incommodant pour ses hôtes. Le diplomate américain n’a pas tari d’éloges sur les actions des deux Etats, tant aux niveaux national, régional que continental, adoptant un discours qui plait bien à ses interlocuteurs. Une opération séduction réussie.
Serait-ce les prémices d’un printemps dans les camps de Tindouf ? Les signaux annonçant son arrivée, sont déjà-là. Après quarante ans de discours unique, la direction du Polisario ne semble plus parvenir à convaincre les jeunes. Après les vidéos de contestations, voilà que ces derniers innovent en brandissant des drapeaux marocains et en distribuant des tracts en faveur de l’autonomie. Des faits qui
Dans presque deux semaines, Christopher Ross devra présenter, aux membres du Conseil de sécurité, ses observations sur le conflit au Sahara. De son côté le chef de la Minurso se prépare, également, à cette échéance. Il vient juste de terminer une visite dans les camps de Tindouf.
Contrairement aux messages relayés, depuis plusieurs jours, par les médias du Polisario, la question du Sahara n’a pas été au centre des entretiens entre John Kerry et Ramtane Lamamra. L’Américain réserve surement ce sujet à l’étape marocaine qui commencera demain avec une réunion avec son homologue Salaheddine Mezouar.
Dans le sillage de l’affaire Hammouchi, le Maroc avait suspendu unilatéralement la coopération judiciaire avec la France. Plus d’un mois après cette décision, le ministre marocain de la Justice impute le retard de la signature d’un nouvel accord à l’actualité politique de la France marquée par les municipales et le remaniement ministériel.
Le 14 décembre 2013, l’association «Damir» voit le jour, se présentant comme une enseigne résolument laïque et moderniste. Dans sa dernière sortie médiatique, elle pousse la barre un peu plus haut et réclame, entre autre, l’abrogation de l’article 220 du code pénal.
Depuis plusieurs mois, Ghardaïa est à feu et à sang. Les tentatives de médiations menées par les autorités et des dignitaires religieux n’ont rien donné. Face à l’impasse, le pouvoir cherche des issues de secours. Impliquer l'image de l'ennmi marocain est devenu la solution de facilité. Une mission confiée à certains journaux qui se relaient un après l'autre, en lançant des accusations
Désormais, la Belgique n’est plus le seul pays de l’Union Européenne à avoir conclu un accord avec le Maroc pour le transfèrement des prisonniers condamnés. L’Italie vient de lui emboîter le pas. Les Pays-Bas et la France sont également demandeurs d'un tel accord avec le royaume, mais n'ont pas encore réussi à convaincre le gouvernement marocain.
C’est un rituel. A l’approche de l’examen par le conseil de sécurité de la prorogation du mandat de la Minusro, des ONG et le Polisario ont l’habitude d’adresser des lettres à Ban Ki-moon pour y dénoncer des prétendues violations de droits de l’homme au Sahara. Cette année, le Maroc s’y est aussi mis, histoire de mettre également la pression sur le diplomate sud-coréen.