La ville de Sidi Ifni renoue avec la tension. Des affrontements entre jeunes et forces de l’ordre se sont produits hier pour durer cinq heures. Les jeunes ont jeté des pierres et incendié des bonbonnes de gaz. La police a riposté par des tirs de bombes lacrymogènes. Ce regain de tension intervient quelques jours après le décès d’un mineur lors d’une opération de lutte contre l’immigration clandestine
Tour de vis juridique dans les universités marocaines. Les actes de violence et les discours racistes et haineux de la part des étudiants seront désormais passibles d’emprisonnement. C’est ce que proposent les députés de la majorité. Un texte qui vise à atténuer les tensions politiques ou ethniques au sein des campus mais qui pourrait également ouvrir la voie à certains abus.
Tous ceux qui misaient sur un assouplissement de la position marocaine sur le dossier du Sahara occidental, devront réviser leurs pronostics suite au discours de Mohammed VI du jeudi 6 novembre. Le roi a mis une limite à ne pas dépasser pour le processus de négociation.
Le blindage des frontières entre le Maroc et l’Algérie se poursuit sans relâche. Alger projette l’acquisition de nouveaux matériels et l’augmentation de ses effectifs stationnés dans la région. Elle vient, d’ailleurs, d’annoncer la fin de la première phase du creusement des tranchées, initiée en juillet 2013 par son armée.
Ni Amnesty ni Human Rights Watch n’ont communiqué sur les manifestations qui secouent les camps de Tindouf. Un silence qui étonne de la part d’ONG de défense des droits de l’Homme. De son côté, la diplomatie marocaine est également passive alors que les médias proches du Polisario ont commencé à montrer du doigt le Maroc.
Mohamed Hassad a initié la voie, le Secrétaire général du gouvernement lui a emboîté le pas et voilà que le ministre des Relations avec le Parlement marche sur leurs traces. Habib Choubani a élaboré un projet de décret destiné à renforcer davantage le contrôle de l’exécutif sur les financements internationaux de certaines associations marocaines.
Parce qu’il a osé soutenir, symboliquement, la grève générale du 29 octobre, le secrétaire général du ministère de la Communication a été limogé. Le département d’El Khalfi vient de lancer un concours pour le remplacer.
Bien que le projet de loi de finance 2015 n’a pas prévu une véritable hausse du budget de l’armée marocaine, la tutelle rétorque que les FAR s’adaptent à ce contexte par une bonne formation de ses cadres. Le ministre Loudiyi a expliqué aux députés que l’armée marocaine «n’est pas faible».
En Espagne, le parti Podemos, avec seulement huit mois d'existence, s’achemine vers une domination de la scène politique. Un changement qui ne va pas dans le sens des intérêts du Maroc dans ce pays. Explications.
Une première. Les autorités locales de Tanger autorisent les chiites à célébrer la Achoura. Une autorisation qui n’est que la conséquence de l’émergence d’un nouvel ordre mondial dans lequel le chiisme n’est plus l’ennemi à abattre mais plutôt les salafistes «takfiristes» de Daesh.