Ligue des champions: le Raja par la petite porte

Le Raja de Casablanca n’a pas réussi son opération de rachat. Battu à domicile au match aller de la demi-finale de la Ligue des champions d’Afrique, malmené en championnat national, le voilà qui essuie une nouvelle défaite en match retour de la plus prestigieuse compétition continentale pour équipes. Un revers synonyme d’élimination.

Le Raja de Casablanca a été battu samedi soir à Sousse par l'équipe tunisienne l'Etoile sportive de Sahel (ESS) par un but à zéro (mi-temps 0-0) lors du match retour comptant la demi-finale de la ligue des Champions d'Afrique de football.
Le but de la rencontre a été inscrit par Kaïs Zouaghi à la 64e minute de la rencontre.

Au match aller, le Raja avait perdu le même score de 1 but à 0, oeuvre de Emeka Opara.
Ainsi le Raja quitte la compétition sans gloire. Sans surtout avoir vengé les Lions de l’Atlas éliminés de la Coupe du monde par les Tunisiens il y a une semaine.

« Une victoire du Raja face à l’Etoile du Sahel atténuerait la colère des supporters marocains », titrait la veille du match un quotidien de la place.
Il n’en fut rien. Et cette victoire des Tunisiens vient confirmer la supériorité des voisins qui semblent avoir le vent en poupe.

Et comme ce fut le cas pour l’élimination des Lions de l’Atlas, la défaite des Diables Verts risque de susciter bien des remous au sein de la famille rajaouie.
Il faut dire qu’il y a de quoi.

PHOTO : L'entraîneur du Raja, Alexander Moldovan. On n'aimerait pas être à sa place.

Appelé à la rescousse, l’entraîneur Alexander Moldovan dont les jours, dit-on, sont comptés, est plus que jamais sur la sellette. Tout comme le président du club Abdelhamid Souiri dont les choix, entre autres le recrutement de M. Moldovan, ne suscitent pas l’unanimité et sont beaucoup critiqués.

A en juger selon ses derniers résultats (deux défaites en Ligues des champions, 3 nuls en 4 matchs dans le championnat), ainsi que la grogne de plusieurs joueurs en conflit ouvert avec l’entraîneur, le Raja ne se porte pas bien.

Et il est à craindre que cette nouvelle défaite soit la goûte qui fera déborder le vase. Surtout quand on connaît le public rajaoui. Un public atrabilaire, facilement irritable, qui fait et défait les entraîneurs et même les dirigeants.
Vivement un bouc-émissaire !



Abdelkader El Aine
Source: Menara