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D'après Al Massae, Abdessalam Mamad gardien au consulat du Maroc à Lyon, aurait organisé un sit-in devant les locaux de l'établissement, depuis septembre dernier. Il estime qu'il fait l'objet de pressions psychologiques et professionnelles de la part des ses supérieurs. Il demande également qu'il soit indemnisé de 492.000 euros, sur ses heures de travail impayées.
Cet employé déclare ressentir une grande déception après avoir passé 18 années de travail acharné dans les services consulaires du Maroc. L'employé âgé de 40 ans et père de 3 enfants; avait eu des promesses en 1997, pour régulariser sa situation avec une embauche à la clé. Chose faite 3 ans après.
En Avril 2004, Abdessalam se verra frappé par une décision administrative qui exige qu'un nouveau contrat avec de nouvelles closes soit signé, avec un risque de licenciement sans préavis et sans rémunération. En effet, l'employé marocain sera considéré comme stagiaire et donc en période d'essai pour une durée de 3 mois.
Réalisant que la manière douce ne mènerait à rien, notre ami Abdessalam Mamad décide alors d'entamer une grève de la faim depuis Juillet dernier. Deux jours après, le consul Mohamed Bentaja accepte alors de le rencontrer et de trouver une issue au problème. Le plaignant a déclaré après cela que toutes les paroles du consul n'étaient que des promesses en l'air. Le consul lui affirme, que Mamad « se croit chez lui au consulat. (…) sa grève de la faim est une insulte pour le Royaume ».
Pour l'avocate d'Abdessalam, la situation est claire. Son client est toujours prêt à négocier avec les responsables consulaires mais pas pour longtemps. « Nous sommes prêt à négocier, tant que mon client n'a pas encore saisie la justice Marocaine ».
Affaire à suivre…
Mohcine Lourhzal
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