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La grève de la faim entreprise par Abdel ZAHIRI est un acte de violence contre son corps, à la hauteur de l’énergie qu’il investit dans son activité associative, et de la déception qu’il ressent face aux financeurs, élus ou non, qui ont le pouvoir de redistribuer l’argent public.
Citoyen avignonais, confronté aux difficultés scolaires de nombreux enfants des quartiers, il a mis en place idées et accompagnements. Face à sa fougue, il a trouvé le discours figé des diplômes, des compétences, des autorisations, des dossiers, …
Face à la réalité des quartiers, nos institutions opposent trop souvent leur fonctionnement rigide, ressenti comme du mépris, compte tenu des conditions économiques et des nombreuses discriminations qui s’y pratiquent.
Le MRAP appelle les élus des assemblées municipales, départementales et régionales à renouer rapidement le dialogue avec Abdel,considérant ainsi positivement ceux qui aident les jeunes en difficulté. Les sommes demandées par l’AJCREV sont faibles, comparées à d’autres dépenses, festives notamment. Les refuser sans concertation peut entraîner des manifestations d’incompréhension, de désespoir, voire de violence.
Le MRAP rappelle que l’égalité entre tous les citoyens passe aussi par l’humanité de ceux qui les représentent.
Source : Communiqué de presse
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