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Maroc: plusieurs partis réclament la libération des prisonniers du Polisario

Plusieurs partis politiques marocains ont soutenu jeudi l'initiative d'une manifestation le 6 mars à Rabat en solidarité avec les prisonniers marocains détenus par le Front Polisario dans le sud-ouest algérien, a-t-on appris jeudi dans la capitale marocaine.

Cette "marche nationale", organisée par le collectif Watanouna (Notre patrie), se déroulera autour du slogan "tous pour la libération des Marocains séquestrés à Tindouf (Algérie)".

L'Union socialiste des forces populaires (USFP, gouvernemental) a appuyé dans un communiqué "cette bonne initiative" et a appelé les Marocains à "confirmer l'unité nationale autour de l'intégrité territoriale et à mettre un terme aux souffrances de nos frères séquestrés et assurer leur retour à la patrie".

D'autres partis comme le Parti du progrès et du socialisme, l'Istiqlal ou encore le parti islamiste justice et développement (PJD), ont soutenu l'initiative de la manifestation et appelé les Marocains à y participer massivement.

"Nous avons annoncé une mobilisation nationale de tous les organes et membres du PJD", a affirmé jeudi Abdelilah Benkirane, l'un des dirigeants de cette formation islamiste, dans un entretien au quotidien Aujourd'hui le Maroc.

La Communauté juive du Maroc a indiqué de son côté qu'elle sera représentée de façon significative le 6 mars "pour soutenir la cause nationale et exiger le retour des prisonniers marocains", dans un communiqué.

Quelque 408 prisonniers de guerre marocains sont détenus à Tindouf (sud-ouest de l'Algérie) par le front Polisario, un mouvement soutenu par l'Algérie qui revendique l'indépendance du Sahara occidental - ancienne colonie espagnole annexée par Rabat en 1975.

Cette marche est également organisée en solidarité des dizaines de milliers de Sahraouis qui vivent dans des conditions précaires dans la région de Tindouf. Les autorités marocaines, qui les considèrent officiellement comme "des compatriotes séquestrés par le Polisario", estiment leur nombre à 65.000 alors que le front Polisario évalue à 165.000 personnes cette population de "réfugiés" qui dépend largement de l'aide internationale.

Source : AFP

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