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La Green Card encore cette année

Toujours à la recherche de la diversité ethnique, l’Ambassade des Etats-Unis vient de lancer le programme 2007 d’octroi des visas de résidence permanente aux Etats-Unis, plus connu sous l’appellation «Tombola des Etats-Unis». Les inscriptions sont ouvertes pour ce «jeu» très apprécié des Marocains et Marocaines vu le nombre de candidats annuels, environ 6.000 au titre de l’année 2006.

Les conditions de candidature «ne sont pas difficiles mais sont strictes», explique Matthew McKeever, chef de la section consulaire. Pour être éligible, il faut remplir deux conditions majeures: avoir un baccalauréat ou une expérience professionnelle pouvant le remplacer et être natif d’un pays «admissible». Les pays admissibles sont ceux qui appartiennent à des régions du monde pas très représentées aux Etats-Unis. Tout de même, les immigrés, qui sont toujours les bienvenus chez l’Oncle Sam, sont assez nombreux. Une cinquantaine de pays africains, dont les cinq du Maghreb arabe. Un peu moins de pays asiatiques ou européens.

Par contre, les Américains ne veulent plus des Chinois, Indiens, Pakistanais, Philippins, Mexicains, Canadiens… il y en a déjà aux Etats-Unis. Et question dosage, ça ne rigole pas: «Un pays ne peut pas avoir plus de 3.500 visas par an», affirme McKeever.
Pour le cas du Maroc, environ 2.000 personnes ont eu leur «green card» l’année dernière.

A noter par ailleurs que le programme d’octroi des visas américains est assez spécial. C’est un programme qui s’autofinance.
Les candidats sélectionnés, doivent payer, avant leur entretien au consulat, 750 dollars non remboursables, même en cas de refus de candidature. «C’est pour cela que nous insistons auprès des Marocains pour qu’ils s’abstiennent de se présenter s’ils ne remplissent pas la totalité des conditions. C’est de la perte inutile d’argent», insiste Douglas C. Greene, consul général à Casablanca.

Les Marocains ayant immigré définitivement aux Etats-Unis via la tombola seraient, selon McKeever, répartis d’une façon équilibrée sur le territoire américain. Avec une légère concentration cependant, dans les régions de New York, Boston, Detroit ou Floride.

Concernant leur activité professionnelle, elle se limiterait, à leur arrivée, aux emplois assez «flexibles» qui ne demandent pas une maîtrise de la langue ou des qualifications spéciales. Beaucoup de Marocains travailleraient ainsi dans les taxis, la restauration ou l’hôtellerie.

Ichrak MOUBSIT
Source : L'Economiste

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