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Nouveaux critères de classement pour les maisons d’hôtes et riads au Maroc

Enfin, un nouveau texte pour réglementer le classement des riads et maison d’hôtes ! S’il a été concocté juste quatre ans après l’entrée en vigueur d’une première loi (61-00), il faut dire que cette dernière, promulguée en 2002, n’a pas résisté à la réalité du terrain.

Elle s’est avérée assez vite inadaptée pour réglementer un phénomène qui prend de l’ampleur dans plusieurs villes marocaines. Cette fois-ci, le nouveau texte qui sera introduit dans le circuit législatif a été élaboré en collaboration avec les professionnels organisés et les autorités locales.

La refonte des normes de classement de ces établissements d’hébergement touristiques, actuellement en cours de finalisation, tient compte d’impératifs d’ordre technique et commercial. Il s’agit, d’une part, de réglementer désormais, en amont, les rénovations des vieilles maisons destinées à accueillir des touristes par la constitution d’un dossier technique conforme aux nouvelles normes et suivant un plan d’aménagement des lieux soumis au préalable à une commission qui devra l’approuver avant les travaux. D’autre part, on souligne que ce procédé vise à introduire dans la sphère de l’économie formelle un grand nombre d’établissements qui travaillent dans la clandestinité.

Obligation de classement pour tout établissement disposant au moins de trois chambres
Ainsi, et étant donné la grande diversité des logements, les rédacteurs du nouveau projet de loi se sont attaché à assouplir les normes de classements pour les adapter à la situation réelle de ces structures.
De ce fait, le nombre de catégories qui était de deux est porté à quatre. En même temps, on a changé les normes de capacité d’hébergement pour permettre à un maximum d’établissements d’être classés au lieu de rester dans l’informel. C’est ainsi qu’à partir de trois chambres, les établissements seront obligés de figurer dans le classement, au lieu de cinq actuellement.
Par ailleurs, le projet de texte, introduit aussi des ratios d’emploi pour chacune des quatre catégories d’établissement, tant il est vrai que nombre de petites maisons d’hôtes sont souvent gérées par une seule personne sur place qui n’a ni la formation ni les compétences pour le faire. Aussi, les gérants de ces maisons devront, suivant les nouvelles dispositions, être obligatoirement enregistrés auprès des délégations régionales du tourisme.

Enfin, et pour protéger le patrimoine, un certain nombre de critères obligatoires qui relèvent de l’hôtellerie classique vont être supprimés. On n’exigera plus, par exemple, des maisons d’hôtes d’installer une cabine téléphonique apparente qui dénote avec le décor, et même les comptoirs d’enregistrement et les réceptions des clients seront supprimés pour plus de convivialité avec cette clientèle particulière.

Source: La Vie Eco

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