68.41. Ou bien auraient-ils des associés? Eh bien, qu'ils les fassent venir, s'ils sont de bonne foi !
68.42. Le jour où ils seront confrontés aux affres du Jugement dernier, où ils seront conviés à se prosterner et qu'ils n'auront pas la force de le faire,
68.43. ce jour-là, ils auront les yeux baissés et les traits du visage avilis, car c'est en vain, jadis, qu'on les conviait à se prosterner quand ils jouissaient encore de toutes leurs facultés.
68.44. Laisse-Moi donc avec ceux qui traitent de mensonge ce discours. Graduellement et à leur insu, Nous allons les conduire à leur perte.
68.45. Certes, Je leur accorderai un répit, mais Ma riposte sera implacable.
68.46. Leur aurais-tu jamais réclamé, pour ta mission, un salaire qui aurait pu leur peser?
68.47. Ou détiendraient-ils la clef du mystère dont ils s'inspireraient pour écrire?
68.48. Soumets-toi avec patience à l'arrêt de ton Seigneur et n'imite pas Jonas qui, suffoquant dans le ventre de la baleine, appela Dieu à son secours,
68.49. et qui aurait été jeté, comme une épave, sur le rivage, si la grâce du Seigneur ne s'était manifestée en sa faveur.
68.50. Et c'est ainsi que Dieu porta Son choix sur lui et en fit un saint.
68.51. Peu s'en faut que les négateurs ne te foudroient du regard quand ils entendent réciter le Coran. «C'est un vrai possédé !», disent-ils.
68.52. Or, ce Coran n'est qu'un rappel qui s'adresse à tout l'Univers.