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France : Les doctorants hors-UE exempts de la hausse des frais universitaires

Publié
L'université Pierre et Marie Curie / Ph. Miguel Medina (AFP)
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Après plusieurs échanges tendus avec les députés et les présidents des universités, Frédérique Vidal, ministre française de l’Enseignement supérieur et de la recherche, exclut les doctorants étrangers à l’Union européenne de la hausse des frais d’inscription, telle que prévue dans le cadre du programme «Bienvenue en France». La responsable a annoncé ce rétropédalage dimanche 24 février, dans un entretien au Journal du dimanche cité par Franceinfo.

«Les doctorants devaient initialement être concernés par la mesure et voir leurs frais portés à 3 770 euros, mais, sur recommandation d’un rapport issu d’une concertation (remis ce mois-ci au gouvernement), ils seront finalement exemptés», indique le média français. «On va travailler, dans le cadre de la loi de programmation de la recherche prévue pour 2020, afin d’élargir l’accès aux contrats doctoraux», déclare de son côté Frédérique Vidal au JDD.

A partir de la rentrée 2019, les étudiants hors Union européenne, essentiellement venus d’Afrique, auront à payer 2 770 euros par an en licence et 3 770 en master, contre 170 euros en licence et 243 euros en master aujourd’hui. Une dizaine d’universités et d’écoles d’art ont exprimé leur refus de mettre en œuvre cette augmentation, décidant ainsi de la geler.

Le 5 février dernier, l’agence française pour la promotion de l’enseignement supérieur, Campus France, a fait état d’une baisse importante du taux d’inscriptions en comparaison avec la même période de l’an dernier. Globalement de 10%, cette baisse atteint 50%, voire 87% dans certaines universités connues pour accueillir un grand nombre d’étudiants étrangers, selon une enquête du journal Libération.