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Abdelkrim Benatiq : Les réfugiés syriens dans la zone frontalière maroco-algérienne «se trouvent sur le territoire algérien»

(avec MAP)
Publié
54 réfugiés syriens ont tenté d'entrer illégalement au Maroc via l'Algérie. / Ph. Figuig Photographie
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Le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Marocains résidant à l'étranger et des Affaires de la migration, M. Abdelkrim Benatiq, a exhorté, le 27 avril à Rabat, l’Algérie et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à assumer leur responsabilité à l’égard des réfugiés syriens sur le territoire algérien.

Abdelkrim Benatiq s'est exprimé lors d’une rencontre de communication avec des associations et des organisations de la société civile sur la situation des migrants syriens sur la zone frontalière marocco-algérienne. Il a mis l’accent sur la responsabilité conjointe et collective de la communauté internationale vis-à-vis des réfugiés syriens, soulignant la nécessité pour l’Algérie d’être un partenaire en la matière, «ce qui n’est pas le cas actuellement».

S’agissant des 54 ressortissants syriens ayant tenté, entre les 17 et 19 avril, d’accéder de manière illégale au Maroc à partir du sol algérien, le ministre délégué a tenu à préciser que ces personnes «se trouvent sur le territoire algérien et non pas sur la frontière» avec le Maroc.

Dans ce contexte, Abdelkrim Benatiq s’est interrogé sur l’absence de contrôle et le manque de connaissance des autorités algériennes sur les déplacements de ces réfugiés. «S’agit-il d’un mouvement migratoire lié à ‘un contexte politique’ ou existe-t-il un groupe spécialisé dans le trafic migratoire qui exploite la situation de ces migrants ?», a-t-il questionné.

A cet égard, il a fait savoir que des images satellites démontrent que cette opération «a été organisée par le biais de moyens de transport, ce qui fait qu’il est difficile qu’elle ne soit pas contrôlée par l’Algérie». Le Maroc est disposé à recevoir et à examiner les demandes des réfugiés syriens installés en Algérie désirant entrer dans son territoire, mais en prenant en compte les dispositions sécuritaires et la loi de migration au Maroc, a dit Abdelkrim Benatiq.