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Affaire Gdim Izik : Le procès reporté au 13 mars prochain

(avec MAP)
Publié
La Chambre criminelle près l'annexe de la cour d'appel de Salé a reconnu sa compétence à juger les accusés dans les évènements de Gdim Izik et a décidé de reporter le procès au 13 mars prochain. / DR
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La Chambre criminelle près l'annexe de la cour d'appel de Salé a reconnu sa compétence à juger les accusés dans les évènements de Gdim Izik et a décidé de reporter le procès au 13 mars prochain.

La cour a décidé également d’accéder à la requête de la défense pour soumettre les mis en cause à une expertise médicale confiée au chef du service de la médecine légale du CHU Ibn Sina de Rabat, à un chirurgien traumatologue et à un psychologue.

En outre, le tribunal a décidé de convoquer les témoins Mohamed et Bachir Slimani, Mohamed Belkacem et Lahcen Balid, ainsi que les gendarmes qui ont rédigé les rapports d’audition des inculpés.

La Cour a rejeté la requête de la défense d’accorder la liberté provisoire aux accusés.

La défense de la partie civile avait insisté sur la compétence de la cour à examiner l’affaire et appelé à ce que justice soit rendue aux victimes.

La 4ème audience, qui a duré près de 11 heures, a connu un débat juridique entre la défense des accusés, de la partie civile et le parquet.

Le tribunal militaire de Rabat avait condamné, le 17 février 2013, à des peines allant de la perpétuité à 30, 25 et 20 ans de prison ferme, les personnes impliquées dans cette affaire, poursuivies pour «constitution de bande criminelle», «violence à l'encontre des forces de l’ordre entraînant la mort avec préméditation et complicité».

Les incidents de Gdim Izik, qui remontent aux mois d’octobre et novembre 2010 lors du démantèlement du camps éponyme, avaient fait 11 morts dans les rangs des forces de l’ordre, dont un élément de la Protection civile, ainsi que 70 blessés parmi les forces de l’ordre et 4 parmi les civils, et d’énormes dégâts matériels dans les établissements publics et les biens privés.