L'attaque du prêtre à Lyon, une vengeance amoureuse

Arrêté vendredi et gardé à vue pour tentative d’assassinat d’un prêtre orthodoxe, le 31 octobre à Lyon, un homme de 40 a fini par reconnaître les faits qui lui sont reprochés. Le parquet suit désormais la piste du différend personnel, dans le cadre de ce drame survenu deux jours après l’attentat terroriste ayant visé la basilique Notre-Dame à Nice, selon une annonce du tribunal, ce samedi.

En effet, le suspect «s’avère être le mari d’une femme qui entretenait une liaison avec la victime», a précisé un communiqué du procureur de la République, Nicolas Jacquet, cité par l’AFP. France Télévisions a indiqué, de source proche de l’enquête, que l’homme était de nationalité géorgienne et qu’il se serait débarrassé de l’arme du crime dans la Saône. Son épouse russe est également en garde à vue.

Le prêtre est «sorti du coma» mardi dernier, selon un responsable religieux de la communauté hellénique, cité par la même source. La victime avait été visée par un tir de fusil à bout touchant, pendant qu’il fermait la porte de l’église en tenue civile.