Une nouvelle offensive de partis marocains de droite vers Stockholm. Le PJD, PAM, RNI et l’UC ont pris la relève de la délégation de formation de gauche conduite par Nabila Mounib, secrétaire générale du PSU, qui s’est déplacée la semaine dernière au pays scandinave. Le Royaume souhaite ainsi accentuer la pression sur les politiques suédois. La visite de Saâd Dine El Otmani du PJD, Mohamed Sajid de
Demain se tiendra l’élection du président de la Chambre des conseillers. Le PAM et l’Istiqlal convoite le même poste, avec le PJD dans le rôle d'arbitre. Un vote des islamistes en faveur du candidat du PI pourrait sceller les retrouvailles entre la Lampe et la Balance.
Le cheikh saoudien Mohamed Laârifi ne viendra finalement pas au Maroc. Il a annoncé «reporter» son projet de visite au royaume, prévue le 25 octobre, à une «date ultérieure» sur sa page Facebook. La polémique qu’a soulevée son invitation par le Mouvement unicité et réforme à donner un cours à Rabat est à l’origine de sa décision. Des associations modernistes
Les services de renseignements de Rabat et Londres sont au courant de projets d’attentats de l’ «Etat islamique» visant les touristes britanniques qui se rendent au Maroc. En vue de parer à un tel risque, la Grande-Bretagne va dépêcher ses meilleurs éléments en désamorçage des bombes pour former des soldats des FAR.
Des chiites et quelques associations modernistes s’opposent à la présence au Maroc d’un religieux saoudien. Chacun est cependant motivé par ses propres raisons pour dénoncer la visite.
Au parlement, Mohammed VI a invité les élus et le gouvernement à hisser le niveau du débat politique marocain. Le roi a profité de l’ouverture de la session parlementaire d’automne pour recadrer quelques chefs de partis, de majorité comme d’opposition, qui ont remis en question le processus électoral. Il les a invité à se livrer à une autocritique constructive.
Après l’échec de la carte Joaquim Chissano, Alger et Pretoria lancent un comité de solidarité de députés africains avec le Polisario. Sur le continent, il y a deux instances parlementaires : le Parlement panafricain, une caisse de résonnance des positions algériennes et sudafricaines sur le conflit du Sahara occidental, et l’Union parlementaire, présidée depuis une année par le Marocain
Il n’y a pas que l’Algérie avec laquelle le Maroc est prêt à en découdre pour défendre ses intérêts sur la scène continentale ou internationale. Sous le règne de Mohammed VI, Rabat a montré des qualités à entrer en conflit ouvert, et pour les mêmes raisons, avec des Etats classés pourtant dans la catégorie de ses «alliés».
La visite de travail de représentants politiques de gauche en Suède s’est conclue sur une note positive. La combinaison du dialogue et du ton ferme affiché par les autorités marocaines a poussé la partie suédoise à reporter sine die le projet de reconnaissance de l'autoproclamée «RASD».
Mardi sur la chaîne Al Oula, le ministre de la Justice promettait de révéler les noms des suspects d’achats de voix lors du scrutin du 2 octobre. C’est désormais chose faite. La liste comprend entre autres deux fils de Hamid Chabat, le frère d’un ministre et le président d’une région. L'Istqlal crie au complot.