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Hirak : A Casablanca, les détenus refusent leur transfert vers la région d’Al Hoceïma

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A la prison locale d’Aïn Sebaa (Oukacha), 52 détenus du Hirak purgent des peines allant de 1 à 20 ans de réclusion / Ph. Mehdi Moussahim (Yabiladi)
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Après avoir entamé puis suspendu une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention ainsi que les lourdes peines dont ils écopent (de 1 à 20 ans de prison ferme), 52 militants du Hirak refusent la possibilité de leur transfert de Casablanca à différentes prisons de la région d’Al Hoceïma.

Leur ayant rendu visite, mardi, l’avocate Asma Elouadie confirme à Yabiladi que la direction a distribué aux détenus des formulaires à remplir à cet effet, ce qu’ils ont tous refusé. Lors de cette visite, Me Elouadie était accompagnée de l’avocat Abdelilah El Amine Fechtali, tous deux membres de la défense de ce groupe incluant Nasser Zefzafi, chef de file du Hirak. Elle nous indique ne pas avoir encore plus d’éléments sur la question de ces transferts, mais que sa prochaine visite dans la semaine pourrait lui permettre d’en savoir davantage.

En attendant, Asma Elouadie affirme que selon les détenus, le traitement du personnel pénitentiaire envers eux a connu une nette amélioration sur quelques aspects quotidiens. «Cette visite a notamment été l’occasion d’écouter les détenus nous faire part de leur sentiment d’appartenance au pays, ainsi que de leur grande volonté à participer dans l’édification d’un Etat de dignité, de droit et de liberté», conclut l’avocate.