Menu

flash_2

Le gouvernement espagnol suit de «près» les prospections pétrolières marocaines à Tarfaya

Publié
DR
Temps de lecture: 1'

Après les autorités des Iles Canaries, c’est au tour du gouvernement espagnol de commenter les prospections pétrolières marocaines à Tarfaya. «Nous suivons de près toute activité susceptible d'affecter les intérêts de l'Espagne dans les eaux sous sa souveraineté ou sa juridiction», indiquent des «sources diplomatiques» ibériques à l’agence Europa Press.

«Le gouvernement reste ferme dans la défense des intérêts de l'Espagne et fidèle aux positions qu'il maintient par rapport aux espaces maritimes conformément au droit international», ajoutent-elles. Ces précisions, sous couvert d’anonymat, interviennent alors le cabinet que préside Pedro Sanchez est la cible de vives critiques de la part de forces politiques canariennes.

Ainsi, le secrétaire général de la formation Coalition canarienne-PNC, Fernando Clavijo, a estimé que ni Pedro Sanchez ni le président des Iles Canaries, Angel Víctor Torres, «ne vont lever le petit doigt face la réactivation de la prospection par le Maroc». «Ils ne peuvent pas baisser la tête alors que le Maroc a déjà autorisé des prospections devant Lanzarote et Fuerteventura, ils ne peuvent pas céder alors que l'Espagne s'occupe de la délimitation des eaux, mettant en péril le patrimoine naturel et l'économie de l'archipel», a-t-il dénoncé.

De son côté le parti Nouvelle Canaries (de gauche) a affirmé que «l'escalade des décisions unilatérales prises par Rabat sont contraires au droit international et à la récente capitulation de Sanchez au chantage du Royaume du Maroc, exprimé par le soutien au plan d'autonomie du Sahara occidental».

Le président des Iles Canaries, Angel Víctor Torres, a assuré, mercredi dans des déclarations à la presse, que les opérations de forages se situent «dans les eaux marocaines et non pas dans les eaux sahraouies ou les eaux canariennes. Ces prospections relèvent de la compétence du Maroc».