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Le Washington Times se fait l'écho des souffrances des enfants sahraouis...
t
21 septembre 2005 21:41
Le Washington Times se fait l'écho des souffrances des enfants sahraouis déportés à Cuba
Washington, 21/09/05- Le WashingtonTimes a consacré un éditorial, dans sa livraison de Mercredi, aux souffrances des enfants sahraouis déportés par le "Polisario" à Cuba pour leur endoctrinement idéologique et entraînement militaire.

Sous le titre "Aidez les enfants prisonniers de guerre", la publication a fait état de la rencontre, lundi, à Miami (Floride) de plusieurs membres du Congrès avec une délégation d'anciens déportés sahraouis qui ont passé des années à Cuba, comme "étudiants contre leur gré du régime totalitaire de Fidel Castro".


Les enfants ont été exilés à Cuba pour leur endoctrinement communiste par le "polisario", "un groupe de séparatistes de tendance gauchiste", écrit le journal qui rappelle la libération récente de 404 détenus marocains dont certains ont été retenus en captivité depuis 1976.


"Durant la guerre qui a pris fin en 1991, les séquestrés sahraouis étaient forcés de s'installer dans des camps contrôlés par le +Polisario+ à Tindouf, en Algérie", indique le journal, soulignant que la délégation sahraouie, en visite à Miami et qui a rencontré, la semaine dernière, le comité de rédaction du Washington Times, représente les rares personnes ayant pu s'échapper des camps de séquestration.


Racontant brièvement l'historique de leurs vies, le Washington Times rapporte que Saâdani Ma Oulainine, déportée à Cuba à l'âge de 8 ans, a été témoin de la torture infligée à son père, un prisonnier politique.


Elle est restée à Cuba durant 14 ans à l'Ile de la Jeunesse où les étudiants sahraouis ont été retenus et lorsqu'elle est revenue en 2003 aux camps assièges par le "Polisario", elle a appris la mort de son père avec lequel elle n'a pas échangé un seul mot depuis sa déportation, déplore la publication.


Ghalli Bentaleb, séparée de son père à l'âge de 10 ans, un ancien membre du "Polisario", a été envoyée "étudier" à Cuba où elle est restée 13 ans. "Elle a été renvoyée aux camps de Tindouf en 2002, d'où elle a réussi à s'échapper avec l'aide de son père", raconte le journal.


Envoyé à Cuba à l'âge de 15 ans, Tahar El Aoud y est resté 9 ans pour subir un endoctrinement à l'idéologie marxiste avec "une riche dose d'anti-américanisme de la part des autorités cubaines". "On nous a appris à détester l'Amérique", a-t-il raconté.


De nombreux garçons déportés à Cuba ont été forcés de suivre aussi un entraînement militaire, ajoute le journal.


Citant le "Moroccan American Center Of Policy", le Washington Times indique que 3.000 enfants sahraouis sont toujours retenus à Cuba et entre 350 et 400 y sont déportés chaque année.


En déchirant ainsi les familles, le "+Polisario+, soutenu par l'Algérie, maintient un contrôle effectif sur les camps", souligne l'éditorialiste, ajoutant que "si jamais un père s'échappe des camps, il est presque certain de ne jamais revoir encore son fils ou sa fille".


"Toutes les autres options politiques sont bannies", note l'éditorialiste faisant état d'un rapport du département d'Etat en 2002 qui atteste que le "Polisario" impose des restrictions notamment sur les libertés d'expression et de mouvement et sur les réunions pacifiques dans ses camps de séquestration.


La libération des anciens détenus marocains montre que le "polisario" est "sensible aux pressions internationales, spécialement quand ces pressions viennent de Washington", relève la publication.


"Le fait de démontrer clairement que la déportation forcée et l'endoctrinement des enfants est inacceptable pourrait conduire à obtenir leur libération et à mettre un terme à cette pratique odieuse", conclut le journal.



m
21 septembre 2005 22:15

Merci Telev pour cette information qui ne vient que démasquer le visage hideux, plein de haine et de rancoeur des ennemis de notre inégrité territoriale.

je pense que le gouvernement marocain doit demander des comptes à l'algésario au lieu de souffler le chaud et le froid.

mag3
V
21 septembre 2005 23:22
mag3 a écrit:
-------------------------------------------------------
> > Merci Telev pour cette information qui ne vient
> que démasquer le visage hideux, plein de haine et
> de rancoeur des ennemis de notre inégrité
> territoriale.
>
> je pense que le gouvernement marocain doit
> demander des comptes à l'algésario au lieu de
> souffler le chaud et le froid.
>
> mag3


moi je crois plutot qu'il faut s'asseoir avec l'algérie ET LE POLISARIO autour d'une table et régler notre diiférend de maniére civilisé .

OU

declencher une guerre avec l'algérie en attaquant le polisario dans son répére à tindouf , celui qui gagne remporte la cagnotte ( 250.000 km² et 1200 km de littoral)


la seule chose que je n'accépterai pas , c'est que des en*foirés d'amerloques viennent fou*tre le nez dans nos affaires , à rabat , ils disent 'le maroc est l'ami des américain' à alger ils disent 'alger est un partenaire important des USA' , j'en ai marre de ce petit jeu à la C*on .......... angry smiley






Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/09/05 23:22 par Vador.
21 septembre 2005 23:37
C'est édifiant en effet. Merci Telev.
"Avec un H majuscule"
w
22 septembre 2005 03:08
la seule chose que je n'accépterai pas , c'est que des en*foirés d'amerloques viennent fou*tre le nez dans nos affaires , à rabat , ils disent 'le maroc est l'ami des américain' à alger ils disent 'alger est un partenaire important des USA' , j'en ai marre de ce petit jeu à la C*on ..........

bravo vador je pense la meme chose
V
22 septembre 2005 12:24
merci mostapha smiling smiley
D
22 septembre 2005 15:32
Les Etats-Unis ont aussi "importé" des gosses cubains vers la Floride sous les années 1970 !
Cela consistait à placer de jeunes enfants dans des familles d'accueil américaine !

Allez savoir pourquoi !
On estime à peu prés à 14 000 enfants exilés par la force de Cuba avec la bénédiction des églises catholiques !

Il s'agissait de l'opération "Peter Pan" !

Encore un moyen de casser du sucre sur Cuba !

Washington devrait s'occuper de ses jeunes afro-américains qui attendent d'être relogés dans le Sud des Etats-Unis !
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
t
22 septembre 2005 17:16
Bonjour,
Voici un article concernant les enfants deportés a Cuba
Source : le journal l'opinion

[www.lopinion.ma]



Lincoln Diaz Balart, congressman américain smiling smiley
Un "Etat" du "Polisario" serait "voué au terrorisme"

Le congressman américain Lincoln Diaz Balart a mis en garde contre l’établissement d’un "état" par le front "polisario" expliquant qu’un tel état serait "voué au terrorisme".
’’Il est clair que nous devons tout faire pour empêcher le polisario d’établir un état qui serait voué au terrorisme’’, a indiqué le congressman Diaz Balart à la MAP à l’issue d’une rencontre tenue lundi à Miami avec une délégation de Marocains originaires des provinces du sud qui ont fui l’enfer des camps de Tindouf et qui se trouvent actuellement en visite d’information et de sensibilisation aux Etats-Unis.

Affirmant qu’un tel état ne serait pas viable, M. Diaz Balart a affirmé que ’’ceci doit être empêché’’.

Il a également souligné la nécessité d’informer et de sensibiliser les membres du congrès et de l’administration américaine pour qu’ils réalisent que ’’même si l’Union Soviétique n’existe plus, les activités terroristes se poursuivent par des organisations tel que le polisario qui ont été créées par l’Union Soviétique" et ses alliés de l’époque, dont Cuba et l’Algérie. ’’Ils doivent réaliser que c’est la réalité’’, a dit M. Diaz Balart, ajoutant que les opportunités comme celles offertes par la délégation marocaine sont très importantes pour l’effort de sensibilisation aux agissements de telles organisations.

La congresswoman Ilieana Ros-Lehtinen qui a participé à la réunion a, de son côté, indiqué qu’il importe d’’’informer les collègues au congrès de la réalité de ce qui se passe véritablement et de la réalité de ce groupe (polisario) qui n’est pas ce qu’il prétend être.’’ La réalité concernant "ce groupe", a-t-elle ajouté ’’c’est la séparation des familles, l’endoctrinement des jeunes et la propagande mensongère contre les valeurs démocratiques’’.

Durant cette réunion à laquelle a également pris part le congressman Mario Diaz Balart, les membres de la délégation ont livré des témoignages poignants sur les tortures morales et physiques qu’ils ont subies par le "polisario" soit en tant que prisonniers politiques, en tant qu’enfants arrachés à leurs familles ou encore en tant que parents séparés de leurs enfants et tenus en otage dans les camps de Tindouf, en Algérie.

Lors de leurs entretiens à Washington et à Miami, les membres de la délégation qui ont tous pâti de diverses formes de tortures physiques et psychologiques infligées par le polisario, ont relaté à leurs interlocuteurs les souffrances et le déchirement que vivent les familles sahraouies, séquestrées dans les camps de Tindouf, le supplice des parents sahraouis dont les enfants ont été enlevés et déportés à Cuba pour subir un endoctrinement politique et une instruction militaire, et le traumatisme de ces enfants déportés qui vivent séparés de leurs parents pendant 10, 12 voire 15 ans sans le moindre contact avec eux.

La délégation comprend trois personnes qui font partie des milliers d’enfants arrachés à leurs familles et déportés à Cuba, alors qu’ils n’étaient âgés que de 11 à 12 ans, à savoir Mme Saadani Ma Oulainie, Mme Ghalli Bentaleb, et M. Tahar El Aoud.

Un autre membre de la délégation, Hossein Taleb, incarne lui la souffrance des parents qui ont été, à cause de cette politique de déportation, privés de voir grandir leurs enfants, les éduquer et les entourer de leur affection.

Lors de sa visite aux Etats-Unis, la délégation a eu d’intenses activités et des contacts avec des congressmen et des responsables de l’administration us, ainsi qu’avec des leaders religieux, des acteurs de la vie sociale, des militants des droits humains et des journalistes
t
22 septembre 2005 17:23
Bonjour,

Voici le lien pour un article interessant concernant le sujet ...Bonne lecture :


[www.lopinion.ma]




t
22 septembre 2005 19:51
la fin du polisario s´ approchesmiling smiley
t
22 septembre 2005 21:32
Un collectif d'associations marocaines saisit le président du Parlement européen sur la situation des séquestrés à Tindouf
Paris, 22/09/05 - Le Collectif des Associations marocaines originaires des Provinces du Sud en Europe a saisi par écrit le président du Parlement européen, M. Josep Borell, sur la situation catastrophique que vivent encore les familles marocaines séquestrées à Tindouf, dans le Sud-Ouest algérien.

Dans cette lettre, dont copie est parvenue jeudi à MAP-Paris, le Collectif appelle M. Borell à intervenir pour notamment mettre un terme aux souffrances qu'endurent ces familles depuis des décennies sur le sol algérien et demande leur libération dans l'immédiat.


Le Collectif, qui sollicite une audience au sein du Parlement européen, "de préférence en présence de représentants algériens", estime que le règlement de cette question reste tributaire d'une panoplie de mesures, dont "le versement par l'Algérie, à chaque prisonnier, d'une indemnité proportionnelle à sa durée d'emprisonnement" et "la libération des familles séquestrées ainsi que l'organisation de visites de parlementaires européens dans les camps de Tindouf" sous la responsabilité du président du Parlement européen.


"Compte tenu des conditions pénibles d'incarcération des prisonniers et du décès de plusieurs d'entre eux dans les geôles de Tindouf, nous demandons à l'Algérie de fournir des explications sur les agissements néfastes à l'encontre des victimes et de reconnaître sa responsabilité dans ces actes", ajoute la lettre.


Eu égard à "la préoccupation grandissante au sujet du nombre exact de la population dans les camps de Tindouf et aux appels de la Communauté internationale en faveur de leur enregistrement", le Collectif sollicite l'intervention des instances européennes en vue "d'amener l'Algérie à s'acquitter de ses obligations internationales en donnant son accord pour l'enregistrement de ces personnes".


La lettre relève que "l'absence d'une quantification des populations des camps et la prise en considération des seules estimations communiquées par les autorités algériennes ont des incidences néfastes sur l'aide humanitaire et encouragent son détournement".


B
BMA
23 septembre 2005 14:34
Bonjour,
telev,
Rationnel n’est pas marocain ??

Je propose que nos interventions soient cohérentes avec les sujets discutés pour les enrichir en réflexion et documentation et développer de vrais arguments sur le sujet.

Nous avons un sujet sur les séquestrés de Tindouf en général et le problème de leur liberté : 2006 année de la libération des séquestrés. Ton avant dernier poste correspond à ce sujet, et non pas au sujet ici proposé par toi, qui concerne les enfants sahraouis déportés à Cuba, même si c’est lié.

Par rapport à ce sujet capital pour nous en ce moment, je propose si vous êtes d’accord qu’un forum spécial soit ouvert pour les sujets sur le Sahara marocain.

Soyons efficaces pas brouillons!
B
BMA
23 septembre 2005 14:38
telev a écrit:
-------------------------------------------------------
> la fin du polisario s´ approche


Bonjour,
telev,
Doucement, attention aux mirages! Cela me rappelle la candidature du Maroc à la coupe du monde...

Ou alors comment et quand cette fameuse nouvelle aura lieu! Ton explication?

-Est-ce qu'on est suffisamment organisé pour en finir rapidement avec ce dossier?
-Est-ce qu'on a des responsables du dossier juridique plus compétents et efficaces que par le passé face à l'Algérie et son allié le polisario?
Est-ce qu'on a prévu les moyens et procédures pour éviter les erreurs dans l'avenir?
B
BMA
23 septembre 2005 15:30
Le discours des officiels algériens dans les instances internationales est une duplicité par rapport à ce qui se passe à Tindouf en ce qui concerne les enfants du Sahara marocain. Voici un exemple qu'il faut dénoncer très fort dans toutes ces instances et ailleurs :

Déclaration de S.E.M M. Abdallah BAALI, Ambassadeur, Représentant Permanent, devant le Conseil de Sécurité de l'ONU sur les enfants et les conflits armés.

New York le 20 janvier 2004

Permettez-moi, tout d’abord, de vous remercier d’avoir convoqué et organisé ce cinquième débat sur une question d’une portée morale indéniable et d’une importance, à tous égards, considérable. L’Algérie se félicite que, dans une dynamique d’ensemble le système des Nations Unies à travers ses organes et institutions concernés unisse ses efforts pour faire reculer les frontières du non- droit et du silence, en se mobilisant pour préserver l’intérêt et protéger les droits, universellement consacrés des enfants.

Mes remerciements vont également à M. Olara A. Otunnu qui a donné la plénitude de son engagement pour la promotion des mesures efficaces pour protéger les enfants en période de conflits armés, comme en témoignent ses visites in situ et les consultations opportunes qu’il a menées aussi bien avec les différents organes et mécanismes des Nations Unies, qu’avec les autres acteurs impliqués.

Pour cela, nous disposons aujourd’hui d’un cadre normatif contraignant, comptant de nombreux instruments internationaux, universels et régionaux, relatifs à la protection des droits de l’enfant, que complètent les Conventions de Genève. Ces instruments interdisent de la manière la plus formelle la participation directe d’enfants de moins de 18 ans aux hostilités , ainsi que leur enrôlement et leur accordent une protection spécifique, en raison de leur vulnérabilité.

Il est, à ce titre , important de rappeler que la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant est le premier instrument régional à fixer à 18 ans l’âge minimum de la conscription et de la participation forcée à des hostilités.

Malheureusement les avancées qualitatives enregistrées sur le plan normatif et au niveau des engagements pris, notamment à l’occasion de l’Assemblée générale consacrée aux enfants n’ont pas encore produit les effets attendus.

Ce constat est, d’ailleurs, clairement établi par le Secrétaire général qui souligne que malgré tout, la situation générale des enfants demeure grave et préoccupante. L’ampleur de cette tragédie y est mise en exergue par la longue liste des violations et des sévices graves commis contre les enfants dans des situations de conflits armés.

Le caractère multidimensionnel de cette tragédie, qui affecte cette frange la plus vulnérable de l’humanité, rappelle l’urgente nécessité pour le Conseil de sécurité d’exercer de manière efficace sa responsabilité dans la prévention des conflits et le maintien de la paix et de la sécurité internationales, conformément au chapitre VI de la Charte.

Il souligne également la nécessite de promouvoir une approche qui intègre tant au plan conceptuel que de celui du suivi de nos résolutions, l’ensemble des aspects de la problématique des droits de l’enfant dans les conflits armés, pour aboutir à une solution intégrée et globale.

Dans le traitement de cette question, on ne peut occulter les causes profondes qui conduisent à la naissance et au déferlement des conflits, dont les enfants sont les premières victimes. C’est la raison pour laquelle on ne peut isoler cette question de la prévention des conflits. Cette dernière requiert, entres autres, la satisfaction du droit à l’éducation, à la protection sociale, à la santé, à un cadre de vie naturel sain, qui sont autant de normes qui doivent inspirer et guider toute démarche productive, de promotion et de protection des droits de l’enfant, en somme la concrétisation des principes et objectifs de la Déclaration du Millénaire.

L’Algérie salue et encourage l’intégration de la dimension de la protection des droits de l’enfant dans les missions de maintien de la paix qui constituent un élément essentiel du dispositif de suivi et de contrôle.

Il est tout aussi essentiel que le système de suivi et d’établissement de rapports soit fondé sur des informations fiables, et accorde la priorité au traitement des violations les plus graves, à savoir l’embrigadement des enfants, les massacres et les mutilations, les violences sexuelles, l’emploi des enfants pour l’exploitation illicite des ressources naturelles, les enlèvements et le déni d’accès de l’aide humanitaire aux enfants.

Pour atteindre la plénitude de son efficacité le système de suivi doit s’appuyer sur des rapports aussi précis qu’objectifs, sanctionnés par des mesures appropriées.

Pour cela, le système des Nations Unies dispose d’un système performant de protection et de surveillance comprenant les mécanismes conventionnels et les procédures spéciales, dont l’expertise avérée et le potentiel d’efficacité doivent s’insérer dans une synergie d’ensemble où les organismes des Nations Unies présents sur le terrain sont les compléments indispensables de nos actions de proximité.

Dans ce cadre, le rôle central du Bureau du Représentant spécial du Secrétaire général est essentiel en tant qu’organe d’animation et de coordination du suivi et de la communication de l’information.

A cet égard, nous nous devons de reconnaître le rôle hautement positif que jouent les ONG sur le terrain, ainsi que les différentes structures locales de la société civile.

L’Algérie se félicite de l’adaptabilité et de la flexibilité qu’il compte donner à ce système, pour qu’à chaque situation corresponde un traitement spécifique. Son caractère évolutif est la meilleure garantie de son efficacité.

L’Algérie soutient le principe de l’incorporation systématique des questions relatives aux enfants dans les négociations et les accords de paix pour en faire des composantes essentielles des programmes post-conflits.

Tout comme elle soutient la mise au point d’un mécanisme performant de surveillance et de veille, au sein duquel les organisations non gouvernementales ont un rôle à jouer.

Elle appuie le principe de l’actualisation des listes et souhaite l’intégration des situations spécifiques des enfants vivant sous occupation étrangère.

L’Algérie encourage toute prise de mesures appropriées quand les parties n’ont pas progressé ou n’ont pas fait de progrès suffisants dans l’application des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. Ces mesures doivent toutefois, être ciblées, pour que les enfants ne souffrent pas directement de leurs effets négatifs.


La surveillance et la prise de sanctions justifiées ne seront suffisantes que si elles sont renforcées par des mesures d’accompagnement parallèles. La plus importante à nos yeux est l’augmentation des ressources allouées au DDR, par un financement planifié, prévisible et adéquat.

Le devoir d’efficacité exige, pour sa part, la conduite d’un travail de proximité, si nécessaire aux entreprises de longue haleine, comme celle que nous engageons. A ce titre, l’Algérie appuie particulièrement l’implication accrue des organisations régionales, souhaitée par le secrétaire général, et appelle au soutien de leurs activités. La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples à laquelle revient le mérite de l’antériorité historique d’interdire l’enrôlement des enfants avant l’âge de 18 ans, pourra jouer pleinement son rôle de proximité, une fois renforcée dans ses moyens d’action.

En conclusion, le débat d’aujourd’hui touche à la quintessence de la dignité humaine, valeur non seulement partagée par tous, mais aussi fondement essentiel de notre organisation et appelle donc, de notre part l’adoption d’une démarche globale et solidaire.

C’est à travers cette démarche qui puise son inspiration du besoin universel pour la paix, la démocratie et le développement que nous pourrons ensemble « donner le monde aux enfants », selon la belle formule du grand poète Nazim Hikmet.


 
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