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voiture 100% marocaine !
t
14 juin 2004 14:34
source: [www.telquel-online.com]

Made in Morocco : Un homme, une voiture
Elle, c’est Fulgura. Lui, Abdessalam. Entre les deux, c’est l’histoire d’un rêve qui aboutira sur la première voiture de sport 100% marocaine. Par Chadwane Bensalmia
L'enfant n’avait que 11 ans, mais ses rêves n’en étaient pas moins grands. Une vision dont il dessinait les contours sur du papier et des croquis qui se prêtaient naïvement à son imagination infantile pour "construire sa propre voiture"… Telle était l’ambition de Abdessalam. La seule, l’unique : "Je savais ce que je voulais faire de ma vie. Ma décision était prise. C’était
ça ou rien", se souvient-il, non sans fierté. Il faut croire que l’environnement où l’enfant a grandi ne pouvait que l’inspirer. Fils d’un des plus grands importateurs automobiles du pays, il n’avait que l’embarras du choix pour nourrir ses fantasmes. Conditionnement psychologique ou non, il n’empêche que le jeune homme a été jusqu’au bout de ses aspirations. Et le parcours n’est pas moins spectaculaire que ce qui va en éclore.
De Laraki à Laraki Design
Baccalauréat à l’école américaine ; une année de Business à Madrid ; six mois de prospection aux USA, à la recherche de l’école qui saura lui ouvrir les portes du monde de la construction automobile ; un stage en Suisse, chez le concepteur Sbarro ; Art Center a Vevey et finalement, le Strate college à Paris, tel est le parcours émérite de ce prodige. Puis, c’est en France, sur la côte d’Azur plus précisément, que les premiers croquis, signés Abdessalam Laraki ont vu le jour. Encore étudiant, le jeune designer collaborait avec des cabinets d’architectes navals pour la conception - accrochez-vous - de yachts. Des débuts grandioses, pourrait-on penser, mais "au fond, c’est la même chose, dessiner des yachts ou des automobiles, c’est toujours du transport", commente humblement le talentueux trentenaire. En 1996, il rentre au Maroc et fonde Laraki Design. L’entreprise lui permettra de perdurer dans son activité de sous-traitance. Au total, il interviendra sur une demi-douzaine de yachts. Le dernier en date, un 115 mètres en cours de construction, est une commande du roi de Bahrein, à qui il en coûtera 115 à 200 millions d’euros. Il en sera ainsi pendant près de 5 ans, avant que Abdessalam ne ressente le besoin de retourner à ses premières amours, plus lucides et raisonnables.
Elle s’appellera Fulgura
"C’était il y a trois ans. Suite à une étude de marché, on a réalisé que quelques ‘newcomers’ (nouveaux arrivants), tels que les Pagani ou Spyker, se frayaient un chemin dans le marché de la voiture de collection. à eux tous, ils produisaient quelques 200 voitures par an. J’ai pensé qu’il y aurait de la place pour la mienne !", une place que le designer ne tardera pas à occuper. En quelques mois, l’imagination de Abdessalam accouche du tout premier prototype. Il sera baptisé Fulgura.
Étape suivante : tester la réactivité du marché. La voiture est exposée au Salon de Genève en mars 2002. "Pour une première tentative, nous avons fait le choix de la prudence. Nous avons donc utilisé un moteur et un châssis Lamborguini". Les conclusions de l’étude sont confirmées, la Fulgura ne laisse pas indifférent. Cette fois-ci, tous les éléments étaient réunis pour créer l’épopée. Seulement, pas question de faire dans la demi-mesure, la Fulgura, la vraie, sera totalement marocaine. L’imaginaire de l’enfant en a décidé ainsi. L’ambition du jeune homme fera le reste. Et cela ne prendra que trois mois de travail.
L’année suivante, le Salon de Genève fait la connaissance du deuxième prototype, made in Morocco. Mais Abdessalam est perfectionniste. Encore quelques retouches à apporter à la carrosserie avant que sa mémoire d’enfant ne se déclare satisfaite. Au bout de deux années, il finira de peaufiner le chef-d’œuvre. Un mix de rondeurs et de lignes, mariés dans le secret d’un atelier de Aïn Sebâa, lequel ne tardera pas à s'agrandir pour répondre à la trentaine de prétendants qui veulent leurs propres Fulgura. La réalité dépasse de loin le rêve de l’enfant de 11 ans, qui n’aurait alors jamais pensé que ses gribouillis seraient un jour commercialisables. Abdessalam décide de passer à la vitesse supérieure, avec pour objectif de construire l’usine qui verra naître les Fulgura. Il en sera ainsi. 5000 mètres carrés ont été réservés à l’aventure avec une échéance de démarrage fixée pour fin juin. Aujourd’hui, Abdessalam a 30 ans et il entend bien récidiver. Sa deuxième création se nomme Borac (Cheval ailé ) : "Pour être crédible, il faut avancer et faire un deuxième modèle", dit-il. Et cette fois, Abdessalam table un peu plus bas. Peut-être saura-t-il toucher une autre clientèle - toute aussi amatrice de voitures de collection - mais qui lésinerait tout de même sur les prix : La Borac, moins provocante que son aînée, mais toujours inscrite dans la voiture de série, coûte deux fois moins cher (1,5 millions de dirhams contre 3 millions pour la version V8 de la Fulgura), et finira peut-être enfin par convaincre une administration peu enthousiaste que ce n’est pas une lubie de rêver d’une place parmi les plus prestigieux constructeurs automobiles.
Homologation. Administration moyenâgeuse
250 tests de viabilité, c’est ce que la Fulgura a subi avant d’obtenir l’homologation européenne. L’usine de Aïn Sebaâ devrait être opérationnelle dès fin juin et les premières échéances tomberaient en décembre. Mais le jeune constructeur a les mains liées face à une administration marocaine moyenâgeuse. Car, pour être reconnu constructeur automobile mondial, il doit disposer d’un WMI, une sorte de carte d’identité qui désigne le pays d’installation de son siège. En règle générale, c’est au ministère de l'Équipement et des Transports qu’incombe cette tâche. Seulement, voilà, au Maroc, le petit formulaire WMI semble poser problème et le détail administratif s’est transformé en partie de ping-pong entre le ministère du Transport et celui du Tourisme. La commission interministérielle, qui a pris le dossier en cours, ne semble pas plus disposée à faire l’effort. Et ce qui était l’affaire d’une petite semaine s’est étalé sur deux mois sans aucune explication. Mais ce n’est pas fini, la Fulgura a un autre antagoniste : un arrêté qui stipule que le Maroc n’a pas le droit de monter des voitures dont la puissance est supérieure à 110 CV. Un texte qui, tout en étant anticonstitutionnel - car s’opposant au principe de la liberté d’entreprise émis par la Constitution et dont la logique ne peut qu’échapper à la raison - n’a toujours pas été abrogé. Résultat, sauf sursaut spectaculaire des ministères et commissions en charge de régler ces petits détails, Laraki devra construire et monter ailleurs qu’au Maroc… Qui sera alors le grand perdant ?
k
14 juin 2004 14:44
Le moteur est-il marocain à 100%
t
14 juin 2004 14:57
Seat voiture espagnole mais le moteur est de Volkswagen
Skoda voiture Slovaque (ou bien Tchèque) mais le moteur est aussi de Volkswagen
Donc c´ est à toi Kardach de définir si cette voiture est 100 % marocaine ou non et de trouver une définition valable pour toute les voitures
t
14 juin 2004 15:13
Pardon:
Seat voiture espagnole mais le moteur est de FIAT
G
14 juin 2004 15:20
Je me souviens d'un fameux reportage de M6 au maroc à Telouet ... sur Laraki.

Malheureusement il n'en subsiste que quelques photos.

[turbo.m6.fr]
k
14 juin 2004 15:38
Alors ce n'est pas une voiture à 100% marocaine.
t
14 juin 2004 15:52
Si elle n´ est pas marocaine, donc SEAT n ´est pas espagnole et Skoda n´ est pas slovaque.
et si Mr kardach cette "100 % marocaine" te dérange écris à ce journaliste pour avoir bcps d´ information.
Si dans les même conditions on dit que cette voiture est belge, j´ en suis sur et certain, tu vas pas demander est ce que cette voiture est vraiment 100 % belge ou non, mais tant qu´ il s´ agit d´ une bonne initiative qui vienent du maroc on essaye tjrs de la rendre sans valeur, mais quel niveau de discussionsmiling smiley)
i
14 juin 2004 17:11
Kardach a raison de demander,

et pourquoi les marocais ne sont pas capables de construire des moteurs?

cela serait une autre grande fierte,on n est pas bon qu a faire du zellije!!!
v
14 juin 2004 19:08
Oui telev, c'est ce que j'ai remarqué depuis que je suis sur ce site, on n'en finit pas de dévaloriser, de sous-estimer les marocains.
Au moins ce Monsieur "Beaucoup HBBA" et "DMAGH" en plus a crée une chose. On ne peut qu'encourager et applaudire cette initiative et ses semblables.

Cessons d'avoir cette "HGRA" envers les marocains, ce n'est pas ce qui leur manque.

Pour Ihdih,

Le Zellige n'est pas aussi simple qu'on le croit, c'est un art, ALLAH YEHDIK, et il y a des MAALLEMS qui le travaillent avec ORDINATIIIIIIIIIIR.

Très respectueusement.
i
14 juin 2004 19:14
Pour veneziana,

Content que tu sois revenuesmiling smiley

Safi ma tliti radbana?

Je t ai envoyer un 2 eme missage tout à l heure.

"et il y a des MAALLEMS qui le travaillent avec ORDINATIIIIIIIIIIR."

Abab bab bab!!!
t
14 juin 2004 19:30
Une voiture à 100% marocaine sa veut dire tout, de la petite visse au moteur, TOUUUUUUUUUUUUUUUT.

A moins que les journalistes marocains aient trouvé une nouvelle définition pour 100%.
b
14 juin 2004 22:01
un produit d'une nationalite a 100% n'existe plus dans ce monde.
meme les marques les plus nationales, les emblemes de certains pays, se sont globalisees de maniere qu'une bonne partie des composantes du produit emane d'autres pays ou d'autres fabriques. il y a meme des marques qui ne se vendent que du nom. qui veut savoir ou un televiseur sony est produit par exemple.

il faudrait comprendre le 100% dans un autre sens. jusque la les voiture ont ete assemblee au maroc, et la main d'oeuvre marocaine ne faisait qu'executait les ordre a la chaine. voila maintenant un concepteur qui cree sa propre voiture, de l'idee jusqu'a l'orchestration de la prodution et la strategie qui s'en suit pour l'avenir. bien sur que les pieces ne sont pas marocaines, le maroc n'etant pas un pays industriel. mais il faut avoir un certain esprit sportif et savoir lire l'enthousiasme de l'article.

encore une fois les reactions negatives me montrent combien nous sommes habites pas la mauvaise foi, la derision et le dedain du soi. personnelement je considere que c'est une entrave au developement du pays.

on peut parler de n'importe quoi. des qu'il s'agit de quelque chose de positif, on cherche minutieusement l'astuce pour l'abattre. ne serait-ce que le titre.

t
14 juin 2004 22:17
bikhir,
Je suis désolé mais jouer sur les mots c'est mentir, tout le monde sait que Seat et LAda sont basé sur les Fiat au départ et que les Volga avaient des moteurs peugeot.

Quand Duchatelet vend des Mercedes transformées ils ne disent pas qu'il s'agit d'une voiture 100% belge.

De plus dans un article plus ancien on y disait que cet industriel n'avait fait que transformer le chassis existant de la Lamborguini.
r
14 juin 2004 22:32
Salut Telev,
SEAT apartient au groupe VW - AUDI, le même que SKODA.
SEAT n' a aucune relation tecnique ou comercial avec FIAT.
Les moteurs montés sur les SEAT son VW ou AUDI.
Je pense qu' une voiture marocaine n' a aucune chance dans le nouveau contexte industriel international.
Riquet
i
14 juin 2004 22:42
Pour quelle soit100% marocaine,il faut qu on invente du carburant à l

extrait de dattes.winking smiley
b
14 juin 2004 23:19
d'accords. elle n'est pas 100% marocaine. ecrivez un mail a l'auteur svp.

c'est une histoire tres positive. c'est une bonne lecon de reve et d'espoir. des gens comme on en a cruellement besoin au maroc.

bravo au mec.

m
14 juin 2004 23:44
Si seulement nous arrivons a avoir une autosuffisance dans tous les domaines ca sera excellent. Surtout surtout le ble que nous continuons a importer des USA. Ca j'ai jamais compris....
e
15 juin 2004 00:20
salam!
voiçi le lien pour voir la fulgura qui n'a spécialement rien de marocain a part LARAKI j'entend par la ( les traits caractériels d'une vrai voiture marocaine) en tt cas l'initiative est a applaudire, même si ce prototype ne répond pas du tout au besoin du marocain moyen, sans parler du prix qui devrait dépasser largement le budgé du ministére de l'équipement et des Transports grinning smiley
ceçi dit voiçi le lien pour découvrir ce joujou des temps modérnes:
[www.auto.outrefranc.com]

MEN L'HMARA L'TTIYARA
a
15 juin 2004 02:21
et si monsieur Laraki produit des fulgurittasmiling smiley a 50000 DH
au moins il aidera le marocain moyen
mais attention, la france, l espagne, lallemagne vont intervenir avec tte sorte de negativite pour laisser la porte ouverte a leur exportation
d
15 juin 2004 04:35
Je trouve qu'il faut applaudire l'initiative du Mr. Abdessalem, Celui-ci essaye de faire qq chose de positive, bien sur pour son compte mais aussi pour son pays sachant qu'il veut construire une usine a Casablanca qui pourrait employer beaucoup de chomeurs, et dieu sait combien notre pays a besoin d'initiative comme celle la. Mais en lisant l'article, et je suis pas surpris de voir que le gouvernemet marocain avec ses esqurots qui sont tres brillant a te mettre les batons dans les roues...

Le Mr. issu d'une famille aisee a pu reussir a realiser qq chose de positive, malheureusement d'autres tres brillants, qui ne manquent pas d'idees mais qui manquent de moyens, ayant ramasse des diplomes et de l'experience des grandes universites, ont tente de realiser qqs projets dans leur pays, Apres qq mois, ils retournent en europe ou en amerique du nord...

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