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Venezuela:Reporter Sans Frontière, porte parole de la CIA?
M
23 juin 2004 14:23
[www.acrimed.org]

Au Venezuela Reporters Sans Frontières appuie depuis deux ans des médias complices de nombreuses violations des droits de l'homme... et appuie sur l'accélérateur dans la campagne mondiale contre le gouvernement de Hugo Chavez. Quels sont ces médias dont RSF valide les informations ? Pourquoi cette stratégie politique d'une organisation supposée impartiale ?
Caracas (Venezuela) - 18 juin 2004

Caracas, juin 2004. La récente découverte d'une cache d'armes dans des locaux appartenant a la chaîne TV Venevision, rappelle ce dont les médias commerciaux, quasi monopolistiques au Venezuela, co-organisateur du putsch militaire d'avril 2002, sont capables en termes de déstabilisation politique. Le directeur de la chaîne affirme qu'il s'agit "d'armes rouillées". La même chaîne de télévision avait, quelques semaines auparavant, comme François Meurisse dans Libération, affirmé que la découverte de 91 paramilitaires colombiens dans une propriété d'un des dirigeants de l'opposition vénézuélienne, était, elle aussi, une manipulation du président Chavez. Un peu vite peut-être : le lendemain, le gouvernement colombien, pourtant peu suspect d'estime pour le président vénézuélien, dénonçait cette invasion et dépêchait sa ministre des affaires étrangers pour superviser le rapatriement des recrues en Colombie.

Venevision est la propriété d'un ami personnel de George Bush et Jimmy Carter, Gustavo Cisneros. Auteur du premier coup d'Etat médiatique de ce siècle, ayant fait croire au monde pendant 24 heures que Hugo Chavez avait fait tirer sur son peuple, le Murdoch latino coordonne le putsch en avril 2002, accompagné de l'élite patronale dans son bunker de Caracas et offre son jet aux militaires putschistes pour évacuer le président. Pendant ce temps, Venevision, Globovision, et l'ensemble des chaînes privées célèbrent sur un ton jubilatoire le décret des putschistes abolissant parlement, constitution, défenseur du peuple, et autres institutions démocratiques. En 48 heures de putsch, des médias qui ne cessaient de parler de sauver la liberté d'expression au Venezuela, montrent leur vrai visage. Leurs « journalistes » mènent la chasse aux opposants en direct, sur un ton haletant, en compagnie de la police politique, tout en imposant le black-out sur la résistance croissante de la population civile. Cible privilégiée, les médias associatifs sont persécutés, certains de leurs membres arrêtés : on ne lira aucune protestation de RSF à ce sujet.

Les médias tels que Venevision, présentent une longue liste de complices dans les violations de droits de l'homme. Ces implications n'ont pas cessé, comme le montrent les campagnes médiatiques actuelles contre des dirigeants paysans lies a la reforme agraire du gouvernement Chavez, traités d'envahisseurs, de guérilleros, certains assassinés par la suite. En août 2003, lorsque la Commission Nationale des Télécommunications, dans une opération qui serait routinière aux Etats-Unis ou en France, applique la loi et retire quelques relais d'émetteurs installés sans permis légal par Globovision, celle-ci lance une campagne violente contre cette « nouvelle atteinte a la liberté d'expression » (que RSF relaie aussitôt) appelant les citoyens à résister à la dictature qui s'installe au Venezuela. Alors qu'à aucun moment Globovision n'interrompt ses programmes, puisque sa fréquence légale et habituelle ne fait pas problème, les fonctionnaires de la Commission sont conspués et une grenade est lancée par un commando nocturne contre leurs bureaux.

Liberté d'expression ou dictature médiatique ?

Malgré l'échec de leur putsch, tous ces médias continuent quotidiennement á appeler les militaires à « agir vite » pour renverser le président, et accentuent leur pression sur le Conseil Electoral, a quelques semaines du referendum présidentiel. Au sein des programmes la contradiction politique est pratiquement nulle. « Que Chavez s'en aille » est le refrain quotidien répété sur toutes les ondes par les politiques, journalistes, experts, bien d'accord entre eux.

Venevision, RCTV, Televen, CMT, Globovision, la radio privée, qui occupent 95% du spectre hertzien, et neuf journaux sur dix, appartiennent à l'opposition. Comme hier au Chili ou au Nicaragua, ils se servent de « la liberté d'expression » comme axe central de la guerre médiatique contre un gouvernement anti-néolibéral, qui a rétabli la souveraineté sur le pétrole, et qui gène beaucoup l'administration Bush. Des médias par ailleurs racistes (Chavez, certains de ses ministres, voire les ambassadeurs et présidentes africains qui le visitent, sont traités de « singes », ce qui a suscite des protestations diplomatiques auprès d'une des chaînes, RCTV, en mars 2004). Le gouvernement Chavez, pour sa part, n'a emprisonné aucun journaliste, fermé aucun média, censuré aucun article. Pourquoi, dès lors, les rapports de Reporters Sans Frontières font-il de Chavez une de ses cibles et valident-ils les allégations des médias privés selon lesquelles le gouvernement Chavez réprime la liberté d'expression ?

La stratégie de RSF au Venezuela

Dès ses premiers rapports en 2000, RSF parle de Hugo Chavez comme d'un futur Castro. On découvre alors que la correspondante choisie par RSF à Caracas, Maria José Pérez Schael, est ... conseillère de l'opposition. Dans El Universal, en 2002, l'honorable correspondante de RSF parle des putschistes : « mon coeur vibre á la vue des militaires insurgés, de ces hommes vertueux qui défilent sous nos couleurs nationales ». Face aux protestations RSF se résigne á choisir un autre collaborateur.

Mais RSF continue de valider sans contre-enquête la version des médias d'opposition. Et omet de dire, par exemple, que des tribunaux vénézuéliens ont établi un lien entre des militaires putschistes et les « auto-attentats » comme celui de Globovision destinés à nourrir une image mondiale répétitive a souhait. A contrario, lorsque la télévision associative Catia Tve, dont les programmes sont fabriqués directement par les habitants des barrios (quartiers populaires) et qui émet sur tout l'Ouest de Caracas, est fermée en juin 2003 par un maire d'opposition, RSF, visiblement gêné par le fait que le seul media ferme au Venezuela l'ait été par l'opposition, annonce précipitamment, en septembre 2003 sa « réouverture ». C'est faux. A l'heure où nous écrivons (juin 2004), Catia TVE n'a toujours pas repris ses émissions.

La journaliste Naomi Klein s'est étonnée que RSF fasse du gouvernement Chavez une menace pour la liberté d'expression. Selon elle, la plus grave menace provient, dans la réalité, de médias capables d'organiser un coup d'Etat et de groupes transnationaux dont le propriétaire, Gustavo Cisneros, ne cache pas son désir de devenir le futur président du Vénézuéla. Récemment le cinéaste argentin Solanas et l'ecrivain uruguayen Eduardo Galeano, qu'on ne peut suspecter de naïveté en matière de Droits de l'Homme, ont témoigne de "l'incroyable liberté d'expression en vigueur au Venezuela. Curieusement les médias français, comme Le Monde ou Libération, mais aussi Charlie Hebdo récemment, emboîtent le pas aux médias prives vénézuéliens. Seul Le Figaro, paradoxalement, a échappé jusqu'ici à cette hystérie. Le patron de RSF Robert Ménard, lui, relaie et renforce les campagnes des empires médiatiques contre une démocratie transformée en « futur Cuba ». Dans la nouvelle revue « Médias » (la revue de ceux qui ne veulent pas critiquer les médias), détenue en partie par RSF, Robert Ménard signe récemment avec Pierre Veilletet un long article plein de fiel sur le thème « La guérilla des altermondialistes contre l'info ». Les auteurs pestent contre Bourdieu, Ramonet, PLPL, Halimi, puis écrivent : « Les "alters" ont toutes les indulgences pour l'ex-putschiste Hugo Chavez, ce caudillo d'opérette qui ruine son pays mais se contente - pour l'instant ? - de discours à la Castro sans trop de conséquences réelles pour les libertés de ses concitoyens ». Ménard reproche ensuite à Ramonet de « passer sous silence les discours virulents d'Hugo Chavez contre la presse, les débordements et les réactions de ses partisans, l'impunité dont ils bénéficient ».

RSF n'existait pas encore quand Armand Mattelard analysant l'alliance des grands médias et de la SIP (association de propriétaires de médias) dans le renversement d'Allende, écrivait : « L'enquête judiciaire sur l'administration du journal El Mercurio, accusé d'irrégularités fiscales, a servi de prétexte pour dénoncer de soi-disant mesures coercitives contre la "presse libre". (...) Le message émis par la presse de la bourgeoisie chilienne revient à sa source, renforcé par l'autorité que lui confère le fait d'avoir été reproduit à l'étranger. (...) Nous sommes en présence d'une SIP tautologique. Sa campagne n'est qu'un immense serpent qui se mord la queue. » Au moment où s'effrite en France l'aura d'intellectuels médiatiques et experts en « Droits de l'Homme » qui ont appuyé une guerre dont la barbarie était prévisible, il est temps d'enquêter sur la stratégie politique de Robert Ménard, à travers RSF, au Venezuela.

Thierry Deronne Periodista belga residente en Venezuela desde hace ocho años. Benjamin Durand Journaliste français

[www.acrimed.org]

Jean-Paul Moreau
M
22 août 2004 13:29
LE DOSSIER ROBERT MENARD
Pourquoi RSF s'acharne sur Cuba

( à paraitre en Septembre 2004 chez Lanctôt )

Jean-Guy Allard
de Granma International

en collaboration avec
Marie-Dominique Bertuccioli
de Radio Havane Cuba


1-Pourquoi Cuba ?

2-«J'ai été le premier représentant de RSF à Cuba»
(entretien avec Nestor Baguer Sanchez Galarraga Président de l'Association
des Journalistes Indépendants...)

3-En bonne compagnie, chez Publicis

4-De généreux parrains : Messier, Pinault,Lagardère et Pujals, le Roi de la
Pizza

5-Oui, mon colonel!
(L'enquête de RSF sur la mort du cameraman espagnol José Couso a clairement
démontré la collusion de Ménard et des services de renseignements des
États-Unis.... )

6-Chez les terroristes de Miami

7-«Vous, faites attention !»
( Une claire démonstration des liens inavouables de Ménard a pu être
observée, dans une entrevue faite au Secrétaire général de RSF )

8-«Les Cinq ? Connais pas!»

9-Projet Cuba
(En 1950, une directive interne du Conseil de Sécurité National des
États-Unis sur laquelle le secret a été levé définissait ce
qui, pour eux, était l'idéal, le fruit rêvé de leur travail, du travail de
la CIA, cela se résumait à peu près en ces termes : "Que les gens fassent ce
que nous voulons en pensant qu'ils le font poussés par des motivations
propres."winking smiley

( EXTRAITS)

_____________________________

«La démocratie et les droits de l'homme ne nous intéressent que très peu.
Nous utilisons simplement ces mots pour cacher nos véritables motifs. Si la
démocratie et les droits de l'homme nous importaient, nos ennemis seraient
l'Indonésie, la Turquie, le Pérou ou la Colombie, par exemple. Parce que la
situation à Cuba, comparée à celle de ces pays-là et de la plupart des pays
du monde, est paradisiaque».

«Ces dissidents et groupes de droits de l'Homme à Cuba, qui ne représentent
que quelques personnes, ne sont importants que dans la mesure où ils nous
sont utiles pour une seule cause: déstabiliser le régime de Fidel Castro».

Wayne Smith, Chef de la Section des Intérêts
nord-américains à La Havane, de 1979 à 1982.

_________________________________


La presse de la Floride - Nuevo Herald en tête - révélait candidement, il y
a quelque mois, que Robert Ménard s'était associé à Nancy Pérez Crespo, bien
avant que le patron de RSF lui-même ne s'exhibe au milieu du clan des
extrémistes cubano-américains, ce qu'il a finalement fait le 19 janvier
2004.

Nancy Pérez Crespo est une commentatrice de Radio Mambi (extrême-droite
virulente) et militante anti-cubaine liée aux cercles extrémistes les plus
actifs de South Florida. Elle a revendiqué l'initiative de faire avec R.
Ménard la distribution en France de feuillets de propagande destinés à
saboter l'image touristique de Cuba. S'il s'agit d'une alliance honorable
dans la Miami mafieuse, une telle association est indiscutablement anormale
pour un groupe qui se prétend soucieux des droits de l'homme.

Employée de la station de radio d'Armando Pérez-Roura, le ténor octogénaire
de tous les extrémismes, Nancy Pérez Crespo est si liée à la camarilla de
Miami que Salvador Lew, ex-directeur de Radio Marti lui avait accordé une
sinécure de commentatrice avec un 'modeste' salaire de 45. 000 dollars par
an pour quelques heures de travail hebdomadaire.

Agent de la CIA avouée depuis des décennies, Nancy Pérez Crespo est aussi
membre de la Cuban Liberty Council (CLC) de Ninoska Lucrecia
Pérez-Castellón, elle-même commentarice vedette de radio, célèbre pour ses
appels à soutenir des mercenaires notoires en difficulté et pour sa phrase:
"Lorsque ce régime sera tombé, il faudra passer un bulldozer de Pinar del
Rio jusqu'à Santiago car tous les habitants de cette île ont été, à un
moment ou un autre, des partisans de cette Révolution. Il faudra ensuite la
repeupler avec les gens de Miami."

La grossièreté de la campagne de propagande éditée par Nancy Pérez Crespo
et le fait que Robert Ménard ait accepté de la reprendre à son compte pour
la France, en disent long sur la démarche des deux personnages.

Le Nuevo Herald de Miami révélait en octobre 2003 que Nancy Pérez Crespo
avait édité «un fascicule publicitaire avec une image séduisante de la
nature cubaine» présentant un matériel d'«information» sur «les prisons
existantes dans le pays» où seraient détenus les Cubains arrêtés pour leur
coopération avec la Section des Intérêts américains. Le Nuevo Herald
révèlait ainsi que «les promoteurs de l'initiative ont fait circuler 5 000
exemplaires en espagnol et projettent d'en éditer 5 000 autres en anglais à
la fin du mois tandis que l'on coordonne un tirage en français avec
l'organisation Reporters sans Frontières (RSF), à Paris».

Il s'agit là d'un exemple parmi bien d'autres des liaisons dangereuses de
Robert Ménard un personnage qui séduit pourtant une certaine «gauche»
française, acoquinée à son insu à ce que la Miami des nostalgiques de la
Cuba d'antan a de plus rétrograde

(...)

Robert Ménard qui, il n'y a pas si longtemps, niait rageusement tout lien
avec l'agent de la CIA Frank Calzon, se réunit maintenant publiquement avec
l'extrême-droite cubano-américaine de Miami et ses éléments.

Dans la ville refuge de ce que le continent a de plus corrompu, Robert
Ménard jette le masque et s'exhibe auprès de mercenaires notoires de
l'USAID, de la NED et de la CIA qui ont appuyé publiquement, en diverses
occasions, le terrorisme contre Cuba.

La métropole floridienne a accueilli triomphalement, le 19 janvier 2004,
«los máximos representantes» (c'est ainsi que les a appelés le Nuevo Herald)
de Reporters sans frontières (RSF), Robert Ménard et Régis Borgeat, ce
dernier pompeusement désigné «Chargé du Bureau des Amériques».

Ménard n'hésite plus à se montrer aux côtés des personnages les plus
réactionnaires de la ville la plus réactionnaire des États-Unis, celle qui a
organisé l'élection frauduleuse de George W. Bush et qui accueille le plus
de tortionnaires, politiciens en fuite et narcotrafiquants au mètre carré.

Le séjour, dont le programme avait été mis au point par William Navarrete,
a commencé par un déjeuner au restaurant Versailles du quartier de Hialeah,
le lieu culte de l'extrême-droite cubano-américaine.

(...)

extraits offerts par
Cuba Solidarity Project
[perso.club-internet.fr]

Jean-Paul Moreau
M
22 août 2004 15:33


Reporters Sans Frontieres, les aveux de Robert Ménard

C'est un aveu formidable - et courageux - que se livre Rober Ménard, le patron de Reporters Sans Frontières, dans un livre qu'il vient de consacrer à son combat ("Ces journalistes que l'on veut taire", Albin Michel). Que nous révèle-t-il ? Qu'un différend d'importance l'opposa à ses prédecesseurs, dont Jean-Claude Guillebaud. Ce dernier, soutenu par une grande partie de la base, estimait que l'association devait dénoncer, en France même, les dérives déontologiques, financières et économiques qui caractérisent l'évolution du monde médiatique (les concentrations et la restriction du pluralisme, par exemple). Pas question, répondait Ménard. Pourquoi ? "Parce que, ce faisant, expliquait-il, nous risquons de mécontenter certains journalistes, des nous mettre à dos les grands patrons de presse et de braquer le pouvoir économique. Or, pour nous médiatiser, nous avons besoin de la complicité des journalistes, du soutien de patrons de presse et de l'argent du pouvoir économique." Conclusion, admet Rober Ménard, "nous avons décidé de dénoncer les atteintes à la liberté de la presse en Bosnie ou au Gabon et les ambiguités des médias algériens ou tunisiens...mais de ne pas nous occuper des dérives françaises." Trop dangereux. Dont acte !

hebdomadaire français MARIANNE du 5 au 11 Mars 2001, page 9

[perso.club-internet.fr]

Jean-Paul Moreau
t
ted
22 août 2004 20:39

Ménard, agent de la CIA et menteur sans frontières

Menard: CIA agent and Liar


PAR JEAN-GUY ALLARD, spécialement pour Granma international



Francais: [resistance.chiffonrouge.org]

English: [adam.antville.org]
 
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