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Des vacances à la mouqataâ ....
a
12 août 2008 12:30
MRE : Des vacances à la mouqataâ



Selon le quotidien arabophone Assabah, des Marocains résidant à l’étranger auraient organisé en fin de semaine dernière, une manifestation devant le siège de l’annexe du ministère des Affaires étrangères à Rabat pour dénoncer la lenteur des formalités administratives dont ils sont victimes et demander aux autorités d’accélérer celles relatives aux certificats de mariage, contrats de travail, certificats de naissances et autres papiers nécessitant une légalisation.Cette bureaucratie doublée de lenteur fait que les étés se succèdent alors que le ressortissant Marocain doit toujours passer plusieurs jours de ses vacances à courir derrière les administrations. Un sentiment de frustration exacerbé par la rapidité relative des formalités administratives dans leur pays d'accueil.

La situation anarchique de certaines administrations au Maroc profite bien entendu aux intermédiaires, voire escrocs en tout genre, qui se disent en relation avec de hauts fonctionnaires et juges et qui investissent les entrées des administrations et tribunaux Marocains à la recherche d’une victime excédé par l'opacité et la lenteur des process administratifs.

L’opération accueil des MRE « Marhaba » leur laisse un goût amer. Comme ce retraité marocain de France, nombreux sont ceux qui pensent que « beaucoup trop de place est faite pour la com', mais peu d'actions véritables qui s'attaquent aux problèmes de fond des MRE et plus largement des marocains. »
a
12 août 2008 12:45
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Dans le labyrinthe des services de légalisation des Affaires étrangères


Il est 4 heures du matin. Des dizaines de personnes, adossées, accroupies ou carrément allongées sur des nattes ou des peaux de moutons, ont déjà investi la rue jouxtant le mur de l’annexe du ministère des Affaires étrangères à Rabat. Cette division, spécialisée dans la légalisation des papiers à destination des différents consulats et ambassades étrangers, constitue l’ultime étape d’un pénible parcours, pour une simple certification d’une signature ou de la copie d’un document officiel.


Une heure avant l’ouverture, à 9 heures, des bureaux de cette administration, la rue est déjà assiégée par des centaines de personnes. En cette période d’été, les files d’attente atteignent des niveaux records. Dans une anarchie totale, la rue se transforme en un souk quotidien, où des trafiquants, des courtiers proposent toute une panoplie de services. Devant des fonctionnaires hostiles, dépassés par la charge du travail, ou des policiers désagréables, des querelles et des accrochages éclatent toutes les cinq minutes, comme pour en rajouter à ce tableau chaotique.

« Je suis arrivée à 5 heures du matin. A partir de 8 heures, on est déjà considérés comme des retardataires », explique Hasna, une jeune fille venue de Marrakech légaliser la copie de son diplôme et ses relevés de notes.

Les attentes peuvent durer des heures et des heures. « J’ai fait la queue depuis 5 heures, déposé mes papiers à 9h30 (ndlr : contre un numéro de dossier), il est 11h30 et j’attends toujours qu’on me les rende », ajoute-t-elle.

Avant d’arriver là, Hasna a fait le tour des administrations : il faut d’abord légaliser une première copie à l’arrondissement et une deuxième à la préfecture du lieu de résidence. « Je suis venue une première fois la semaine dernière. Pour un problème de signature, j’ai été obligée de revenir à ma préfecture à Marrakech », lance-t-elle. Elle n’a pas pu régler le problème dans une administration de Rabat, « comme s’il s’agissait d’un autre pays », ironise-t-elle.

« Tout le monde est coupable »

Pour ceux qui disposent d’un peu d’argent, ou qui sont trop pressés et ne peuvent attendre dans des files interminables, d’autres alternatives s’imposent. Des courtiers qui sillonnent la rue proposent des livraisons rapides. Pour un bakchich qui varie de 100 à 500 dirhams, ces jeunes peuvent dépasser les foules et obtenir la légalisation des documents en moins d’une heure.

Accompagné par un de ces courtiers, un jeune venu de Laâyoune affirme avoir obtenu son document en 45 minutes contre 450 dirhams. « Je suis arrivé ce matin à Rabat, le consulat ferme à 15 heures, donc je suis obligé de passer par ces intermédiaires », explique-t-il. Interrogé sur son business, le courtier reste sur la défensive. « Je ne prends qu’un pourcentage sur le bakchich, le reste va aux policiers devant les portes et aux fonctionnaires à l’intérieur », se défend-il.

A chaque fois que la presse aborde le sujet, les autorités procèdent à des arrestations de masse. « On se contente de nous arrêter, nous les courtiers, car personne ne peut rien faire contre les employés et les policiers, martèle-t-il avant d’ajouter : Comme vous voyez, tout le monde est coupable par ici ». Ils sont une dizaine, venus pour la plupart de la ville de Salé ou des quartiers pauvres de la capitale, et ces jeunes restent la seule solution pour éviter de perdre toute une journée.

Les autres se sont spécialisés dans la vente des places à l’intérieur des files. « J’arrive tous les matins vers 4 ou 5 heures, je réserve 4 ou 5 places. Vers 9 heures, je les vends à 100 ou 150 dirhams chacune pour les retardataires », explique ce trentenaire adossé au café du coin. Le guichet ferme à 13 heures. A plein régime, il peut traiter jusqu’à 300 demandes par jour et les demandeurs viennent de toutes les régions du Maroc. Pour les moins chanceux, il faudra revenir et revivre la triste aventure. Car, certainement, la décentralisation n’est pas pour demain.

Le ras-le-bol

Une manifestation improvisée a éclaté jeudi dernier devant cette annexe du ministère des Affaires étrangères. Lassées par des heures d’attente et une anarchie totale, des dizaines de personnes ont dénoncé les pratiques « frauduleuses » des fonctionnaires du service de la légalisation.

La foule a aussi réclamé la création d’autres bureaux dans les autres villes. Ce service connaît une grande affluence en période d’été. En effet, les ambassades et les consulats étrangers exigent que tous les documents présentés soient légalisés et certifiés.

Source : L’Economiste -
par Aziz El Yaakoubi
h
12 août 2008 16:48
@aberosabil

Si je devais évoquer ce sujet de mon expérience au Maroc, je ne l'aurais pas mieux dit .
Les choses sont d'autant plus inquiétantes que les fonctionnaires de bases semblent être les vrais maître du jeu, dites leur que vous allez en référer aux supérieurs et c'est une réaction encore plus bloquante voire violente qui vous accueille. Une chose peut les faire plier : leur intermédiaires civiles rapporteurs d’affaires !

Personnellement j'ai puisé au plus profond de mon optimisme , grisé par mes expériences réussies en Europe et USA pensant que une démarche claire qui ne souffrent aucun manquement au droit marchera forcément . Le revers de la médaille c'est quand vous êtes irréprochable cela énerve . Mon périple à moi, au Maroc, après des éloges des USA et France, s'est terminé par "kherraj âlia had lekhra" : "dégage moi cette merde", C'est un commissaire de la police judiciaire au Maroc pris en flagrant délit qui m'a dissaudé par cette phrase sans détour . Son délit : Il a prétexté avec son collègue de bureau qu'ils devaient aller chercher un gangster , français me dit-on, à l'aéroport qui s'apprêtait à quitter le territoire marocain pour fuire . Aussi pour un numéro d'envoi au tribunal, objet de mon déplacement chez eux, ils ne pouvaient pas me le donner ce jour et ils me proposent de revenir le lendemain . Il faut noter que j'ai fait 250 km aller pour me rendre chez eux , je suis arrivé à 14h mais on m'a demandé de revenir entre 15h30 et 16h. ( ils sont au courant de mon déplacement et de mes contraintes en temps étant venu de France: et donc je dois faire 250 km retour, et le lendemain re belote soient 1000km en tout).
Je suis parti du commissariat, mais une 1/2 heure plus tard ( 16h30)j'y suis retourné pour demander un numéro de téléphone qui me permettra de les rappeler le lendemain sans être obligé de me déplacer . Surprise, le commissaire était là avec son collègue , ils s’étaient énervés que je les prenne en flagrant délit de mensonge pour m'entraver. Le commissaire me dit que c'est 16h30 et leur bureaux ferment à 16h - notons que quand je l'ai vu arriver il était 15h50 -. Ce à quoi je lui répond que j'étais là à 14h et que j'ai tenu compte des circonstances d'urgence évoquées.
Il a appelé un policier pour lui dire "kherraj âlia had lekhra" . Je suis parti depuis sans jamais y retourner pensant que le pire n'est pas exclu avec ces personnes . Je suis reparti en France 2 jours plus tard sans jamais rien savoir sur le sujet pour lequel je me suis rendu chez eux.

Ce qui est inquiétant également, c'est ce que nos écrits sur les forums comme celui-ci ne font que leur donner encore plus confiance dans l'impunité : les autorités en haut lieu devraient être au courant de ces écrits, mais personne ne fait rien : ce qui est interprété pour un soutien indéfectible à ces agissements.
je me demande finalement si ces écrits ne produisent pas l'effet contraire à ce qui est attendu.
c
13 août 2008 17:06
Eh, bien moi cela fait 20 ans que ne me suis plus adressé a eu, depuis que j ai aqcis la nationalité francaise. oui je dit merci a la France qui m 'a accepté comme son citoyen. oui je me r'appelle ma premiere traverséé vers le Maroc, dans les années 90.le douanier a eté etoné de voir un jeune marocain avec une voiture et pas beaucoup de bagages.alors il a poussé le vis jusqu'a me demandé le n° du moteur, quand j ai protesté , il m'a demandé ma carte d 'idendité, quand il a vu que je venais d'un quartier populair de casablanca, il m 'a traité de tous les nons, ce jour la j ai decidé de ne plus rentrer au maroc, et cela fait maintenant 8 ans.et en ce moment je ressent le besoin d'y aller, alors en lisant ce genre d'article je suis dégouté, et je mesure la chance d 'etre citoyen eureupien.et finalemnt le maroc maintenant et mon pays de coeur il faut le comprendre et ne prendre que le plaisir d(etre en famille, de manger du poisson frais, de rire car le marocain est doué pour lautoderision.le reste les choses sont comme ca,l 'ONG TRANSPARENCE a bien identifier le phenoméne de le coruption au maroc, et a proposé ces solutions.cela prendra du temps mais surtous en agissant sur l education,la justesse, en meme temps des salaires decents et un secvice public efficace, grand chantier que les Marocains a travers leur histoir ont montrer leur capacité a joindre le Monde moderne.et nous citoyen marocains du monde par attitude, leur montrer le Maroc moderne en face de leur geule. Hélas pour beaucoups de nos RME, les vacances au Maroc rime avec echapatoire.
 
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