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UNIVERSITE : LIEU DE DEVERGONDAGE?
s
24 mars 2005 15:46
L’université, lieu de dévergondage pour les jeunes musulmanes au Royaume-Uni

"J’aurais pu hurler de joie. J’ai redonné de l’espoir à toutes les jeunes musulmanes". C’est avec ces mots que Shabina Begum, une jeune lycéenne de 16 ans, citée par The Guardian, a accueilli le jugement de la cour d’appel de Luton l’autorisant à porter le jilbab (une robe qui couvre tout le corps et ne laisse apparaître que les mains) à l’école, après un combat de plus de deux ans pour faire valoir ses droits. Et le quotidien d’ajouter que l’avocate de Shabina était Cherrie Booth, la propre femme de Tony Blair.

Or, si certaines se battent pour porter le hidjab à l’école, "de plus en plus de jeunes musulmanes profitent de leur entrée à l’université, qui les éloignent de leur foyer, pour s’amuser avant de retourner dans leur milieu confiné", constate le quotidien. Une fois sur place, elles sont nombreuses à se défouler, sortir et défier le genre de vie que leurs parents, les imams et leurs proches, fervents religieux, aimeraient les voir mener. "Regardons le problème en face, à la maison nous sommes constamment surveillées par des parents tyranniques. Notre vie est soumise à des règles strictes sans fin qui dictent chacun de nos pas", souligne l’une d’entre elles.

"L’université est pour les filles une chance unique, qui ne se représentera pas, de vivre leur propre vie", explique Nazia, une étudiante de Bradford. En effet, avant d’arriver à l’université, les jeunes musulmanes ne savent pas ce qu’elles veulent faire dans la vie, elles ont tout à apprendre et en particulier gérer leur nouvelle indépendance. Aussi ces filles essaient-elles tout ce qui est à portée de main, n’ayant jamais eu l’occasion de décider par elles–mêmes de ce qu’elles aiment et n’aiment pas.

"A l’université, je sors en boîte, je bois et j’ai des petits copains. Je fais tout par curiosité. La réputation de ma famille n’est pas en jeu puisque nous ne vivons pas dans la même ville. J’oublie toute idée de mariage, je m’habille comme je veux", explique Kinza, qui étudie à Londres. "J’ai choisi de faire des études de médecine non pas par goût ni par vocation, mais parce que ce sont de longues études et je voulais être loin de ma famille le plus longtemps possible", ajoute une autre. "Il faut que j’en profite, car ma vraie vie ne durera que le temps de mes études. Après c’est le retour à la maison sous la férule de mes parents", continue-t-elle.

A la fin de leurs études, certaines filles n’arrivent cependant pas à se résoudre à rejoindre leur famille et disparaissent dans la nature. Pour d’autres, la question ne se pose pas. "Pour moi, c’est impossible", continue la jeune étudiante en médecine. "Ma sœur aînée s’est enfuie car elle ne voulait pas d’un mariage arrangé. La pression familiale autour de moi s’est considérablement resserrée." "Familles despotes", c’est le mot que toutes ces étudiantes utilisent pour qualifier leur univers domestique. Marquées par leur enfance, elles veulent prendre le contrôle de leur vie, mais "nombre d’entre elles n’y n’arrivent pas et souffrent de problèmes psychiatriques tels que l’anorexie ou la boulimie", constatent les responsables sanitaires de plusieurs universités.

"Le problème de ces jeunes étudiantes est qu’elles n’ont jamais appris à dire non, quelqu’un l’a toujours fait pour elles, elles sont immatures et naïves en arrivant à l’université", analyse Philippe Hodson, un psychiatre spécialiste des minorités ethniques. Aujourd’hui, certaines de ces filles ne réalisent pas les conséquences d’une vie libre selon les standards occidentaux. On discute rarement de sexualité dans les familles musulmanes et à l’école beaucoup d’enfants n’ont pas l’autorisation d’assister aux cours d’éducation sexuelle ce qui les rend extrêmement vulnérables.

"J’espère que dans les années à venir les hommes politiques britanniques prendront conscience qu’il y a un nombre croissant de jeunes musulmanes qui reviennent à leur religion après des années passées à apprendre qu’il fallait s’en libérer", avance Shabina Begum, qui, elle, n’a que 16 ans. Cependant, "l’action intentée par cette jeune lycéenne n’a pas fait l’unanimité autour d’elle. Nombre de ses congénères ont qualifié son combat d’inutile et extrême", rapporte The Daily Telegraph. Sans doute celles-là mêmes qui rêvent d’aller à l’université pour y vivre une parenthèse de liberté.

Anne Collet


Vous diriez que dans les pays dans lesquels vous vivez c'est pareil?

Ma3a salam
T
24 mars 2005 15:47
Et comment !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
m
24 mars 2005 15:58
Je suis très septique...

Beaucoup d'étudiant ont ce genre de comportement, c'est à dire sortir en boites et faire la fête c'est valable pour tous les jeunes et pas uniquement les musulmanes.

De plus j'ai du mal a croire qu'une étudiante en médecine ou autres ne sachent pas prendre sa vie en main.
T
24 mars 2005 15:59
ben heureusement !
n
24 mars 2005 16:05
pas plus qu'ailleurs,une fille qui a envie de se dévergonder le fera qu'elle soit ou pas à l'université,c'est pas un cabaret quand même!
T
24 mars 2005 16:12
oui mais c l ile de la tentation version etudiant...
n
24 mars 2005 16:19
n'est tentée que celle qui veut bien se laisser se tenter...
T
24 mars 2005 16:27
oui madame parfaite c ca t as raison, aller madame a fait sa sieste allez bonne nuit salut
n
24 mars 2005 16:32
je suis pas parfaite,je suis comme je suis c'est tout
T
24 mars 2005 16:38
nous c nous
nous c nous
et vous c vous
si tu traverse dans le ciel
pense a carresser les hirondelles
elle te donneront des ailes
....

moralité : ouai dakkeur !
r
29 mars 2005 22:09
nawel18 a écrit:
-------------------------------------------------------
> n'est tentée que celle qui veut bien se laisser se
> tenter...


c'est vrai..
des garçons et des filles de petite vertue, il y en a partout dans tous les milieux de tous les bords et de toutes les confessions et ça ne changera pas.
l'université n'est pas à incriminer faire des études ne veut pas dire se vautrer dans le stupre et le lucre, si on laisse dire ça on va encore nous interdire d'aller à l'école de nous instruire d'accéder aux premières places, nous réduire au rang de serpillière et de chèvre.... stop ! il suffit ! l'intégrisme, le bourrage de crâne ouste dehors.
Je m'habille à l'européenne et j'entends qu'on me respecte simplement parce que je suis respectable.
T
30 mars 2005 09:22
université = lieu de devergondage, ca commence a fumer, ca apprecie les soirée etudiante, on goute a l alcool puis sans faire expres au sexe alors oui je dis que l université est un vrai lieu de devergondage...malheureusement pour nos arbia !
r
31 mars 2005 00:23
Tazaforever a écrit:
-------------------------------------------------------
> université = lieu de devergondage, ca commence a
> fumer, ca apprecie les soirée etudiante, on goute
> a l alcool puis sans faire expres au sexe alors
> oui je dis que l université est un vrai lieu de
> devergondage...malheureusement pour nos arbia !


tu parles de ta propre expérience ??
 
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