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Atay-chiba a écrit:
Priviet tovarrish!
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enicnaY a écrit:
Interview de Bertrand Scholler pour la chaîne nationale russe Izvestia. Principalement pour leur émission phare du dimanche en fin d’après midi, avec une audience voisine de 15 000 000 de téléspectateurs.
1. Ce mois-ci, la Commission européenne a recommandé d’entamer des négociations avec l’Ukraine sur l’adhésion à l’UE. Il était initialement prévu que ces négociations débuteraient immédiatement après le sommet européen de Bruxelles en décembre. Cependant, des informations apparaissent désormais selon lesquelles l’UE pourrait reporter le début des négociations à mars, voire plus tard. Pourquoi pensez-vous que l’UE, après avoir promis d’entamer des négociations, a immédiatement commencé à faire marche arrière ? Qu’attend exactement l’Europe à présent ? Des changements à l’avant ? Situation politique ?
2. D’une manière générale, quelles sont les chances pour l’Ukraine d’adhérer réellement à l’UE dans un avenir proche ? Ou la question de l’adhésion à l’UE est-elle plutôt un geste politique, une manière de contrôler les autorités ukrainiennes ?
3. Récemment, de plus en plus de publications sont apparues dans les médias occidentaux sur l’échec de la contre-offensive ukrainienne, sur l’impasse de la guerre et sur la division entre les dirigeants politiques et militaires de l’Ukraine. Que signifie ce changement d’humeur dans les médias ? Serait-ce là une préparation de l’opinion publique au fait que l’Occident devra abandonner l’Ukraine ?
4. Récemment, l’aide financière des États-Unis à l’Ukraine a sensiblement diminué. Récemment, les autorités américaines ont annoncé une nouvelle enveloppe de 100 millions de dollars, qui suffira à l’Ukraine pour une seule journée. Dans ces conditions, les pays de l’UE sont-ils prêts à assumer seuls le financement de l’Ukraine en tant qu’État ? Surtout si le soutien financier des États-Unis s’estompe ? L’UE sera-t-elle d’accord avec cela ?
5. On a le sentiment que l’Ukraine devient désormais un fardeau supplémentaire pour l’Europe et l’Occident, dont chacun tente de se débarrasser le plus rapidement possible. Cette perte d’intérêt, cette diminution de l’aide financière et militaire, cette déception face à l’échec de la contre-offensive pourraient-elles indiquer que l’Occident est fatigué du conflit et veut y mettre fin au plus vite ?
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