Quelques questions pour essayer d'étendre mon pauvre vocabulaire. ce que je vous envie de parler l'arabe, le dialecte, le berbère du Rif, le berbère de l'Atlas, le français, l'allemand, l'anglais, le hollandais, le suisse...
el bar malik (est-ce que barl est féminin ou masculin. En français on dit “la mer” (féminin) ou “l'océan”, (masculin). Faites-vous la distinction entre “lac”, “mer”, “océan” Que signifie “lol” que je vois souvent? majnoune et maboul sont-ils différents ? sinon quelle différence? maâsalam khoya. Que signifie “khoya” ? Que signifie “kadar” ? Que signifie “achirk” ? amine signifie-t-il amen ou également ainsi-soit-il ?. Que signifie “toukal” ?
Majnoun elon le dialecte marocain,veut dire quelqu' un qui est habite par le diable.Le film :l' exorsiste. Selon le dictionnaire,c'est celui qui perdu la memoire.
Mahboul :dialecte=fou.
En faisant la comparaison entre les 2 significations(dialecte et arabe),on constate qu'il ya bien un difference.
Khoya :Mon frere.
Achirk ire et croire que DIEU a un associe.
Toukal :tjrs selon le dialecte ,c'est tout ce qu'on donne a quelqu'un a manger pour le rendre malade.
Voila ce que j'ai pu traduire pour vous. Je demande a tous les Biladiens et Biladiennes de bien vouloire nous aider a trouver la bonne traduction et merci.
Chère Hamidou, Je te remercie d'être venue à mon secours et de me permettre d'augmenter quelque peu mon vocabulaire. Je te nomme professeur de dialecte marocain Amicalement Soleilbleu
eh bien pour répondre à tes questions, pour ce qui est de el bar malik, on dit AL BARR et ça signifie la terre qu'on trouve après avoir été sur la mer. Eh oui il y a des mots différents désignant la mer, l'océan et un lac. La mer: AL BAHR (en prononçant le H du fond la gorge), l'océan: AL MOhèTE et le lac: BOUHAYRA
Que signifie “lol” que je vois souvent? laugh out loud (rire sans faire de bruit)
Mjnoune et maboul sont différents. Majnoun est le fou. Maboul est un rigolo, celui qui fait des farces sans se préoccuper des conséquences.
Khouya signifie mon frère.
Que signifie “kadar” ?Kadar, c'est le destin.
Que signifie “achirk” ? C'est l'amant ou l'amoureux.
amine signifie-t-il amen ou également ainsi-soit-il ? Ça signifie AMEN.
Que signifie “toukal” ? C'Est les sorts qu'on donne au monde, on leur donne qqc à manger mais qui est ensorcellé.
Chère Kennza, Merci pour tes précisions. J’ai un ami poète, Abdelamir Chawki, Irakien d’Ur, qui lit ses textes en arabe. C’est un chant superbe, harmonieux et fluide. Quand il prononce “al bahr”, on entend la musique de la mer avec ses vagues qui viennent mourir et renaître sur la grève. A propos, sais-tu que les mots “prince de la mer”, soit “amir al bahr” ont donné en français le mot amiral. (on a laissé “bahr” de côté!) Il y a une liste impressionnante de mots français qui sont issus de l’arabe. Amitié Chamszrak
Ah SoleilBleu, ce poète me semble très intéressant! Ça doit être quelque chose de l'entendre!
Pour ce qui est de AMIRAL, non je n'étais pas du tout au courant!)) Merci du renseignement! Moi qui ai étudié la langue françaises et les racines des langues autant étrangères que autre, je connais certains mots qui viennent de l'arabe, mais je ne connaissais pas celui-là!) Ça fait toujours plaisir d'en apprendre! Dans le dico, il y a biensûr ceux tirées directement de l'arabe comme kif kif, ou encore le flous...Et j'en passe beaucoup!))
Chère Kennza, Pour te faire envie de poésie (et pour te remercier!), ce poème d’Abdelamir Chawki
Nassiriyah village fait d’un cri Stèle haute sur la tombe de Konoc Kadro
Aucun prophète dans son temple à la lune Dont il ne reste que la lune
Preuve dernière que l’Euphrate N’a jamais quitté son lit
L’Irak est sa limite Vers le sud vers le nord Vers l’est vers l’ouest
Vents vénéneux et poésie Sont ici reliefs du paysage
Des mers d’autrefois il ne reste Que les voiles de la légende
Des mers d’aujourd’hui il ne reste Qu’enfants noyés
Demain quand l’Euphrate sera sec De l’unique pont germera une mosquée
Nassiriyah : ville du sud de l’Irak sur l’Euphrate, qui fut Ur en Mésopotamie
Ces poèmes sont tirés de “Ababyl”, éditions PAP (épuisé - le livre, pas PAP ) Ababyl, un des rares pluriels arabes n’ayant pas de singulier. Selon les commentateurs du Coran, le terme désigne une variété d’oiseaux qui venaient par vagues successives du côté de la mer Rouge. Ce mot n’apparaît qu’une seule fois dans le Coran, plus précisément dans la Sourate de l’éléphant qui relate un événement capital dans l’histoire des Arabes. En l’an 570, un souverain abyssin, Abraha, envahit Sana’à ; après s’être proclamé roi de toute l’Arabie du Sud, il résolut de conquérir le nord de la péninsule pour convertir tout le pays au christianisme. A la tête d’une armée de soixante dix mille hommes, il marcha sur la Mecque dont il voulait détruire le sanctuaire de la Kaaba. Les habitants de la cité restèrent paralysés devant cette armée impressionnante qui marchait sur eux, mais au moment où l’on sonna la charge, l’éléphant qui ouvrait la marche s’agenouilla et refusa d’avancer, et, par un ordre de Dieu, des nuées d’oiseaux jaillirent du ciel, les oiseaux Ababyl, qui Þrent tomber sur l’armée assaillante des pierres d’une mystérieuse nature, la réduisant en fétus de paille. La Kaaba fut ainsi sauvée et les Arabes surnommèrent cette année-là, ”l’année de l’éléphant”, celle qui allait voir naître le Prophète. Bien à toi Soleilbleu
Cher Hamidou, J'ai fait une grosse bêtise en écrivant “chère Hamidou” lors de mon dernier message. Pardonnez-moi. Je vous lis et je vous trouve si aimable que j'ai imaginé (trop rapidement) que vous étiez femme. J'ai retenu votre discours de tolérance dans votre message du 23-06-03 15:17. Je vous cite: “Il ne faut pas croire que je suis un <integ....>.Je pratique l'islam défini par le CORAN et la SOUNNA.” C'est ça que j'aime en vous, et si l'on arrivait à ce que tout le monde ait une même identité de vue, le monde n'en serait que meilleur. Quant à vous nommer professeur de français, c'est pour vous remercier des précisions que vous avez apportées. C'est pour moi un honneur. Amicalement Soleilbleu PS. Donc, si j'ai bien compris, “achirk” ire et croire que DIEU a un associé et “achik” amant ou amoureux.