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Monmari a écrit:
Il a tout pour lui. Il s'appelle Amine, issu de la banlieue et jeune cadre dynamique du secteur privé. Il ne trouve pas sa perle et ne comprend pas pourquoi. Il a pourtant essayé toutes les chemises possibles et suivi scrupuleusement toutes les intructions du mode d'emploi vers la réussite du maghrébin : Situation professionnelle ennuyeusement stable, appartement à peine taillé pour accueillir une heurette du 93 qui exigera une dot de princesse d'Abu Dhabi, une mère a qui il doit tout et il en est bien conscient, et un père qui lui raquette le double de son salaire à chaque fin de mois. Il est convaincu qu'il ne lui manque qu'une hystérique possesive pour être heureux.
Il veut se marier, il doit se marier.
A défaut d'être ponctuel à la mosquée, il l'est au bureau. Dans ses heures perdues, il visionne des séries américaines ou des mangas violents qui lui procurent une sensation de puissance. Il est cultivé, lit beaucoup, ne jure que par Allah et ses bouquins favoris sont de Marc Levy. C'est mieux que de ne pas lire dit-il. Et ce n'est pas la poussière sur son Coran qui lui dira le contraire.Il est doté d'une curiosité qui dépasse sa propre identité. Il apprend l'alphabet japonais et ne sait pas encore écrire son nom en arabe. Il paraît qu'il a le temps pour ça.
Après le mariage, dans les bras de sa dulcinée, il espère qu'elle l'encouragera à lire des hadiths. Celle qui lui est prédestinée quant à elle déambule pendant ce temps sur les Champs-Elysées dans un legging en quête de distractions halal. Pas grave tant qu'elle est voilée. Si la conscience se situe quelque part dans la tête, nul doute que le voile doit apporter beaucoup de chaleur et de réconfort. Attention tout de même à ne pas étouffer la raison.
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Monmari a écrit:
Il a tout pour lui. Il s'appelle Amine, issu de la banlieue et jeune cadre dynamique du secteur privé. Il ne trouve pas sa perle et ne comprend pas pourquoi. Il a pourtant essayé toutes les chemises possibles et suivi scrupuleusement toutes les intructions du mode d'emploi vers la réussite du maghrébin : Situation professionnelle ennuyeusement stable, appartement à peine taillé pour accueillir une heurette du 93 qui exigera une dot de princesse d'Abu Dhabi, une mère a qui il doit tout et il en est bien conscient, et un père qui lui raquette le double de son salaire à chaque fin de mois. Il est convaincu qu'il ne lui manque qu'une hystérique possesive pour être heureux.
Il veut se marier, il doit se marier.
A défaut d'être ponctuel à la mosquée, il l'est au bureau. Dans ses heures perdues, il visionne des séries américaines ou des mangas violents qui lui procurent une sensation de puissance. Il est cultivé, lit beaucoup, ne jure que par Allah et ses bouquins favoris sont de Marc Levy. C'est mieux que de ne pas lire dit-il. Et ce n'est pas la poussière sur son Coran qui lui dira le contraire.Il est doté d'une curiosité qui dépasse sa propre identité. Il apprend l'alphabet japonais et ne sait pas encore écrire son nom en arabe. Il paraît qu'il a le temps pour ça.
Après le mariage, dans les bras de sa dulcinée, il espère qu'elle l'encouragera à lire des hadiths. Celle qui lui est prédestinée quant à elle déambule pendant ce temps sur les Champs-Elysées dans un legging en quête de distractions halal. Pas grave tant qu'elle est voilée. Si la conscience se situe quelque part dans la tête, nul doute que le voile doit apporter beaucoup de chaleur et de réconfort. Attention tout de même à ne pas étouffer la raison.
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GareGamelle a écrit:
Cynique, sarcastique et névrosé, ce sont les qualificatif qui me viennent à l'esprit quand je lis vos posts.
Malgré l'épaisseur que vous tentez de donner à vos textes, en filigrane, je perçois une blessure. Peut-être causée par la fameuse "beurette"
Est-ce autobiographique ?
...
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Ordeal a écrit:
Je sais qui se cache derrière ce pseudo
Moi derrière ce post, je vois un cérébral, allergique aux émotifs, visionnaire qui étouffe à cause de notre réalité consumériste et superficielle.
Et c'est un scénario plausible ... parmi tant d'autres...
Mais à vrai dire, peu importe ce qu'on pense percevoir de la personnalité d'un pseudo, l'essentiel est de respecter son écrit et s'il nous plaît, au minimum, on critique l'idée qui nous dérange mais on n'attaque pas l'auteur de l'intervention personnellement.
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Monmari a écrit:
Il a tout pour lui. Il s'appelle Amine, issu de la banlieue et jeune cadre dynamique du secteur privé. Il ne trouve pas sa perle et ne comprend pas pourquoi. Il a pourtant essayé toutes les chemises possibles et suivi scrupuleusement toutes les intructions du mode d'emploi vers la réussite du maghrébin : Situation professionnelle ennuyeusement stable, appartement à peine taillé pour accueillir une heurette du 93 qui exigera une dot de princesse d'Abu Dhabi, une mère a qui il doit tout et il en est bien conscient, et un père qui lui raquette le double de son salaire à chaque fin de mois. Il est convaincu qu'il ne lui manque qu'une hystérique possesive pour être heureux.
Il veut se marier, il doit se marier.
A défaut d'être ponctuel à la mosquée, il l'est au bureau. Dans ses heures perdues, il visionne des séries américaines ou des mangas violents qui lui procurent une sensation de puissance. Il est cultivé, lit beaucoup, ne jure que par Allah et ses bouquins favoris sont de Marc Levy. C'est mieux que de ne pas lire dit-il. Et ce n'est pas la poussière sur son Coran qui lui dira le contraire.Il est doté d'une curiosité qui dépasse sa propre identité. Il apprend l'alphabet japonais et ne sait pas encore écrire son nom en arabe. Il paraît qu'il a le temps pour ça.
Après le mariage, dans les bras de sa dulcinée, il espère qu'elle l'encouragera à lire des hadiths. Celle qui lui est prédestinée quant à elle déambule pendant ce temps sur les Champs-Elysées dans un legging en quête de distractions halal. Pas grave tant qu'elle est voilée. Si la conscience se situe quelque part dans la tête, nul doute que le voile doit apporter beaucoup de chaleur et de réconfort. Attention tout de même à ne pas étouffer la raison.
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Monmari a écrit:
Il a tout pour lui. Il s'appelle Amine, issu de la banlieue et jeune cadre dynamique du secteur privé. Il ne trouve pas sa perle et ne comprend pas pourquoi. Il a pourtant essayé toutes les chemises possibles et suivi scrupuleusement toutes les intructions du mode d'emploi vers la réussite du maghrébin : Situation professionnelle ennuyeusement stable, appartement à peine taillé pour accueillir une heurette du 93 qui exigera une dot de princesse d'Abu Dhabi, une mère a qui il doit tout et il en est bien conscient, et un père qui lui raquette le double de son salaire à chaque fin de mois. Il est convaincu qu'il ne lui manque qu'une hystérique possesive pour être heureux.
Il veut se marier, il doit se marier.
A défaut d'être ponctuel à la mosquée, il l'est au bureau. Dans ses heures perdues, il visionne des séries américaines ou des mangas violents qui lui procurent une sensation de puissance. Il est cultivé, lit beaucoup, ne jure que par Allah et ses bouquins favoris sont de Marc Levy. C'est mieux que de ne pas lire dit-il. Et ce n'est pas la poussière sur son Coran qui lui dira le contraire.Il est doté d'une curiosité qui dépasse sa propre identité. Il apprend l'alphabet japonais et ne sait pas encore écrire son nom en arabe. Il paraît qu'il a le temps pour ça.
Après le mariage, dans les bras de sa dulcinée, il espère qu'elle l'encouragera à lire des hadiths. Celle qui lui est prédestinée quant à elle déambule pendant ce temps sur les Champs-Elysées dans un legging en quête de distractions halal. Pas grave tant qu'elle est voilée. Si la conscience se situe quelque part dans la tête, nul doute que le voile doit apporter beaucoup de chaleur et de réconfort. Attention tout de même à ne pas étouffer la raison.