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Tourisme sexuel : après Arnakech, le Sahara !
d
10 janvier 2010 19:21
Un article intéressant – “Du tourisme culturel au tourisme sexuel. Les logiques du désir d’enchantement” – de l’ethnologue française Corinne Cauvin Verner, auteure d’une thèse intitulée “Au désert. Jeux de miroirs et acculturation. Anthropologie d’une situation touristique dans le Sud marocain“, article paru dans Cahiers d’études africaines (2009, nos 193/194).

un extrait :

"Les touristes ne cherchent pas à dissimuler que le guide est leur amant. Tout au contraire, elles semblent en éprouver une certaine fierté : une intimité se construit, qui crée un état de « permanence euphorique » et transcende la situation touristique par un équivalent de rite d’agrégation faisant défaut aux interactions habituelles. L’idéalisation romantique du Sahara et des « Hommes bleus » trouve là un point d’ancrage : l’échange sexuel permet de dénier tout à la fois la réalité économique de la relation et l’aspect ludique de l’expérience. Il détourne le rapport marchand en rapport interculturel (Winkin 1999). À une touriste devenue l’amie d’un guide, l’équipe des accompagnateurs réserve en effet des attentions particulières. À la fin du circuit, ou à l’occasion d’un prochain voyage, l’étrangère est invitée à séjourner au domicile familial de son amant, où les soeurs et les tantes s’amuseront à la vêtir à la mode sahraouie, à dessiner au henné sur ses mains, à l’emmener en visite au sanctuaire. Selon les cas, les partenaires se reverront, à Zagora où la touriste s’efforcera de venir plusieurs fois par an, ou en Europe où le guide voyagera s’il réussit à obtenir un visa. Dans ces conditions, l’échange sexuel avec un guide tient-il de l’accident ou de la norme ? Il satisfait tout à la fois un désir d’exotisme, d’aventure, de romantisme, et de revalorisation du statut. Mais s’y profile également une métaphore de conquête qui, en raison de l’aspect économique de la situation, se trouve nourrie d’hostilité et d’agressivité. Les touristes ont dépensé de l’argent pour accéder à l’authenticité d’un monde. En couchant avec un guide, ne produisent-elles pas l’équivalence d’une relation de prostitution ? "
g
10 janvier 2010 20:50
la sexualité conduit le monde?
s
12 janvier 2010 13:38
cette article est écrit et dicté par une déception tout simplement on a beau essayer de détourner,


enjoliver, planifier avant de poser la question si on couche avec le quide ça fait quoi? la prostitution?

une étudiante quiq couche avec son prof? ça fait quoi

une secrétaire qui couche avec son supérieur ça fait quoi?

une serveur qui couche avec le maitre d'hotel ça fait quoi?

une femme qui couche avec le DJ ça fait quoi?

Une femme qui couche avec son homme à tout faire ça fait quoi?

une femme qui couche avec son chauffeur?

une femme qui couche avec son jardinier? on peut citer jusqu'à l'aube, il y a des jaloux et jalouses

partout des impuissants, des laids et des laides qui n'attirent pas une mouche donc on écrit sous forme

d'appel au secours
z
12 janvier 2010 13:44
et ben si le guide leur plait ? c'est leur problème et puis ca fait partie du voyage non ?
l
12 janvier 2010 20:50
C'est l' extrait d'un livre qui est une étude sur l'impact du tourisme dans une société traditionnelle (exemple du Sud marocain). Le tourisme sexuel n'est qu'une petite partie de ce livre.
s
14 janvier 2010 00:28
Citation
louise a écrit:
C'est l' extrait d'un livre qui est une étude sur l'impact du tourisme dans une société traditionnelle (exemple du Sud marocain). Le tourisme sexuel n'est qu'une petite partie de ce livre.


oui il faut bien trouver des formules

pour attirer et réveiller les esprits si non le liver si on peu appeler ça un livre, ne se vendra pas

un seul livre il faut pimenter le pimenter par des âneris
l
14 janvier 2010 12:29
Citation
sakki a écrit:
Citation
louise a écrit:
C'est l' extrait d'un livre qui est une étude sur l'impact du tourisme dans une société traditionnelle (exemple du Sud marocain). Le tourisme sexuel n'est qu'une petite partie de ce livre.


oui il faut bien trouver des formules

pour attirer et réveiller les esprits si non le liver si on peu appeler ça un livre, ne se vendra pas

un seul livre il faut pimenter le pimenter par des âneris



Ce n'est pas un livre grand public. Je l'ai lu dans le cadre d'un mémoire de recherche que j'ai fait sur le voyage à pied en particulier dans le désert.
 
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