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Syrie: des pays du Golfe demandent au régime de cesser ses bombardements sur...
G
22 février 2018 14:16
Ryad - L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis mais aussi le Qatar, pays voisin avec lequel ils ont rompu lui reprochant notamment ses liens avec l'Iran, ont appelé jeudi à mettre fin à la violente offensive du régime syrien sur une enclave assiégée sous contrôle rebelle.

Ces appels sont intervenus alors que la pression internationale s'est accrue en faveur d'un cessez-le-feu à la Ghouta orientale, où au moins 335 personnes dont de nombreux enfants ont été tuées par les bombardements du régime syrien depuis dimanche.

"Nous soulignons la nécessité pour le régime syrien d'arrêter la violence pour permettre l'aide humanitaire, et de rejoindre sérieusement le chemin d'une solution politique à la crise", a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères sur Twitter.

"Nous sommes inquiets devant la poursuite des attaques du régime syrien à la Ghouta orientale et l'impact sur les civils" dans ce fief rebelle près de Damas, a ajouté le ministère à Ryad.

Les Emirats arabes unis ont eux aussi exprimé leur inquiétude face à l'escalade et appelé à "une trêve immédiate" pour mettre un terme à l'effusion de sang et protéger les civils, leur permettant notamment l'accès aux aides humanitaires et aux soins.

Le Qatar a pour sa part dénoncé l'offensive du régime syrien sur la Ghouta orientale.

"L'Etat du Qatar exprime sa forte (...) condamnation des massacres et des bombardements aériens intenses menés par les forces du régime syrien", écrit le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Les Etats du Golfe, l'Arabie saoudite en particulier, ont été des soutiens clé des groupes rebelles en Syrie contre le régime de Bachar al-Assad, que soutient l'Iran. Ryad a notamment accueilli des réunions de l'opposition.

Ces derniers mois Ryad et Abou Dhabi ont assoupli leur position concernant le sort du président Assad dont ils réclamaient le départ, prônant désormais un règlement politique au conflit dévastateur déclenché il y a bientôt sept ans.

Le patron de l'ONU Antonio Guterres a demandé une trêve immédiate et dénoncé un "enfer sur Terre" dans la Ghouta orientale, région sous contrôle rebelle aux portes de Damas, soumis depuis cinq jours à de violents bombardements du régime.
L'Allemagne a appelé à faire cesser le "massacre".

Le Conseil de sécurité devrait voter, probablement jeudi, sur un projet de résolution réclamant un cessez-le-feu de 30 jours pour permettre l'accès à la Ghouta orientale. Sous réserve que la Russie, alliée indéfectible du pouvoir syrien, ne pose pas son veto.

Sources : Romandie
G
22 février 2018 14:21
Sans cautionner ces massacres et cette sale guerre qui continue en Syrie , ses appels venant de la part de ces pays du golfe , c'est l’hôpital qui se fiche de la charité quand on voit également le massacre et le génocide au Yémen avec aucune une réunion à L’ONU sur leur guerre c'est intenable.
A
22 février 2018 14:34
Pour que l'information soit complète, il faut donner celle des deux camps.

Damas subit en ce moment des bombardements de la part des groupes terroristes installés dans le fief d'Al Nosra de la Ghouta orientale.

---

Les tirs de mortier qui ont lieu depuis le 18 février dans l'est de Damas témoignent de la réactivation d'al-Nosra et de groupes armés islamistes anti-Damas mais les médias occidentaux préfèrent se concentrer sur les répliques de l'armée syrienne.

La bataille autour du récit du conflit syrien reprend de plus belle en même temps que les milices djihadistes tentent de réactiver le conflit après les défaites de Daesh en 2017, notamment dans la région de la Ghouta, à l'est de l'agglomération de Damas.

Les médias occidentaux brossent ainsi le tableau de «quartiers assiégés par le régime». «Pour la quatrième journée consécutive, les avions du régime ont largué bombes et barils d'explosifs sur le fief rebelle de la Ghouta orientale près de Damas tuant au moins 24 civils, malgré les protestations internationales pour stopper le bain de sang», rapporte ainsi l'AFP ce 21 février.

«Depuis le début dimanche d'une nouvelle campagne aérienne contre cette enclave où sont assiégés quelque 400 000 habitants», affirme encore l'agence reprenant le chiffre de la population totale de la vaste région de la Ghouta, qui comprend des zones urbaines et de vastes terrains agricoles. «296 civils, dont 71 enfants et 42 femmes, ont été tués et quelque 1 400 blessés», poursuit l'agence qui prend ses informations, encore et toujours, auprès du controversé Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé à Londres, et qui lui-même reprend des informations... données sur le terrain par les rebelles ou encore l'organisation humanitaire également très controversée des Casques blancs.

Tirs «rebelles» de mortiers sur des quartiers résidentiels, Damas réplique
Pourtant cette version des combats semble omettre quelques éléments de compréhension d'événements plus complexes. Contactée par RT France, la journaliste de la télévision publique syrienne Rabab al-Dahak, décrit une situation un peu moins manichéenne. «La journée a été sanglante à Damas : neuf civils ont été tués et 43 autres blessés par les roquettes et les obus de mortier tirés par les groupes armés [rebelles] positionnés dans la Ghouta-Est», a-t-elle témoigné le 20 février, interrogée par RT France.


[francais.rt.com]
"Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes"
G
22 février 2018 14:56
Les bombardements des terroristes à partir de cette dite Ghouta sur Damas ne sont pas évoqués par les soutiens des terroristes c'est à dire l'axe occident+ pays du Golfe qui veulent le départ de Bachar al Assad . On ne revient pas sur le motif de cette sale guerre mais plutot comment et où elle va terminer ? Les USA de Trump se sont complétement installés à l'Est de la Syrie riche en petrole et ne sont pas prêts de quitter , les Turcs au Nord , ils ne quitteront pas , Damas , l'Attaquié , Alep, palmyre , les russes et Iraniens sont installés , il reste vers le Golan , encore là aussi les cartes sont enjeu avec l'Iran et le Hezbollah à la manœuvre.

L'appel des pays du Golfe est une hypocrisie. Ce sont les yemenites qui vont apprecier eux qui sont victimes des raids, du blocus de la part des agresseurs.

Citation
Abdoulaye06 a écrit:
Pour que l'information soit complète, il faut donner celle des deux camps.

Damas subit en ce moment des bombardements de la part des groupes terroristes installés dans le fief d'Al Nosra de la Ghouta orientale.

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Les tirs de mortier qui ont lieu depuis le 18 février dans l'est de Damas témoignent de la réactivation d'al-Nosra et de groupes armés islamistes anti-Damas mais les médias occidentaux préfèrent se concentrer sur les répliques de l'armée syrienne.

La bataille autour du récit du conflit syrien reprend de plus belle en même temps que les milices djihadistes tentent de réactiver le conflit après les défaites de Daesh en 2017, notamment dans la région de la Ghouta, à l'est de l'agglomération de Damas.

Les médias occidentaux brossent ainsi le tableau de «quartiers assiégés par le régime». «Pour la quatrième journée consécutive, les avions du régime ont largué bombes et barils d'explosifs sur le fief rebelle de la Ghouta orientale près de Damas tuant au moins 24 civils, malgré les protestations internationales pour stopper le bain de sang», rapporte ainsi l'AFP ce 21 février.

«Depuis le début dimanche d'une nouvelle campagne aérienne contre cette enclave où sont assiégés quelque 400 000 habitants», affirme encore l'agence reprenant le chiffre de la population totale de la vaste région de la Ghouta, qui comprend des zones urbaines et de vastes terrains agricoles. «296 civils, dont 71 enfants et 42 femmes, ont été tués et quelque 1 400 blessés», poursuit l'agence qui prend ses informations, encore et toujours, auprès du controversé Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé à Londres, et qui lui-même reprend des informations... données sur le terrain par les rebelles ou encore l'organisation humanitaire également très controversée des Casques blancs.

Tirs «rebelles» de mortiers sur des quartiers résidentiels, Damas réplique
Pourtant cette version des combats semble omettre quelques éléments de compréhension d'événements plus complexes. Contactée par RT France, la journaliste de la télévision publique syrienne Rabab al-Dahak, décrit une situation un peu moins manichéenne. «La journée a été sanglante à Damas : neuf civils ont été tués et 43 autres blessés par les roquettes et les obus de mortier tirés par les groupes armés [rebelles] positionnés dans la Ghouta-Est», a-t-elle témoigné le 20 février, interrogée par RT France.


[francais.rt.com]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/02/18 15:01 par Gaby77.
R
22 février 2018 21:33
La guerre en Syrie est une plaisanterie de mauvais goût. Une farce marinée d’ingrédients internationaux dont les populations se passeraient volontiers. Nul doute que les réalisateurs d’Hollywood s’en inspireront durant les années à venir pour en faire des blockbusters générant des millions de dollars de recette. Pour un public de plus en plus hilare.
Ce même public travaillé au corps depuis 7 ans maintenant par des médias sans scrupules désireux de faire avancer l’agenda atlantiste made in Washington.

Les gouvernements américain et français ont publié ces derniers jours des condamnations de Damas sur les bombardements dans la province d’Idlib et dans la Ghouta orientale, ainsi que des allégations non vérifiées d’utilisation de gaz chloré contre les populations civiles.

Les médias occidentaux hypocrites, qui sont restés silencieux alors que les États-Unis ont tué des milliers de civils et rasé des villes entières lors des sièges de Mossoul en Irak et de Raqqa en Syrie l’année dernière, se sont soudainement réveillés pour dénoncer les pertes civiles occasionnées par les bombardements de l'aviation syrienne.

Comme l’ont souligné @ Gabby & Abdoulaye ci-dessus winking smiley, Damas subit un bombardement intensif des groupes terroristes, situés en périphérie de la capitale. Plus de cent obus seraient tombés sur Damas ces vingt derniers jours, semant la terreur et la mort. Depuis la Ghouta orientale, les militants rebelles ont également lancé une cinquantaine de missiles longue portée ces derniers jours. Bilan provisoire : 11 morts dont 4 enfants, des centaines de blessés. Curieusement les médias atlantistes ne semblent pas au courant.
Alors ce que nous savons de la bouche de nos journalistes attitrés, c’est que la Ghouta Orientale est un fief rebelle.. Cet aspect est soigneusement occulté ou peu approfondi.. Qui sont ces rebelles qui tiennent cette banlieue depuis 2012 ? Où tirent-ils leur fric pour tenir toutes ces années ? Seraient-ils parrainés ?
G
22 février 2018 21:49
Pour notre affaire de Ghouta, c'est l'Arabie Saoudien qui est le parrain des islamistes, c'est pourquoi Mr Jubeir est sorti de sa réserve alors qu'il est taisant sur le Yémen
R
22 février 2018 22:17
Ah l’Arabie des Saouds, parangon de la démocratie (selon le modèle occidental Lool) et des droits de l’homme et de la femme qui pourra s'installer derrière un volant dès cet été.. Une belle avancée..smiling smiley

Voici un extrait d’un compte rendu d'un Télégramme Diplomatique confidentiel du 12 janvier 2018 de la première réunion du « Petit groupe américain sur la Syrie » (Etats-Unis, Grande Bretagne, France, Arabie saoudite et Jordanie), qui s’est tenue à Washington le 11 janvier 2018.
David Satterfield (Secrétaire d’Etat-adjoint américain chargé du Moyen-Orient) affirme : « la vérité étant que nous n’avons tout simplement pas la capacité d’empêcher le régime de grignoter les poches de l’opposition restantes à Idlib et à l’Est de la Ghouta ».
Il a été aussi convenu que « l’opposition devait faire preuve de plus de flexibilité et arrêter d’agiter l’épouvantail d’un gouvernement de transition », les Américains ajoutant que, sans changer d’objectif final quant à la partition de la Syrie et au départ de Bachar al-Assad, il fallait d’abord « rester en mouvement en procédant à « une manipulation prudente » de l’opposition.

Le représentant français – Jérôme Bonnafont directeur Afrique du Nord et Moyen-Orient au Quai d’Orsay – a posé le problème d’une éventuelle participation de Bachar al-Assad à de futures élections. David Satterfield a répondu que « l’objectif était de créer les conditions et des institutions qui permettraient des élections qu’Assad ne pourrait pas gagner ».
Les trois conclusions essentielles soulignent « une vraie réaffirmation du leadership des Etats-Unis dans les coulisses… ». La deuxième perspective consiste à « maintenir la pression sur la Russie, même si celle-ci ne parvient pas à convaincre Moscou de lâcher le régime comme nous l’espérions ». Sur ce plan, « nous devons continuer – ce que nous faisons déjà – à dénoncer l’horrible situation humanitaire ainsi que la complicité russe dans la campagne de bombardements de cibles civiles ».
Les cris d’orfraie liés à la reprise de la Ghouta par Damas sont à situer dans ce contexte.
G
23 février 2018 16:00
Ghouta orientale: Ankara appelle Moscou et Téhéran à "stopper" le régime syrien


Erdogan : Afrin aussi est bombardée c'est le monde à l'envers.
G
12 mars 2018 17:19
Les USA déposent à l'onu une nouvelle résolution à propos de la Ghouta, la France demande à la Russie de faire cesser le bain de Sang au mème moment des milliers de civils fuient Afrine devant l'invasion Turque .


Nouveau chiffre de OSDH , la guerre en Syrie a fait plus de 350 000 morts.
 
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